Source: L'Echo
Lundi 21 avril 2020 fut un lundi très noir pour l’or noir. Le cours du baril américain a clôturé à -37,63 dollars à la bourse de New York. Oui, vous avez bien lu, -37,63 dollars, donc moins que zéro dollar. Ce qui signifie que les investisseurs et spéculateurs étaient prêts à payer pour s’en débarrasser faute de stockage possible. Plus moyen d’en mettre encore une goutte de côté.
C’est du jamais vu sur la planète terre et dans les anales de l’économie mondiale. Ce tonneau est devenue un véritable baril de poudre.
 
NDLR. Si on l'avait su plus tôt, on aurait fait le plein et on nous aurait payé pour.
SOCIÉTÉ
> Le vrai virus, une rosse.
> Une vraie particule fine
mais une grosse.
Virus chevauchant une particule fine au-dessus de Milan polluée ( vue d’autiste ).
Source: La tribune
On en sait un peu plus chaque jour sur les méthodes de propagation de ce foutu virus. Ainsi, au début, on nous disait qu’il avait le bon goût de ne pas se projeter au-delà d’un mètre cinquante, le fameux “social distancing” du postillon. Après, des experts ont affirmé qu’il était capable d’effectuer des bons de 7 à 8 mètres en profitant de gouttelettes éructées lors d’un éternuement. Enfin, d’autres scientifiques encore plus optimistes ont constaté qu’il pouvait se déplacer sur plusieurs kilomètres en s’accrochant à des particules fines emportées par le vent. Cela expliquerait la prolifération rapide dans la plaine du Pô italienne que l’on sait particulièrement polluée.
 
Qui se ressemble s’assemble et cela semble vrai aussi pour les saloperies.
Donc, Covid partirait à l’assaut des humains en chevauchant des particules toxiques produites par ces mêmes humains. Voilà qui mériterait une profonde réflexion philosophique…
Les véhicules du virus
VIROLOGIE
Un baril de poudre
(1) Source: Le Soir
C’est terrible ce que le confinement impose à notre pauvre pays. En avril, pour la première fois, la production de bière belge a chuté de 30%. Du jamais vu et du jamais bu. On peut craindre que la nation ne s'en relève pas.
Mais il convient de rester circonspect car il s’agit bien de la production et non de la consommation. Dès lors, il n’est pas impossible que cette dernière augmente. On sait que le confinement pousse à se tourner les pouces, or souvent, l’oisif a soif et a tendance à multiplier les petites mousses…
Une nation mise en bière ?
Dégats de l’homme sur la planète.
Dégats du virus sur les poumons.
Le premier bénéficiaire de la pandémie est évidemment le virus lui-même qui a pu se multiplier et qui a vu sa population croître de façon exponentielle, tout comme l’homme a pu le faire jusqu’ici. On est d’ailleurs frappé par la similitude des courbes démographiques des deux espèces et on se demande si l’analogie s’arrête-là connaissant les dégâts considérables que l’humain a infligé à son organisme hôte, la planète.
Ensuite, Il y a les vendeurs de masques, des bons et des mauvais ce qui vaut pour les marchands et leurs produits. Il y a hélas, les entreprises de pompes funèbres qui tirent leurs marrons du crématorium et font des affaires d’enfer. Et puis, il y a la grande distribution, la seule qui peut encore ouvrir ses portes. Profitant de cette concurrence déloyale et de la panique générale, elle a vu ses ventes progresser de 33% en 1 mois. De plus, elle a augmenté ses produits de 6,6%. C’est un vrai scandale de majorer les prix quand le volume des ventes croît déjà d’un tiers.
Mais nous savons qu’il n’y a pas de petits profits et que nous vivons dans un système merveilleux où l’opportunisme mercantile et la rationalité économique justifie tout, faisant fit des considérations morales et philosophiques quand ce n'est pas de la vie elle-même. Avons-nous voulu cette situation.? Oui sans doute, dans la mesure où on ne s'y est pas opposé. Alors, puisse le virus nous amener à réfléchir sur nos inepties passées. (1)
 
