BELGIQUE. C'est une coutume, une tradition, une habitude, décembre est le mois des sempiternels bêtisiers. Difficile de passer
à coté de cette vieille marotte si l'on ne veut pas apparaître pour un vil réactionnaire ou un fieffé révolutionnaire. Impossible cependant d'embrasser tous les secteurs de l'actualité. Nous nous contenterons d'évoquer le monde des politiques et des ex, puisqu'ils sont les premiers à se mettre au devant de la scène, ne souhaitant qu'une chose, c'est qu'on parle d'eux.
Et puisqu'on les paye grassement pour qu'ils nous fassent rire, ils peuvent bien nous accorder quelques minutes
de leur bon temps.
 
Commençons par le problème de la Santé, le flop, le cas du bouillon engraissé de Maggie, le monstre sacré.
Ce personnage politique était encore le préféré du royaume en début d'année. Encensé hier, mais voué aux
gémonies aujourd'hui. Le Bloc est tombé de son piédestal. Patatra. Mais dans la mesure où l'on ne comprend
pas très bien comment elle était arrivée là haut, il est assez normal qu'on ne sache pas pourquoi elle en a chu.
 
Ensuite, pensons à Bernard "l’Assassin", comme il aime à l'écrire lui-même. Une affaire commencée en
2013 et qui a contaminé 2016 jusqu'au 6 octobre. Sordide histoire que celle de cet ex-écolo dont on ne
sait pas vraiment s'il est véreux ou vernis. Car c'est super le bénéfice du doute mais il révèle rapidement
sa face cachée: le maléfice du doute. Aux dernières nouvelles il aurait vendu 9.000 exemplaires de
son bouquin. Prions pour qu'il soit véritablement innocent car dans le cas contraire, gagner sa vie
sur le dos de sa victime dépasserait tous les scénarii de fiction les plus détestables.
 
Il y a aussi Jacqueline qui, le 15 avril eut la galanterie de faire un pas de côté pour éviter de se faire
écraser par la SNCB. Et, elle a fini par mettre un genoux à terre tant le survol de Bruxelles en
rase motte était devenu dangereux.
 
Fin avril encore, mais c'est le mois des blagues, il y eut cette interminable piétonnier du centre
ville où le Mayeur de la capitale s'est vu refuser l'entrée d'un restaurant pour cause de
mauvaise gestion du dossier. S'il n'a toujours pas trouvé une auberge qui veuille bien
l'accueillir, il peut toujours s'inscrire au Resto du Cœur, histoire de s'assurer que les
socialistes n'en ont pas le monopole.
 
Que dire de Joëlle, l'ex-ministre de l'éducation dont le poisson rouge appartient à la famille
des dauphins, à moins que ce ne soit l'inverse. LA Joëlle.! renvoyée à ses chères études
et mise hors jeu suite à une contentieux politico juridique. Voilà qu'elle nous revient en
septembre pour palabrer chez les parlementaires et ne trouve rien de mieux que de
reprendre en parallèle des activités d'avocate. La sombre histoire cumuleuse d'Armand
n'aura même pas servi de leçon. C'est à désespérer.
 
On ne peut pas passer à côté de Marie-Christine avec son bras macrofissuré qui ne
sait plus tenir son dossier nucléaire et dont on attend qu'elle passe la main. Elle s'était
faite très discrète ces derniers mois comme le secteur pourri dont elle a la charge.
Mais l'actualité sait se rappeler à notre bon souvenir puisque fin novembre,
Tchernobyl disparaissait pour cent ans sous son tout nouveau et clinquant
sarcophage. Une magnifique arche d'acier, un chef d'œuvre de la modernité
conçu et réalisé par les géants français Bouygues et Vinci, copains des
atomistes de l'Exagone EDF et Areva. Et dire qu'avec ce cercueil industriel,
ils se sont mis 1,4 milliard d'euros dans les poches grâce au malheur
catastrophique planétaire. Et Marie-Christine est au balcon, con, con...
 
Et puis y a l'autre des carottes dans les cheveux, qui a jamais vu un
peigne, qui est méchant comme une étudiante de Harvard, même
qu'il donnerait son commerce extérieur pour une toque de diplômé.
Brave Pieter.!
 
Et encore Popol, le Magnette de l'Elysette, le magnat des traités
transatlantiques. Le poète émérite de la "déclaration de Namur".
C'est chouette, ça sonne bien Namur, mieux que Fosses-la-Ville ou
Faulx-les-Tombes.
 
Cette fois-ci, nous laisserons tomber Armand comme les membres de
son parti, puisque nous l'avons traité dans notre édition précédente.
Il n'a qu'à aller se plaindre auprès de son Pathok de Kazakh.
 
Enfin il y a les 18% de ce début décembre. On sait ce que valent les
sondages mais quand même. 18% pour le parti de Raoul qui roucoule.
Il pète le feu notre PTB régional et devient la troisième farce politique
de Wallonie. Quel désaveu pour les orangistes cathos et les petits hommes
verts de la terre. Car cela signifie aussi que les valeurs n'ont plus la cote, dans la mesure
où CDH et Ecolo se présentent comme des partis défendant avant tout des valeurs. Mais on leur
laissera la responsabilité de leurs propos. Tandis que les autres, eux, ils défendent plutôt des voleurs.
Il n'est pas besoin d'évoquer ici la batterie de casseroles socialistes, ni les marmites encore chaudes
d'Armand et de Serge du côté des bleus émeristes.
 
Oui, 2016 fut une belle année. On en a eu pour nos impôts. Mais quelque chose me dit que 2017
ne sera pas mal non plus, puisque cette fois-ci encore, on prend les mêmes et on recommence.
L'humanitaire, ça se soigne?
Offre d'exploit
VINTAGE
Météo d'avant hier
MEDIUMS
Les expressions imagées
EN BR'F
Francis verbis magicae
EDITO
On ne va pas se voiler la farce, selon l’ensemble de notre lectorat, c’est-à-dire 5 à 6 personnes, l’édition précédente fut un flop. Trop noire, trop sombre pour quelques-uns, trop sérieuse voire dangereuse pour les quelques autres. Elle fit l’unanimité, ce qui n’est pas mal, contre elle, ce qui est moins bien.
Mais enfin, que sont donc quelques pauvres mots? Y aurait-il encore des dinosaures pour penser que ce dont on accouche textuellement a une quelconque importance, que ce qui est pondu, bafouillé ou scribouillé possède une once de valeur, une ombre de portée ou un ersatz de vérité supérieure. Qui pour croire encore aux saintes écritures à l'ère des SMS cabalistiques et des tweets indénombrables rivalisant d'insignifiance?
Et puis, il faut admettre que tout est affaire de circonstance puisqu’en novembre, nous fêtions les réminiscences de Verdun, tandis qu’à présent, nous célébrons celles de Bethléem. Cela fait un sacré distinguo. Il y a un mois, quand Li Monde disait, "ça sent le sapin", le propos était mal perçu. Trente jours plus tard, la même senteur réjouit. Ce qui était intempestif hier, devient festif aujourd’hui... Allez vous y retrouver!
Mais soit. Pour une fois nous allons essayer de poursuivre sur notre lancée. Li Monde va forcer son talent d’Achille pour rester dans la mouvance intégriste du moment et tenter, vaille que vaille, de pousser le bouchon jusque dans la joyeuseté. "Vive les vents, vive les vents, vive les vents divers qui s’en vont persiflant dans les grands sapins verts…"
En plus, nous avons fait un effort considérable pour agrémenter la déco de fin d’année de notre mensuel. Alors, s’il vous plaît, tachez d’apprécier, que diable!
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