NDLR. Pour être sincère, on regrettera peut-être le sens de l'humour particulier de ces foutus british.
...voire même un employé modèle, qui sait?
On va devoir se compter maintenant. Combien sommes- nous? 27?
Mais finalement, je pense qu'on ne va pas perdre grand chose avec cet exciting exit. Au lieu du traditionnel "win-win" éculé qui n'amuse plus personne, on va peut-être se faire un "loose-loose" très intéressant. Il suffit qu'ils reprennent avec eux leur panoplie de jeux stupides à commencer par le foot. Ce sera déjà un bon débarras.
J'espère quand même qu'après cet affront, la clique des parlementaires européens aura la décence de se passer de l'anglais pour palabrer. Ce serait la moindre des choses, isn't it ?
C'était peut-être un rustre mais il n'avait pas mauvais goût.
NDLR. Sexistes notoires, nos paléontologues n'étudient et ne nous montrent jamais que l'homme aux Gros-Moignons et seulement lui. Li Monde estime qu'il convenait de corriger ce parti pris intolérable. Voici donc sa dame, Husseine, la femme du gros mignon.
Comme disait Daninos, si l'Angleterre n'a plus été envahie depuis 1066, c'est que les étrangers redoutent d'avoir à y passer un dimanche. En fait, il n'y a que les migrants et les réfugiés qui sont attirés comme des mouches par le haggis, les beans et la bière plate.
Enfin soit, cette colonie française qui a mal tourné, dixit Clémenceau, a décidé de mettre les bouts. C'est son choix. Y a rien à dire. Sauf qu'en agissant de la sorte, elle risque de donner des idées à d'autres. Tant pis, faire et défaire, c'est toujours travailler.
LONDRES. Alors ça y est. Ces messieurs les anglais se sont tirés les premiers. Ils ont quitté le navire Europe, ce Titanic nouvelle génération que l'on croyait insubmersible et qui commence, lui aussi, à prendre l'eau. On savait qu'ils pouvaient filer à l'anglaise mais cette façon de mettre les voiles est un peu cavalière. Et il est étonnant pour un peuple de marins de poser un tel lapin. Certes, Il y avait un bout de temps que ces girouettes nous gonflaient avec leurs tergiversations versatiles et leurs hésitations inces- santes: "je veux, je veux pas, j'y suis, j'y suis pas",... hé, ho, basta!
Depuis la Dame d'Enfer, la Maggie d'outre-Manche et son fielleux "I want my honey back", les relations ont souvent tourné au vinaigre. On était donc pas les meilleurs amis du monde. Il est vrai que ces british sont reconnus pour être un peu frais et distants. En plus, chez eux, la bouffe est bof et le temps y est intempestif. Si vous voulez passer un moment acceptable sur cette île, il faut tout emporter de l'entrée jusqu'au dessert.
Une Dayak septuagénaire de Bornéo
Si, si, ça existe et ça se vend.
Anthropologie contemporaine
Dans l'apparentement des membres, organes et comportements humains à des matériaux divers, on connaissait la jambe de bois, la langue du même végétal, les pieds de plomb, le bras de fer, le moral d'acier, le cœur de pierre, la brique dans le ventre, etc... Voici le petit dernier: le béton à l'oreille.
Il s'agit d'un accessoire de décoration pour dame dernier cri que l'on appelle commu- nément boucles d'oreille. Ces pendentifs auriculaires sont on ne peut plus tendance de par leur caractère brut de décoffrage. Le poids de ces broutilles n'est pas précisé, pas plus que le prix d'ailleurs mais au vu la matière première utilisée, on peut supposer qu'elles ne se vendront pas au prix du diamant, de l'émeraude ou du rubis.
Cela dit, quand on parle de mode, il ne faut s'étonner de rien; plus c'est moche, plus c'est con et plus c'est cher. C'est en cela d'ailleurs qu'il s'agit d'un monde à part et à part entière car les notions traditionnelles d'économie n'y sont pas d'application. Dans cette galaxie nébuleuse, l'éphémère règne en maître et lui donne tout son sens. Comme le disait Jean Cocteau: "la mode est ce qui se démode". Sans cela, elle disparaît.
Ce ne sera sans doute pas le cas des boucles en béton qu'on souhaite plus solide que les tunnels bruxellois et dont l'espérance de vie avoisine les 60 ans, pour autant que les conditions climatiques ne soient pas trop extrêmes. La question qui se pose c'est qu'advient-il des oreilles après plus d'un demi siècle de port de ces babioles dont la masse volumique atteint quand même les 2.300 kilos au mètre cube. Une réponse peut nous être fournie par la tribu des Dayaks à Bornéo adeptes de pendentifs au poids similaire (voir notre document).
En regardant ce portrait anachronique, on se dit que la mode ne rend pas plus beau. Et cela confirme ce que nous savions déjà en observant toutes ces stars qui se défigurent allègrement à coups d'injections de Botox.
On pensera ce qu'on veut mais pour moi, à l'image de cette peuplade d'anthropologie, nous ne sommes pas vraiment sorti de l'ère des grands primates primaires ou disons qu'il nous reste encore quelques chromosomes de Cro-Magnon.
Dommage, il aurait peut-être fait un bon client...
HELSINKI. D'habitude, quand on veut défoncer une porte ou une vitre on s'équipe d'un bélier ou d'un véhicule qui lui ressemble. Mais suivant les régions du monde, les animaux varient et il faut bien faire avec ceux qu'on a sous la main.
Le journal L'Echo nous relate qu'à Helsinki en Finlande, un élan un peu taré s'est pris pour un bélier fou et a fait irruption dans une banque en traversant la vitre. C'était avant l'heure d'ouverture, il n'y a donc pas eu de client cassé.
Hélas, l'animal s'est blessé dans l'aventure. Hagard, il est reparti en endommageant des voitures et la police a fini par l'abattre.
C'est triste de briser ainsi l'entrain de l'élan. Pauvre bête. Depuis cet événement malheureux, je suis favorable à l'ouverture des guichets automatiques 24h sur 24.
Je me demande quand même ce que cet orignal original venait faire dans une banque du centre ville. Est-ce que ça mange du blé ou de l'oseille ce genre de grands cervidés au cerveau un peu vide? Ou alors, seraient-il comme ces cétacés qui, désorientés, viennent s'échouer sur des plages fréquentées.
Diable! j'attends le jour où une baleine débarquera chez Paribas Fortis ou chez Belfius. Bien qu'il me semble en avoir déjà vu qui entraient par la porte...