1968 - 2017 ou
de l’interdiction d’interdire
à l’urgence du contraire
Réseaux et raisons
.
Il y a quand même une vérité qui transparaît dans le comportement de Trump qui ne communique que par tweets et réseaux interposés. C’est qu’il s’agit de la voie royale pour exprimer la bêtise.
C’est pas parce qu’on est des vieilles canailles qu’on est vraiment sympa. Si elles sont remontées sur scène, c'est aussi pour remonter leur compte en banque. La tournée n’est pas offerte et ce sont les fans qui trinquent. Les placent coûtent, officiellement, entre 69 et 169 euros et cette petite fantaisie musicale qui dure un mois rapportera à chacun 2,5 millions d’euros. C'est plus que la moyenne des belges durant toute une vie… vieux bandits!
Décidément, même chez les artistes croulants, il y a de l'abus. Heureusement, ça commence à sentir le sapin. Place aux jeunes et vive le dégagisme, comme en politique.
Pour les amateurs, voici un grand classique qui transcende les âges et les styles dans une interprétation qui nous rappelle que les époques importent peu. Car il n’y a jamais que de la musique et des interprètes.
Si vous êtes sujet au insomnies, allez écouter et voir cette sonate au clair de lune. Oui voir, car la musique s’apprécie aussi avec les yeux et encore avec la peau par laquelle les ondes nous pénètre comme la chaleur d'un feu de bois. On lui retire beaucoup de sa vibration en ne l'écoutant que par écouteurs et smartphones interposés.
Cette sonate de Beethoven est bien connue dans sa version classique au piano, mais on découvre ici le troisième mouvement dans une envolée contemporaine, électriquement guitaresque et magistrale. C’est une vraie surprise et un réel enchantement. Une performance remarquable à laquelle on ne peut apporter qu’un petit bémol, sans doute imputable à la jeunesse de l’interprète (17 ans), et à un léger manque d’âme qui doit encore grandir. Mais pour le reste, chapeau!
Et surtout, faisant partie des potaches, minuscules apprentis musiciens, j’apprécie particulièrement la leçon qui nous est donnée, nous rappelant que nous sommes peu de chose et de fameux incompétents. Un grand merci et un immense bravo à mademoiselle Tina et monsieur Ludwig.
NDLR. Et comme l’écrivait si bien un internaute commentateur: "what the fuck I'm doing with my life, I feel useless."
Sans la musique,
la vie serait une erreur (Fred Nietzschehcsz?)
* NDLR. Pour information, le père des réseaux sociaux et non le pire, le premier du genre s'appelle Classmates. Il fut crée 1995 aux USA pour favoriser les retrouvailles entre anciens lycéens.
...Et le pire selon l'étude
Le père de tous les réseaux...
PARTOUT. Qu’y a-t-il de plus asocial qu’un réseau social?... Un autre réseau social.
C’est ce que nous apprend le magazine Forbes et une étude importante menée par la Royal Society for Public Health et le Young Health Movement en pointant du doigt le pire et non le père* de tous les réseaux: Instagram.
Les conclusions sont sévères et sans réserve: "les réseaux sociaux sont plus addictifs que le tabac et l’alcool", et "certains jeunes présentent de sérieux problèmes mentaux comme la dépression, la solitude, des problèmes d’image corporelle ou l’anxiété, lors de l’utilisation d’applications à caractère social".
Tout cela est très intéressant et donc, continuons à développer ces réseaux pathogènes et cette socialité à la morbidité virale qui ne peut apporter que des "plus" à notre belle humanité. Ne dit-on pas qu’il faut voir du positif en tout? Hé bien, avoir plus de déprimes, plus d’anxiétés, plus d’insomnies, plus de solitude, sont des "plus" notoires au même titre qu’avoir plus de datas, plus de gigas, plus de mémoire et plus d’appels gratuits.
Si tout cela ne nous mets pas le plus à l’oreille, c’est à désespérer de l’entendement humain. On en ferait bien un livre, s’il n’avait déjà été écrit en 1982… Ben oui, on vieillit toujours plus aussi.
Certes, on passe d’une intention globale et universelle à une autre restrictive et ciblée mais quand même...
Cependant, une chose demeure inchangée et intangible: "sous ce pavé, la page !"