1) Comment appelle-t-on un partisan
de Macron?
- Un macroneux
- Un macronien
- Un macroniste
- Un macronais
- Un macronard
.
2) Et un habitant de Mâcon?
- Un Mâconneux
- Un Mâconnien
- Un Mâconniste
- Un Mâconnais
- Un Mâconnard
.
3) Question subsidiaire: pour quelle
raison?
Quizz politico-linguistico-logique
PARIS-BRUXELLES. Qu’il s’agisse des élections législatives françaises, qui ont provoqué une hécatombe parmi les édiles représentantes du peuple ou qu'il s'agisse des communales belges qui pourraient être contaminées par un scénario semblable, ne nous réjouissons pas trop vite. Ce grand coup de botte aux fesses des élites fossilisées, cette mise à pieds des vieux députés dépités, ce "dégagisme" comme on l’appel, n’a peut-être pas que des avantages.
Car, a-t-on bien mesuré l’incidence de l'éviction des hommes politiques hors de leurs cénacles? Ces politiciens déchus vont devoir retrouver un job ailleurs comme monsieur tout le monde. S’ils étaient incompétents à la tête de l’Etat pourquoi seraient-ils plus qualifiés dans la société civile? S’ils ont foutu le bordel au gouvernement ou dans les assemblées nationales, tout laisse à penser qu’il en sera de même dans leurs nouvelles fonctions. Vive la reconversion. Et là, au lieu d’être loin, à l'écart, bien déconnecté du peuple, ils en seront tout proche, trop peut-être. Ça promet!
Il n'est pas sûr que côtoyer des incapables soit un avantage pour la population. Et il n'est pas exclus qu'on les remette un jour intra muros, dans ces grandes assemblées, ces belles bastilles qui nous en protégeaient.
Ne pas se réjouir trop vite
Le petit Pesquet pour la route avec son casque d'or
FRANCE. Avez-vous remarqué le ramdam qu’a suscité le retour de Thomas Pesquet sur terre. Des heures de reportages, d’émissions en direct, de palabres fransquillonnes, etc…
La décence journalistique nous oblige à préciser qu’il n’était pas seul du voyage puisqu’il était accompagné de son collègue russe Oleg Novitski. Oleg comment? NOVITSKI ! Oui, ce type existe aussi. Il a fait exactement le même trip que Pesquet mais il n’est pas français, donc l'hexagone n'en a que faire. Par contre Thomas, c’est un peu comme s’il avait gagné Roland Garros, le tour de France, la coupe d’Europe et la transat en solitaire le même jour.
Si la mondialisation a contaminé l’économie de la planète, il semble bien que les media français aient été épargnés. Or, s’il y a un domaine où cette mondialisation peu s'avérer utile, c’est dans l’information. Mais la France reste un pays à part.
Ceci dit, soyons de bon compte et reconnaissons, en toute modestie, que Thomas Pesquet c'est un un peu le Dirk Frimout français. Et nous sommes toujours très fiers ne nos spacionôtres.
Notre Dirk national, le Pesquet belge en 1992
Les prochaines élections communales auront lieu en octobre 2018, alors monsieur Di Rupo, comment voyez-vous l’avenir du PS après ce scrutin?
Selon vous, quel est l'impact de cette actualité sur la crédibilité des hommes politiques et plus particulièrement au parti socialiste?
Mais, vous-même, comment vous sentez-vous au milieu de cette tempête qui secoue le monde politique belge?
Ne conviendrait-il pas de limoger les fautifs et les brebis galeuses ou,
tout au moins, les enjoindre à faire un pas de côté?
A l’exception de l’affaire Chodiev qui secoue le MR, les casseroles sur
le feu concernent principalement des mandataires et responsables issus
du parti socialiste. Ne croyez-vous pas qu’il faudrait remettre un peu d’ordre et de moralité au PS?
Qu’en pensez-vous personnellement?
Je suppose que, comme nous, vous avez entendu parlé des affaires,
qu’il s’agisse du Kazakhgate, de Publifin à Liège, de l’ISPPC à Charleroi et du tout récent Samusocial à Bruxelles?
Bonjour Monsieur Di Rupo, comment allez-vous?
BELGIQUE. Notre premier ministre est sourd comme impôt depuis le coup de fusil du marathon de Bruxelles, et le président du PS est muet comme une tarte depuis les coups de tonnerre de l’affaire Publifin à Liège. Mais les hommes politiques sont toujours prêts à se montrer pour faire parler d’eux. C’est d’ailleurs ce qui a coûté l’ouïe à Charles Michel dans sa manie compulsive à vouloir se mettre au devant de la scène. Quant à Monsieur Di Rupo rendu aphone par les affaires, il a quand même accepté de répondre à nos questions sans langue de bois, avec les moyens de communication qui lui restent. On ne se plaindra pas de cette perte de voix dans la mesure où il aussi insupportable à entendre qu’un imposé du Reine Elisabeth mais on doit bien constater qu’il s’agit encore d’une voix perdue pour le PS.