TERRE. Dans la collection "Planète en jeu", voici "Planète en feu". Les températures extraordinaires, quasi caniculaires de ce mois vendémiaire nous incitent une fois de plus à parler des changements climatiques. Les incendies du Portugal et la tempête Ophélia nous ont offert d'étranges ciels oranges et poussièreux qui nous rappellent qu’en matière de climat, les frontières s’estompent.
Certes, en termes économiques, s'il se réchauffe chez nous, ce n’est pas une mauvaise affaire puisque, si nous chauffons moins, nous payons moins. Et en termes écologiques, s'il se réchauffe chez nous, ce n’est pas une mauvaise affaire puisque si nous chauffons moins, nous polluons moins. On voit tout de suite le lien existant entre économie et écologie. Cela dit, n’étant pas un ours polaire mais seulement l’ours de Li Monde, la réalité énoncée ci-dessus ne vaut .........
que pour moi et pour nous, mammifères bipèdes vivant en zone tempérée, juste au-dessus du niveau de la mer.
Mais il y a les victimes du désert et des orages
Les privés du beau temps, les exclus de la plage
Si nous pensons à eux, c’est en fait égoïste
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste
Aujourd'hui, on n'a plus le choix
Ni d'avoir chaud, ni d'avoir froid
Dépassé le chacun chez soi
Tu viens chez moi, je viens chez toi
C’est la chanson à venir des futurs réfugiés climatiques.
Tant à Londres qu'à Bruxelles, le Portugal était présent.
Temps et ratures en hausse