Spargate
STARGATE, la porte des étoiles
SPARGATE, la porte des étals
Je n'avais encore jamais vu ça.
Mercredi 11 mai vers 17h30, j'allais faire mes courses à la moyenne surface du coin, lorsque, me précédant à l'entrée, il y avait une petite dame tellement fluette et diaphane que la porte automatique refusait de s'ouvrir devant elle. Il a fallu que j'arrive avec ma corpulence pour que l'huis daigne glissé sur le côté. Authentique! C'était très étrange. D'ailleurs on s'est regardé comme deux points d'interrogation. Je me suis demandé un moment si j'étais encore sur la planète des hommes et si je n'avais pas à faire à une elfe ou à un fantôme. Mais en principe, un fantôme passe à travers les murs et donc à fortiori à travers une simple porte vitrée.
Dites, ça doit être frustrant de se retrouver dans cette situation. Et puis imaginez, on arrête pas de nous seriner qu'il faut perdre du poids, maigrir, mincir, etc... C'est très bien mais un jours vous voulez faire vos achats et soudain la porte ne s'ouvre plus. Bonjour l'angoisse! Il va allez vite le régime dans ces conditions-là.
 
L'inverse serait beaucoup plus logique et salvateur pour les finances de la santé publique, bien malades ces temps-ci, mais c'est son domaine. C'est devant les gros, les joufflus, les obèses que les portes devraient rester fermées. Voilà d'ailleurs un excellent service à leur rendre si on voulait penser réellement en terme de santé.
 
Seulement, comme toujours, on ne pense pas vraiment en ces termes-là. On pense surtout en termes économiques. C'est comme pour le tabac, ça coûte un pont d'un côté mais ça en rapporte un autre de l'autre, donc il est toujours en vente, le coquin.
Finalement, toute la consommation et la distribution se plient à cette réalité. Et la population est à l'image du système, vache- ment gonflé. Car si la porte devait rester close devant tous les quidams en surpoids qui veulent faire leurs emplettes, je pense que les grandes surfaces pourraient mettre la clé sous la-dite porte très rapidement.
 
Enfin, j'ai une pensée émue pour cette brave petite dame qui m'a ouvert la porte d'un d'article peu banal.
La petite dame
et la bête porte
"The mic down"
"The mic up". Il est libre Barack.
Alors profitons bien de ces derniers mois de mandat présidentiel, d'un monsieur qui se voit prochainement en "commandant en chef du sofa" comme il le dit lui-même. Profitons de cet homme qui, passé par la plus haute fonction de son pays, n'hésite pas à faire son numéro d'acteur et de grand comédien. Quel tempérament, quelle lucidité ne faut-il pas pour être à la fois le roi et son bouffon! Savourons la paix et de la tranquillité qui l'accompagne. Car on sent bien qu'avec Donald, on est reparti pour quelques années de castagne, de démonstration de force, et de petite tête aux gros bras en mal d'aventures.
 
A moins que, comme le disait Barack: "l'an prochain nous aurons un nouveau président et on ne sait pas qui elle sera." Ce serait bien, ce serait encore une première au pays de la Tante Samantha.
 
Salut Barack. Et bien sûr que tu n'est pas out! Tu es plus in que jamais!
Barack Hussein Obama. Un fameux personnage. Rhétoricien éloquent, dialecticien capable d'humour, d'ironie et d'autodérision comme il l'a montré de façon remarquable lors du dernier dîner des Correspondants à la Maison Blanche. Là, il a cassé la baraque Obama. La toute grande classe. Une standing ovation bien méritée a salué la fin de sa prestation.
 
Il va nous manquer, c'est certain. Surtout si l'horrible Trump sort du chapeau des prochaines élections. Là, on va déguster.
 
Premier présent noir disais-je, et peut-être le dernier vraiment populaire, j'entends issu d'une population qui n'est pas une élite richissime.
Parce qu'avec Donald et Hillary, on est entré dans l'ère de l'argent président. "The money is the power", c'est dans la logique des choses aux States puisque tout y est "business as usuel". Mais ici, c'est limpide, le poste n'est plus accessible qu'aux milliardaires, qu'il s'agisse de Trump ou de Clinton. C'est le signe aussi que la démocratie n'a plus vraiment son mot à dire et qu'on en revient à une forme de pouvoir censitaire.
On en déduira que si c'est bien l'argent qui vous amène au pouvoir, alors, les idées, les idéaux, les volontés de changements et les projets de réforme ne vous y conduisent plus. Il faudra en tirer les conséquences. Même si nous vivons de ce côté-ci de l'Atlantique, on sait que dans dix ou quinze ans, la contamination aura eu lieu.
D'ailleurs, elle a déjà commencé avec des Berlusconi ou des Sarkozy dont les sommes injectées dans les campagnes électorales devraient nous alerter.
WASHINGTON. Et dire qu'il va nous quitter en janvier prochain arrivé au terme de son second mandat. Un des rares présidents américains qui n'ait pas envoyé des compatriotes en troupes au casse-pipes d'un conflit quelconque. C'est aussi le premier locataire noire de Maison Blanche, au pays du Ku Klux Klan. Chapeau Monsieur!
"He is the best"
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JUIN 2016