(1) La Libre et Le Soir: un article intéressant
A qui profite la crise ?
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Edgar le visionnaire
Rien n’est drôle en ces temps de crise et ceux qui échapperont au virus, s’ils ne l’étaient pas encore risquent bien de finir paranoïaques.
Avec cette manie de se laver les mains après chaque sortie et cette autre de désinfecter ses achats en revenant des courses, sans parler du port conseillé du masque et des gants, il y a de quoi devenir dingue. La protection et la prophylaxie virent à l’obsession quand ce n’est pas à la phobie. Mais le pire, malgré les élans de solidarité que la pandémie soulève, c’est sans doute la méfiance que chacun acquiert vis à vis de l’autre, le quidam suspect qu’on rencontre ou celui qui tousse dans le magasin. On fait 1, 2, voire 3 pas de côté quand on croise un individu, devenu patibulaire. C’est ça le vrai drame et peut-être qu’on mettra plus de temps à en guérir que du Covid-19.
PSYCHOLOGIE
Les Beatles
Source: Le Monde
- Sans commentaire -
Les Champs Elysées
IMAGES DU MONDE
Aujourd'hui
Hier
Les Beatles
Broadway
Le Michigan Stadium près de Détroit
La plage de Bondi Beach en Australie
Le ciel à Brussel South Charleroi Airport
Business “ as usual ”.
Source: Le Soir
Le rebond des bourses annonce aussi celui du virus.
Alors que la pandémie progresse toujours aux Etats Unis qui comptent le plus grand nombre de victimes et de covidiens déconfits, le 16 avril, Donald Trump lançait un plan de redémarrage de l'économie et appelait à la révolte contre le confinement.
A l’annonce de cette nouvelle, la bourse de New York a fait un grand bond de joie. Malgré l’épidémie et la contamination non contenue, le président semble bien décidé à renvoyer les travailleurs au front. C'est à croire que les cowboys n’ont pas vraiment évolué depuis la ruée vers l’or puisque la sommation demeure la même: c’est la bourse ou la vie.
 
NDLR. Ambassadeur de France aux Etats-Unis en 1936, Paul Claudel écrivait au sujet du kracht de 1929 à Wall Street.: si quelques financiers se jetaient par la fenêtre, je ne puis m’empêcher de croire que c’était dans l’espérance fallacieuse de rebondir.
“La bourse ou la vie” dans l’Ouest sauvage
(2) Source: Le Soir
Une belle bande de Pinocchio.
Depuis le début de la crise, nos prévenants gouvernants nous assurent que le port du masque est inutile pour la population parce qu'.il ne se justifie pas scientifiquement. Or, d'autres pays ont pris la décision inverse et même chez nous, des bourgmestres le préconisent. Il y aurait donc deux vérités.
En fait, il apparaît de plus en plus que la parole scientifique soit fonction des stocks existants et, s'il n'y a pas de stock, le masque n'est pas nécessaire. C’est inquiétant comme l'imprévoyance et stupide comme la mascarade. A ce compte-là, on est pas sorti des ennuis.
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NDLR. Il faut arrêter de prendre les gens pour des idiots. Ils sont capables de comprendre que le masque est bien utile mais que les stocks sont insuffisants
pour toute la population, et
qu'il y a eu des lacunes de
prévoyance et de gestion.
Bas les masques !
Ici, “casque” rime avec “masque”, il fallait y penser.
Source: CNEWS
La peur du gendarme est quelque chose que nous connaissons bien dans nos contrées. On se souviendra de cette époque où de faux combis et des agents de police en plastique grandeur nature, sévissaient au bord des routes. (.Voir nos photos ci-sessous.)
Il semblerait que l’effet de l’uniforme ne soit pas aussi efficace en Inde. Alors pour se faire respecter des inciviques, les forces de l'ordre doivent faire preuve d'imagination comme le prouve cet agent créatif qui a opté pour un look plus convaincant…
Quand la peur du gendarme ne suffit pas
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
(1) Source: Le Soir
Le 3 mars, Maggie déclarait qu’il ne fallait pas s’inquiéter et que l’épidémie n’était qu’une simple grippette (1). 11 jours plus tard, la pandémie était déclarée et le 18 à midi, tout le pays est confiné. Ajoutez à cela le non-renouvellement de 2 millions de masques détruits l’année dernière, et vous avez une idée des compétences et du savoir-faire de nos dirigeants, tant on sait depuis toujours que gouverner, c’est prévoir.
 
On ne comprend toujours pas que la Belgique soit un des pays ayant le plus de victimes par habitants alors que les autorités sanitaires développent de tels talents. C'est pourquoi, le 16 avril, devant les chiffres alarmants, Maggie a décidé de revoir la façon de comptabiliser les décès.(2). Voilà enfin une bonne idée car il y a sûrement de vrais et de faux morts.
... Et donner confiance
Le sport c’est mort
C’est une première dans l'histoire.: toutes les compétitions sportives sont annulées ou reportées. Et ce n’est pas par manque de balles mais par manque de bol.
Les fous de foot attendaient l’Euro 2020 comme le Messie. Les athlètes mettaient toute leur flamme dans les JO. Les fans de tennis piaffaient d’impatience en rêvant de Roland Garros. Les adeptes de la petite reine retenaient leur souffle avant la grande boucle. Et puis patatra, tout capote comme Truman. Quel époque.! Mais voyons le côté positif que diable. Cette année, nous n’aurons pas à nous farcir les commentaires de Rodrigo Beenkens.
SPORTS
> Photo parue dans Le Soir du 7 avril et qui n'est pas retouchée.
Mai 2020
Octobre 2016
En octobre 2016, nous menions déjà une action en faveur des caissières dont l’avenir n’était pas rose puisque leur job était concurrencé par le développement des nouvelles technologies (1).
Aujourd’hui, nous constatons qu’elles sont toujours là, fidèles au poste et sur la ligne de front face à l’horrible Covid. C'est pourquoi nous souhaitons réitérer notre soutien et nos remerciements à ces soldates de l’ombre.
 
