Maud Coutereels, notre Red Flame
après son opération à la tête.
Une fidèle lectrice nous envoie cette photo prise après le match Belgique - Pays Bas. Il s'agit d'un volatile conquis par le spectacle de la rencontre et qui a décidé de se mettre au football, ou plutôt pawball en langage animal (paw signifiant patte).
...Patatras, les deux filles se cognent au sommet de leur détente et l’une des deux retombe au sol, étendue de tout son long, sans plus bouger d’un cil. C’est la Belge. Elle saigne abondamment et l’équipe de secours accourt, brancard aux bras. La pauvre joueuse reste immobile et le médecin de service lui recoud l’arcade sourcilière sur le terrain, là où elle s’est effondrée, à même ce maudit gazon. Mazette!
Le match fut arrêté pour cause de blessure, mais, cinq minutes plus tard, l’infortunée se relevait avec un gros bandage autour de la tête et reprenait sa place dans le jeu. Chapeau mademoiselle! Il y a peu de mecs qui se seraient comportés comme vous dans leur monde du foot business, du foot fric, du foot qui n’en est plus. Je vous remercie pour votre comportement tout empli de sportivité et d’honnêteté qui disparaît, hélas, de nos compétitions. Vous nous rappelez ce que le sport peut être lorsqu’il n’a pas de connivence avec la cupidité, lorsqu’il n’est que l’engagement de soi et la simple volonté de bien faire même lorsqu’il est spectacle.
Pourvu que votre intégrité perdure en dépit de sa médiatisation. Car, selon une commentatrice, qui était aussi l’une des vôtres, il semblerait que les choses involuent et que le développement du foot féminin incitent les dames à se comporter comme les hommes. De grâce, restez vous-mêmes, n’imitez pas vos homologues, le monde a plus que jamais besoin de différence.
Oui, en général, elles sont plus jolies
vues de dos. Mais ça, c’est un autre problème,
un problème de matchiste. Un problème qui,
il faut bien le reconnaître n’existe pas
chez les Hollandaises et les Danoises.
Hé bien, elles étaient magnifiques à l’Euro 2017 de football qui se déroulait aux Pays-Bas cet été. Un Euro féminin, éclipsé par l’ignominieux transfert de Neymar (que je prénommerai Jean) du FC Barcelone, au prix de 220 millions d’euros, rien que ça, vers le Paris-Saint-Germain. Franchement, les mecs deviennent vraiment insupportables.
Il faut avoir vu le match de nos diablesses, pardon, de nos Reds Flames face à la Hollande pour être convaincu que le foot féminin surpasse de beaucoup son homologue masculin.
C’est bien simple, je ne vendrai plus mon âme aux Diables. Que nos joueurs tricolores aillent se faire voir en enfer, je me réchaufferai dorénavant auprès de nos merveilleuses flammes rouges même si elles ont terminé en lanterne de la compétition, mais peu importe.
Car, ce qui est remarquable avec ces joueuses, c’est qu’elles ne jouent jamais la comédie. “Tout est vrai” comme disait Han Solo alias, Harrison Ford, dans le dernier Star Wars. Pas de faux-semblants, pas de feintes simulées, pas de singeries anti-jeux pour obtenir un coup franc, un penalty ou l’exclusion d’un adversaire. Non! elles sont d’une honnêteté crasse, d’un fairplay à toute épreuve, d’une sportivité disparue. La preuve: cette scène d’un contact violent entre deux têtes sauteuses pour renvoyer la balle du front...