On est pas sorti de l’auberge ni de la gamberge. Dans une émission stupide qui interrogeait ses invités sur le bien-fondé des objets de luxe et leur possession, une intervenante répliqua: "Je préfère pleurer dans une Ferrari ou une Maserati que rire sur un vélo”. Ce qui nous autorise a lancer sans sommation: la société de cons a encore de beaux jours devant elle.
La loi de la puanteur sera dure mais ce sera la loi
IRAK. Voilà bien le genre de photo qui pose question et surtout celle de la pertinence de l’existence humaine. Quand on voit la capacité destructrice de cette espèce imbécile qui prolifère de manière virale, on en vient à se réjouir que la vie ait un terme et de n’avoir engendré aucun rejeton.
On se félicite également de ses comportements délétères, jusqu’au-boutistes et suicidaires visant son auto-extinction. Trump a raison: l’accord sur le climat est une hérésie, l’exploitation des énergies fossiles doit se poursuivre et même s’accélérer. Utilisons nos voitures particulogènes, voyageons dans nos avions qui tuent l’air et rinçons nous la dalle au Roundup. C’est l’avenir incontournable de l’humanité et c’est ce qu’elle peut faire de mieux pour la planète.
Le vrai drame c’est que cette image qui n'est que la partie immergée de l'abject, n’a rien d’un scoop puisqu’on en a vu des centaines similaires, aujourd’hui comme hier. Mais c’est précisément dans sa banalité qu’elle est sidérante.
Fusillade en blouse blanche
La bêtise, ça consiste a penser
qu’on a raison et à jouer au prof...
...enfin je crois…
...mais finalement, j’en suis plus très sûr.
I LOVE NY. Le 1er juillet dernier, pour bien commencer le mois, une fusillade a éclaté dans un hôpital de New York. Un ancien médecin de l’établissement est entré en blouse blanche et a ouvert le feu. Ce n'était pas Georges Clooney mais il y eut quand même urgence. Oui, c’est aussi ça les States. Heureusement, tout le monde était déjà sur place pour recevoir les premiers soins.
Le tiers de page philosophique
Nous vivons dans un système sacrément schizophrénique. D’un côté, et sous couvert de prétendues libertés qui sont ses chevaux de bataille, il autorise la production et la vente de tout et de n’importe quoi, et de l’autre, il en interdit l'utilisation. Les exemples sont légions.
- On fabrique des voitures qui roulent à 250 km/h, mais on limite la vitesse autorisée à 120 (sauf en Allemagne évidemment, gros producteur et vendeur de voitures puissantes et rapides.)
- On autorise la vente du tabac en sachant ce qu’il provoque et on interdit sa consommation un peu partout, de plus en plus.
- On sait qu’il ne faudrait plus prendre l’avion pour partir en vacances mais les offres low cost se multiplient. Et bien sûr nous sommes de plus en plus nombreux à en profiter.
Derrière cette dichotomie psychotique, se cache sans doute un problème de fond qui n’ose pas dire son nom. C’est celui du dilemme qui existe entre les libertés et les nécessités existentielles. Dilemme qui se fait jour dans un nombre croissant de domaines. Politiquement, il est toujours difficile de restreindre les libertés pour quelques raisons que ce soit et surtout lorsqu’elles représentent l’étendard du système économique en vigueur. La frilosité à prendre des mesures nécessaires explique le flou artistique et le manque de solutions efficaces adoptées.
On essaie aujourd’hui d'influencer les comportements par la conscientisation et le consentement. Mais on voit bien que ça ne marche pas, Raynair en est le plus bel exemple. Nécessité faisant loi, il est à craindre, qu’un jour des résolutions seront prises de manière autoritaire et imposées sans concertation. Cela commence déjà avec les interdictions de circuler en voiture dans certains centre ville. On mettra donc un bémol aux libertés pour que la vie puisse continuer, simplement. Mais après tout c’est normal car la vie est première et la fin de la vie serait aussi la fin de toutes les libertés.
C'est aussi dans l'air vicié