NDLR. En ces temps de pandémie, on s’aperçoit que la caissière du Delhaize est plus utile que le CEO d’AB-Inbev. Alors, quand les économistes nous parlent de rémunérer le risque en actions, ils oublient l’action à risque si peu rémunérée du personnel des grandes surfaces, et que dire des infirmières…
 
(1) Source: Li Monde
Action de soutien aux caissières
Source: Doctissimo
Aïe, aïe, aïe, Sophie !
Même avec des gants, il ne faut pas
se toucher pas le visage.
 
Faut-il rappeler la politique du virus ? Peu importe que vous lui tendiez la main ou le gant, il prendra ce qu’il trouve. Et, en portant sa menotte gantée au visage, Sophie fait la sotte. En tout cas, elle ne semble pas avoir bien intégré les gestes barrières qui évitent la contamination.
 
Qui s’étonnera que la Belgique soit un des pays comptant le plus de victimes par habitants lorsque même les autorités s’autorisent de telles bêtises ?
Montrer l'exemple...
Des records battus en pagaille
Malgré le poison d’avril, le début du mois fut l’occasion de battre à nouveau des records de chaleur: 22,4 degrés le 5 et 24,1 le 8 avril à Uccle. Mais comme la grenouille dans une marmite qui chauffe, nous nous habituons à cette montée progressive en température.
Cela dit, avril 2020 nous a permis de franchir d’autres limites qu’on pensait inaccessibles. Le nombre de chômeurs temporaires grimpe à 1,25 million, le budget annonce un trou de 40 milliards et le PIB se paie une contraction de 8% pour l’année en cours. Le record toutes catégories confondues étant celui des victimes d’un maladie décédées en 30 jours. Ce qui, accessoirement, et nous l'avons dit plus haut, entraîne une hausse inédite du chiffre d’affaires des pauvres fossoyeurs. Oui, cette constatation est sordide et les vivants croient qu'on a pas de remords à l'évoquer mais c’est ainsi quand on gagne son pain sur le dos des morts ( dixit Brassens ).
MÉTÉO
Source 2: Le Soir
Des masques et des voiles
La polémique concernant le port du masque a éclipsé celle qui existait au sujet du voile.
A l’époque, la règle voulait qu’on puisse identifier et reconnaître le visage d’une personne. Voilà encore une mode qui a bien changé et on pourra toujours s’interroger.: que voile le masque et que masque le voile ?
Finalement, et c’est très dommage, il n’y a que les masques de carnaval qu’on aura pas vu.
MODE
Le “social distancing” concerne tout le monde, interdiction formelle de se toucher...
Et Dieu dans tout ça ?
Dimanche 5 avril, premier jour de réel printemps, tandis que je mettais mon linge à sécher au soleil, sur le coup d’onze heures, j’entendis sonner les cloches de l’église. Cette musique qui, d’habitude passe inaperçue, cette fois-ci, m’interpella et je pensai.: “.mais que devient Dieu en cette période de confinement.?.” Car enfin, les derniers fidèles ne peuvent plus se rendre à l’office comme autrefois. C’est inquiétant, car on sait que, comme pour tout, quand la pratique se perd, l’engouement et donc la foi disparaît également. Et, s’il y a bien eu un Avent, y aura-t-il un Après ?
C’est fou comme la situation amène à se poser des questions inhabituelles.
RELIGION
Source: Le Soir
2 prénoms sympathiques et asymptomatiques
Source 1: Le Soir
Voici Covid et Corona ou l’inverse, c’est difficile à dire.
A Raipur en Inde, de joyeux parents ont appelé leurs jumeaux Corona et Covid en souvenir du confinement, Corona pour la fille et Covid pour le garçon. C’est sympa et ça sonne bien. Et puis, ça nous change un peu des Brenda, Kelly, Donna et des Brandon Kevin, ou Dylan,… Les temps changent, les thèmes aussi.
Allez.! On souhaite longue vie aux tout nouveaux venus, en espérant que ce ne soit pas aussi au néfaste virus.
CARNET ROSE
Lippens, nous fiche son billet.
A côté des raisons bien connues liées à la richesse, soins de santé sans concession, hygiène impeccable, etc… il existe d’autres facteurs qui favorisent le nanti et le rendent moins vulnérable au virulent virus. Une lettre ouverte du CHU de Liège à l’attention de la première ministre faisait état d’un manque criant de matériel pour les soignants de première ligne. Le CHU n’ayant reçu que 1.038 masques de protection alors qu’une supérette de Knokke en a obtenu 4.000.
