On ne le dira jamais assez, raison pour laquelle nous pouvons le redire bien que ce soit la première fois dans cette édition : la météo du mois de mai fut épouvantable. Toutefois, ce n’est pas un motif pour s’appesantir sur la situation.
Et puis, il faut toujours voir le bon côté des choses. Ainsi, comme se plait à l’annoncer Le Soir, la pluie et le froid que nous connaissons depuis le début de l’année ont ralenti la reproduction du scolyte qui affecte la croissance des épicéas, sapins et mélèzes et dès lors, ces derniers se portent mieux. On peut affirmer que la nature est bien faite et qu’elle offre des compensations intéressantes lorsqu’elle nous déçoit. On pourrait en dire autant de la nature humaine puisque, quand il tombe des pluies de bombes ici où là, c’est l’industrie de l’armement qui rescussite. Et lorsque l’homme propage un virus depuis le coeur de la Chine, c’est la big pharma qui se frotte les mains. Non vraiment, le monde est bien fait puisqu’à quelque chose, malheur est bon. Bien sûr, on pourrait se passer du malheur et se contenter de vivre sans lui. Mais posons-nous la question : que deviendraient la gorgone médiatique et ses acolytes sans tous les drames qui surviennent sur terre? Même l’existence de Li Monde serait fortement compromise. Alors?…
Allez, bonne lecture quand même.