La Belgique s'en souviendra-t-elle?
En Wallonie, l’énergie solaire assèche les finances des moins favorisés comme les déserts africains
Tout est question de point de vue.
Certains cherchent à vivre mieux pour
vivre heureux, d'autres vivent heureux
pour vivre mieux.
Il fut un temps pas si éloigné où des personnes un peu compliquées étaient en quête de simplicité volontaire (à ne pas confondre avec la servitude volontaire qui lui ressemble un peu). Cela s’explique par le fait qu’on cherche toujours ce qu’on ne possède pas, ou alors, on est quelqu’un de vraiment très, très complexe.
Mais Il est une autre forme de simplicité qui transcende les modes et les époques, c’est la simplicité involontaire que nul ne recherche jamais et qui semble pourtant apporter bonheur et sérénité.
Pour les amateurs en questionnement, voici quelques exemples parmi d’autres:
La demi page philosophique
Il paraît que nous sommes la première génération qui s’inquiète pour les générations futures. C'est ce qu'on nous martèle régulièrement avec la citation de Saint-Exupéry: "Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.".
Sur le fond, la chose est bien belle. Mais dans la réalité, il faut bien constater que nous sommes aussi la génération où égoïsme et individualisme n’ont jamais été aussi présents et où la dette que nous laissons à nos descendants atteint des sommets inégalés…
…Alors, info ou intox? Intention ou rédemption? Car enfin, se préoccuper des générations à venir, aujourd’hui, c’est encore s’occuper de personne.
Procrastination pour demain
Le photovoltaïque: un paquet de flouze sur les toits,
un paquet de floués dans les lois.
Pour beaucoup d’observateurs avertis, l’avenir du monde se déplace inexo- rablement vers l’Asie et l’Empire du Milieu, c’est-à-dire à l’Est. Cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où, chez nous, de plus en plus d’individus sont franchement à l’Ouest.
Dans cette redistribution des centres de gravité, il n’est peut-être pas inutile que nous commencions à nous intéresser aux cultures lointaines dont nous ignorons tout. C'est pourquoi, Li Monde a décidé d’ouvrir une rubrique consacrée aux pensées, maximes et proverbes de l’Orient extrême.
Voici un proverbe chinois rapporté par l'artiste peintre Kwong Kuen Shan, qui nous dit que: "moins on en sait, plus on a confiance en soi."
Ce proverbe semble tout à fait pertinent et nous sommes à deux doigts de penser qu’il l’est. Cela dit, il se trouve sans doute l’un ou l’autre lecteur pour en conclure un peu vite et à contrario que: "je n'ai pas confiance en moi, ce qui veut dire que j'en sais plus".
Là, nous sommes désolés mais le proverbe ne cautionne nullement cette interprétation du texte.
Après les emplois fictifs, voici les victimes fictives.
Suite aux attentats, des personnes ordinaires issues du bon peuple, c'est-à-dire, ni des mandataires, ni des parlementaires, ont remis aux autorités de fausses attestations pour pouvoir bénéficier d’un dédommagement financier. C’est merveilleux. Nous vivons une époque formidable où l’imagination humaine se manifeste en toute circonstance et à tous les échelons de la société.
Dans ce monde où de plus en plus de choses sont vraiment fausses, fictives ou virtuelles, l’affabulation demeure terriblement réelle.
A la recherche du bonheur
BRUXELLES. Une pauvre statue victime des attentats de Bruxelles en 2016 a été restaurée et inaugurée à Zaventem le 22 mars dernier. L'œuvre d'Olivier Strebelle s’intitule "Blessé, mais toujours debout". Tiens, tiens! cela ne vous dit rien?...
"…Toujours vivant, rassurez vous
Toujours la banane, toujours debout
J' suis retapé, remis sur pieds
Droit sur mes guibolles, ressuscité..."
Le photovoltaïque inéquitable
Les merveilles de la technologie 2
WALLONIE. L’exécrable gestion du dossier photovoltaïque est à l’origine de l’augmentation des factures d’électricité.
Pour ceux qui ne seraient pas au courant: les gouvernements wallons successifs ont octroyés trop de certificats verts aux particuliers par rapport aux quotas que les fournisseurs d’énergie peuvent acquérir. Les certificats verts excédentaires doivent alors être racheté par Elia, gestionnaire du réseau d’électricité. C’est la raison pour laquelle, et malgré une première augmentation des factures d’électricité, Elia est toujours en déficit et envisage d’alourdir encore la facture.
Tout ça, c’est trop injuste comme disait Caliméro. Parce que ce sont ceux qui en avaient les moyens, qui ont pu installer des panneaux et profiter des primes pour diminuer leur propre facture d’électricité. Cela fait beaucoup d’avantage pour une frange de la population. Car si tu n’es pas propriétaire d’un toit, c’est tintin. En temps que locataires ou possédant un appartement tu es de la revue. Et puis, Elia endettée jusqu’au cou fait supporter les coûts de la piètre gestion par l’ensemble des ménages qu'ils aient ou non bénéficié des avantages octroyés et d’une énergie meilleur marché. Donc, finalement, les moins nantis payent pour les autres. C’est un vrai petit scandale et ce n’est pas le seul. Comme l’écrivait Philippe Defeyt dans sa carte blanche à l’Echo "Assez de l'état d'exception(s)" dans lequel "tout indique que les classes moyennes supérieures et les revenus les plus élevés sont les grands gagnants de ces dispositifs." A méditer à la lumière d’une chandelle qu’on ne brûlera pas par les deux bouts.
L'univers fascinant de l'autoreproduction est à nos portes
La fascinante imprimante 3D
Les merveilles de la technologie 1
R&D. Nous avons tous entendu parlé de l’imprimante 3D et de son potentiel extraordinaire. Nous savons qu’elle peut tout faire ou à peu près. Depuis la construction de maisons jusqu’à la fabrication de coeurs artificiels, rien ne lui semble impossible.
Mais il y a une chose qui n’a pas encore été testée et qui suscite notre interrogation: l’imprimante 3D peut-elle s’auto-réaliser, c’est-à-dire, fabriquer son propre clone, en l’occurence une copie d’elle même, une imprimante 3D bis? Cette question existentielle fondamentale mériterait plus qu’un entrefilet dans une feuille de chou anodine. Car en fait, cette forme de reproduction serait une première dans l’univers technologique moderne puisque nous aurions à faire à une deuxième ex machina issue d’elle-même, en d'autres termes, une imprimante hermaphrodite. Voilà une externalisation technologique qui ne peut que susciter une méditation interne ou, si l’on préfère, une réflexion introspective ou encore, une introspection réflexive. Et ce qu’il y a de sidérant, c’est que tout ça existe et peut s’imprimer.