SUR LA CROISETTE. Mai est le mois des strass et des paillettes, du blink-blink et des m’as-tu vus, de la prétention et de la suffisance, de l’ostentation et de la fatuité, de la vanité et de l’outrecuidance, bref, c’est le mois du festival des canes, celui des stars palmées qui se dandinent sur l’insupportable tapis rouge, dans les robes les plus folles et à travers lesquelles on reconnaît la patte de célébrités décérébrées.
2017 marque le 70ème numéro de ce mauvais genre. Le cinéma vaut quand même mieux que ce festival qui a cessé d’être une fête pour n’être plus qu’un fiasco.
NDLR. Cet article est assez succinct mais le festival des canes c'est aussi le festival des connes. Alors, à choisir, autant le faire court.
NDLR. En ce mois de mai l'actualité sportive est pauvre comme Job. Elle contraste en cela avec le salaire exorbitant de Lionel et des autres sportifs. Alors, pour une fois, nous quitterons le registre de la culture physique pour celui de la culture artistique. Encore que, l'appellation soit un peu usurpée, dans la mesure où nous allons parler du cinéma, et ce, à l'occasion du festival de Cannes. Cinéma dont le sport s'est lui-même emparé puisque, si les athlètes pouvaient se définir comme des muscles en mouvement, ils sont devenus avant tout et surtout de sacrés comédiens.
Le 70ème festival des canes