A partir de ce premier novembre, c’est la loi, il est obligatoire d’enregistrer son chat via une puce électronique et de le stériliser.
Hé bien mesdames, messieurs, et ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre, je n’en aurai pas. Je ne veux pas d’un chat pucé et puceau à vie qui serait par voie de conséquence le dernier représentant naturel de son espèce dans notre région. Je ne veux pas d’un chaton qu’on privera d’une partie essentielle de son existence de mammifère, partie que l’on continue à accorder aux humains pourtant surnuméraires et surpopuleux.
Hé quoi ! D’un coté, on se bat pour les libertés sexuelles, contre l’excision ou les sévices infligés à certains, et de l’autre on pratiquerait la castration et la stérilisation forcée sans le consentement des intéressés. Non mais ! qui sommes-nous pour en arriver là, et pour qui se prend-on?
Donc, je n’aurai pas de chat
Le Cheval Bayard à Namur.
La tête du cheval à la tête de l’UNamur.
Panneau officiellement interdit.
Un cheval à la tête de l’UNamur
NAMUR. La ville avait déjà son célèbre cheval Bayard sur le Pont des Ardennes mais nous apprenons avec plaisir tout autant qu’amusement que l’Université de Namur a pour nouvelle cheffe Emily Hoyos. L’écologie mène à tout à condition d’en sortir, ce qu’elle fit en 2015. Cet équidé, défenderesse de l’équité, ex co-présidente d’Ecolo présidera donc aux destinées de l’UNamur pendant quatre longues années.
L’expression dit: "A cheval donné, on ne regarde pas la denture" mais sans doute qu’à cheval nommé, il n’en va pas de même.
Allez, bon crottin Emily !
BRUXELLES. Une vague d’indignation, une déferlante, un tsunami, s’empara de la capitale fin septembre. En cause, une campagne de pub destinée aux étudiantes pour un site de rencontre avec des hommes mûrs, et non pas des hommes murs.
Les autorités bruxelloises ont fini par interdire le manège publicitaire susceptible de causer des scènes de ménage. Et pour comprendre leur décision il faut revenir au sens premier des mots.
Comme toujours, en matière de communication et de publicité, plus le sujet est stupide, plus on utilise l’anglais. Dans le cas qui nous occupe que signifie alors le sugardating?
"Dating” peut se traduit par "rencontre” et "sugar”, par “sucre”. On comprend aisément que le rendez-vous avec le sucre est à bannir si l’on prend en compte l’autre campagne permanente et sournoise qui infiltre les media et nous martèle sans cesse que le sucre est néfaste pour la santé. La décision des autorités prend alors tout son sens car elle s’inscrit dans une démarche plus générale, soucieuse du bien-être des citoyens.
Le problème annexe, et qui n’a fait l’objet d’aucune attention, réside dans le fait qu’en déclenchant un ramdam d’enfer contre la campagne de pub, les media ont sans doute abondé dans son sens et auront eu finalement plus d’impact et d’audience que les trois camionnettes sandwich qui circulaient sur les boulevards bruxellois. Grâce à la RTBF, RTL, Le Soir, La Libre, La DH, 7sur7, L’Avenir et consort, ceux qui l’ignoraient savent aujourd’hui que ce site sexiste existe et qu’il suffit de faire un petit tour sur internet pour en rencontrer d’autres. Par ailleurs, ces mêmes media médisant la pub, auront comme toujours fait de l’audience avec un sujet coquin, se sucrant donc au passage, ce qui, à notre goût, ne manque pas de sel.