WALLONIE. Le dimanche 2 juillet 2017, lors du congrès statutaire extraordinaire du parti socialiste à l’agonie, son président toujours en fonction prononce ces mots exceptionnels et inoubliables: "Le socialisme ne meurt jamais". Cette assertion est remarquable de justesse et d’une innovation consternante. Nous proposons d’ailleurs d’en faire un film au titre évocateur: "Socialism never dies", réalisé en anglais dans un premier temps, histoire d’assurer un minimum de rentabilité, suivi d’une version en langue vernaculaire et intitulée: "li socialisme né crèv’ djamåy".
On l’aura compris, il s’agit d’un film inspiré d’un bockbuster (1) de 1997 "Tomorrow never dies", paru dans la saga initiée par Ian Fleming et qui était interprété par le Pire Brosnan. Pour notre version, nous ferons bien évidemment appel à un acteur hors paire. Monsieur? Elio. Elio Di Rupo, le 000 de sa majesté, le James Ponte de la politique Belge.
A ses côtés, en bombe féminine, la délicieuse pléonasmatique, blonde et stupide: Pascale Peraïta. En guest star nous trouverons l’énervante et crissante Laurette Onkelinx dans le rôle de Miss Moneypenny. Un rôle qui lui va à ravir puisque que "Money et Penny" désigne deux espèces de pèze bien connus de la socialo qui campe dans une luxueuse villa de Lasne, le bled à pognon du Brabant Wallon, la commune asociale par excellence.
Certes, il est difficile d’établir la liste complète des méchants dans les rôles subalternes. Et, si le socialisme ne meurt jamais, remarquons cependant que nombre de ses dirigeants ont passé l’arme à l’extrême gauche et parfois dans des circonstances très violentes, dignes de la Camorra ou de Cosa nostra. On se souviendra d’André Cools et d’Alain Van der Biest pour les plus trash d’entre-eux. Parmi les plus retords, citons Van Cauwenberghe, la mafia des Mathos père et fils, et puis celle des Dardennes, le faux gentil Guy Coeme et le père spirituel Spitaels Guy, le Don Corleone du parti. Comme toujours, les petits nouveaux ne manquent pas à l’appel et se ramassent aussi à la pèle. Les derniers en date sont Stéphane Moreau et André Gilles, et nous garderons le mayeur pour la fin: le terrible Yvan pour qui "l’immonde ne suffit pas" et qui fera, sans doute, l’objet d’un prochain film.
(1) Pour les amateurs de significations extra textuelles amusantes, nous signalons qu’en anglais, bockbuster signifie littéralement "qui fait exploser le quartier". Politiquement parlant et dans le cas qui nous occupe, nous pourrions l’étendre à la commune, à la région et peut-être même au pays.