SYRIE. La bombe de ce mois de juillet pourrait ne pas être prise au sens figuré mais presque dans son sens premier. L'information nous vient de notre éminent confrère et quasi homonyme Le Monde. D'après ce quotidien, le géant cimentier français Lafarge aurait contribué à financer Daesh pour pouvoir continuer l'exploitation d'une carrière en Syrie entre 2010 et 2014. On saluera d'emblée le journal français pour sa capacité à ne pas sombrer dans le chauvinisme et à dénoncer les actes répréhensibles d'une société compatriote. Bravo, c'est ainsi que nous concevons la liberté de la paresse.
 
Lafarge, c'est presque Lafarce, si seulement ce n'était pas aussi sérieux.
 
Voici donc un fleuron économique de l'Hexagone, qui allié au groupe suisse Holcim, est actuellement le leader mondial de la construction. Voilà ce monument industriel, ayant pignon en béton sur la rue des Belles Feuilles près des Champs Elysées, qui associe son nom au numéro un planétaire des organisations terroristes. On savait que l'époque était favorable aux méga fusions, mais là, on se demande où s'arrêtera le gigantisme totalitaire des monopoles en tous genres.
 
Sans bien sûr évoqué son nouveau partenariat avec l'état islamique, Lafarge justifie l'exploitation de sa cimenterie de Jabaliya par le communiqué suivant:
"Le site répondait à un besoin de première nécessité de la population et aux besoins de développement économique de la Syrie." C'est beau, c'est généreux, c'est magnifique. Voilà enfin une entreprise multinationale citoyennement responsable qui se soucie de donner du travail aux pauvres syriens qui croulent sous les bombes. Sans compter que dans les carrières, les mines explosives, on connaît aussi. Enfin, une société altruiste qui se préoccupe d'entretenir par ses propres moyens à la fois le travail local et les conflits internationaux. En cela, elle assure aussi le commerce des armes grand pourvoyeur de main d'oeuvre. C'est donc un acteur économique majeur, non seulement d'un point de vue industriel mais également sur le plan social et humanitaire.
 
Li Monde propose d'ailleurs de créer une grande ONG à caractère philanthropique qu'on pourrait appeler "Cimentiers sans frontières" ou même "Cimetières sans frontières". Je suis sûr que cette initiative serait porteuse de beaux projets auxquels pourraient s'associer quelques grands noms belges du secteur tels que CBR, CCB, et même le carrièriste Lhoist. Avec une perspective élargie elle pourrait intégrer la FN Herstal et Mecar dans le cadre d'un cluster ou d'un pôle d'excellence et de compétitivité.
 
Non vraiment, on se demande dans quel monde on essaie de vivre honnêtement aujourd'hui. Parce qu'avec ce genre de collusion infernale, on finit par s'emmêler les baïonnettes et ne plus savoir ou l'on met les bottes. Et on se demande parfois, si la DGSE et le GIGN français ne se trompent pas de cible.
Pataquès papal
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Le 27 juillet, à l'occasion des JMJ, notre quotidien catho national La Libre titrait:
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"Journées mondiales de la jeunesse:
à Cracovie, le pape marche sur des œufs."
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Et alors! Y en bien un qui marchait sur
les eaux du côté de Tibériade.
Pollution des terres
et des têtes
L'envers est dans
le sac
COURT-SAINT-ETIENNE. Voilà ce qu'on découvre en pleine nature quand on écrit n'importe quoi, n'importe où.
 
Sorry, but this bag is not green. This bag is red and very dirty my dear!
 
C'est fou comme la publicité a toujours besoin de l'anglais pour se faire valoir.
Parce que c'est "in" ou "up to date"? Peut-être. Mais je pense plutôt que, quand on a rien à dire il est commode de changer de langue. Comme y a rien à comprendre, ce n'est pas très grave mais ça permet de masquer l'imbécilité sous-jacente en donnant un petit caractère érudit et sérieux. Après tout, s'il y avait quelque chose d'important à communiquer, on le ferait dans la langue adéquate de façon à ce que le plus grand nombre puisse capter le message, me semble-t-il.
 
Evidemment, lorsqu'on a pigé le subterfuge, on prend tout naturellement le contre-pied. Aujourd'hui, quand une réclame fait sa maligne en me causant en anglais, je sais automatiquement qu'elle est vide de sens. Et c'est devenu un critère de notoriété pour le produit présenté. Chacun son truc, mais celui-là fonctionne très bien.
C'est bien simple, en matière de pub on peut me baratiner en anglais, en chinois ou en hébreu, c'est todi l' minme.
 
Merci Delhaize.
Appel à malin
Le logo de la future organisation
humanitaire
NDLR. En marge de cet article assez interpelant, se posent une question à laquelle la rédaction de Li Monde n'a pas encore trouvé de réponse et ce malgré de multiples consultations auprès d'économistes parmi les plus réputés qu'ils soient sur, ou sous terre. Elle sollicite donc ses lecteurs dans une sorte de formule Wiki ou participative pour lui apporter quelques éclaircissements, et ce, à la fois pour l'érudition de ce mensuel mais surtout pour le bien de la population toujours victime de ces imbéciles qui prétendent tout savoir et qui se trompent systématiquement.
Nous allons tâcher d'être clair et concis dans l'énonciation de la problématique.
Comment se fait-il que, dans le système économique que nous connaissons, qui prône la libre concurrence - sous couvert de liberté - et qui la considère comme un élément indispensable à son développement et même essentielle à sa survie, comment se fait-il que dans ce système, toutes les sociétés qui s'y développent, ne veulent qu'une chose, c'est y mettre fin en recherchant le monopole qui y conduit. La contradiction entre la raison économique avancée et la raison économique établie sur terrain est assez troublante.
 
Une approche de raisonnement sur base de l'analyse du vivant, consisterait à dire que toute forme de vie vise à la domination, à la supériorité, et à l'hégémonie. Nous n'en sommes pas sûr, mais si tel est le cas, nous n'en avons pas fini avec les problèmes du monde sans une remise en question profonde de notre basic instinct.
Mais bon, Li Monde est disposé à entendre autre chose. Et pour cela, nous attendons vos avis pertinents (via le mail). Merci d'avance.
...aux explosions dans les villes...
Les explosions dans les mines ressemblent furieusement...
Lafarge construit des villes meilleures. Où ça?
A Damas, à Homs, à Halep? Halep be good peut-être?
Non mais!
Cimentiers et cimetières
La tête et l'emploi
FLEURY-MEROGIS. Si l'habit ne fait pas le moine, la tête ne fait pas l'emploi non plus.
En regardant les photos ci-dessus, il en est un auquel on pourrait donner le bon dieu sans trop de confession, tandis que l'autre, on préfèrerait ne pas le croiser le soir dans une ruelle mal éclairée.
Pourtant, la vérité va à l'encontre de la vision puisqu'il se fait qu'à gauche nous avons le terroriste Salah Abdeslam et à droite son avocat Frank Barton.
Toutefois, on reconnaîtra que la tête de ce dernier pourrait donné raison à Coluche: "avocat 7 ans de droit, tout le reste de travers".
Lafarge: la vache
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AOÛT 2016