Pour ceux qui auraient fait l'impasse sur l'article à la deux en se précipitant directement sur les sports, comme c'est trop souvent le cas, nous signalons la présence de Lionel Messi dans la sélection des Papers panaméens. Cette fameuse équipe à la vareuse or et argent capable de jouer ou déjouer sur plusieurs terrains à la fois.
Comme Lionel est un gars sympa et toujours disponible, nous avons décidé de lui accorder une petite faveur et, exceptionnellement, de lui consacrer un article dans la rubrique des sports. Il le mérite bien.
Soyons clair Lionel n'est qu'un exemple parmi d'autres. C'est en quelque sorte notre homme au chapeau. Je veux dire, que dans le cas présent, c'est lui qui le porte. Mais il est évident qu'à côté du ballon en cuir, il y a les autres. Si on prend la balle en peluche jaune, on trouvera nos amis Roger, Raphaël ou Novak. Autour de la petite balle à bosse blanche, Tiger ou Jason. Enfin, côté gros moteurs, Lewis ou Nico. C'est todi du pareil au même.
Sauf qu'avec Lionel, c'est peut-être un peu plus facile. Dans la mesure où il est sous contrat, une partie de ses gains son connus. Non bien sûr, pas tout. Faut pas rêver! Les multiples cachets publicitaires passés dans les différents pays du monde restent flous et opaques et pourraient à eux seul faire l'objet d'une autre belle enquête. Mais avec lui, on a une base de travail relativement fiable et facile. Les autres eux, ont plus difficile car leurs revenus dépendent souvent de leur performance en compétition. Alors, il faut faire des comptes d'apothicaire, des calculs savants, mettre sa casquette de comptable... et ce n'est pas notre métier. Enfin, Lionel est une figure emblématique, sortie des favelas argentines et devenue le sportif le plus cher de la planète. Il a gagné 26,5 millions d'euro en 2015, rien que pour la partie visible du pactol.
Je sors ma calculette... Ha oui quand même! ça nous met le mois à 2 millions, 208 mille, 333 euros.. On est pas quintuple ballon d'or pour rien.
Alors prenons un plan de carrière standard et comptons que Lionel va se la jouer 15 ans à ce rythme. Là, on tourne autour des 397 millions! Pas mal en si peu de temps.
Par comparaison et pour être plus parlant, prenons le cas d'un supporter moyen avec son drapeau, ses calicots, ses petards, sa sirène, son écharpe et sa chope. Pour lui, le brut ne dépasse pas les 3.000 euros par mois. Oui, car au-dessus de ça, on ne va plus au stade encourager 11 abrutis qui courent derrière un ballon, on va à l'opéra. Sauf, évidemment, si on est un joueur de foot bien payé.
Revenons à nos moutons, nos zèbres ou nos dragons... bref à l'essentiel. Hé bien, figurez-vous que pour toucher l'équivalent de Lionel en quinze ans, notre supporter devra bosser 8.820 mois soit 735 ans. Non ! Messi !
Le veinard, ça lui fait 38.220 dimanches à passer au stade. Faudra prévoir un sérieux stock de Jups... et payer les places. Là, ça va coûter bonbon.