Evidemment, Knokke, la seule commune de Belgique qui ne lève pas d’impôt communal, n’est pas Schaerbeek et Lippens est Lippens. Lequel a promis de surcroit à tous les propriétaires de seconde résidence un chèque de 200 euros à valoir dans les commerces de la ville pour leur venir en aide.
Intéressant non ?
Pourquoi le nanti est-il favorisé face au virus ?
Le postillon du contaminé comme la pomme de Newton a une fâcheuse tendance à se diriger vers le bas où se situe naturellement les produits bas de gamme.
A côté des raisons bien connues liées à la précarité, absence de soins de santé, hygiène aléatoire, etc… il existe un autre facteur méconnu qui accable le défavorisé et le rend plus vulnérable au virulent virus. Ce fait oublié des études est pourtant indéniable puisque lié aux principes de physique élémentaire mérite d’être mis en évidence.
Nous savons depuis longtemps que dans les grandes surfaces, les produits de base les plus accessibles (.pour le défavorisé.) se situent dans le bas des rayons. Nous savons par ailleurs que même s’ils peuvent rester un moment en suspension dans l’air, les postillons contaminants ont une tendance toute naturelle (.loi de la pesanteur oblige.) à tomber et descendre vers le sol. On en déduit aisément que les produits les plus contaminés sont également à cet endroit.
Intéressant non ?
Pourquoi le pauvre est-il plus exposé au virus ?
L’homme est une grosse bête qui dans 95% des cas s’en remet à ses sens pour prendre des décisions et adopter une conduite. Depuis l’aube de l’humanité, l’ouïe, l’odorat, le toucher et la vue, lui ont permis de sauver sa peau comme pour d’autres animaux. Toutefois, lorsque le danger n'est plus détectable par les sens, il a du mal à l'appréhender par la raison. C’est ce qui explique, par exemple, l’attitude du climatosceptique qui, ne perçoit pas les dégradations en cours et refuse une réalité démontrée seulement par la science ainsi que tout changement de comportement. Idem pour l’Américain lambda moyen ou l’ado bêta de chez nous qui, n’apercevant pas les postillons ni les virus qui s’en servent comme vecteurs, ne voit pas le danger.
De la pandémie on aurait pu dire comme Edgar Morin “.attends.-.toi à l’.inattendu...” Nous serions tentés d’ajouter “....et tâche de voir l’.invisible.”
PHILOSOPHIE
Les séquelles d’un long confinement sur l’organisme ne sont pas encore connues mais des projections sérieuses nous permettent de vous présenter un aperçu des modifications physiologiques qu’il pourrait provoquer.
La principale transformation concerne les jambes qui s'atrophieraient par manque d’activités et d’exercices. A l'inverse, les yeux verraient leur volume augmenter, déformés par une sollicitation prolongée devant les écrans de tous types. Les conséquences sur le plan psychologique sont à peine imaginables et pour ne pas effrayer la population, nous nous garderons de les illustrer.
Les séquelles d’un confinement trop long
ACTUALITÉ
Source: Le Soir
EN BREF
Du virus en vrac (suite)
Le confiné Blaise Pascal
Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose,
qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.
LES MOTS DE LA FIN
“.Selon des analyses de données télécoms, les Belges passent 80% du temps dans leur commune.”
(Le soir du 28 mars)
 
Cela signifie aussi que nous sommes vachement bien surveillés avec nos innocents smartphones. Le mot smart qui signifie “.intelligent.” devrait d’ailleurs être remplacé par quelque chose de plus approprié comme “.nark.” qui veut dire mouchard. Un narkphone, voilà ce que c’est réellement.
Big Brother n’est plus de la fiction, on est suivi en temps réel et tous nos déplacements font l’objet d’un petit contrôle. Bien sûr, on nous dira que si on veut éviter le traçage et retrouver une forme de liberté non surveillée, il suffit de ne pas emporter son appareil. Oui, bien sûr, mais qui se sépare encore de son mouchard ?
On est quand même bien tracé !
BELGIQUE
EDITO
compteur gratuit
En avril ne te déconfine pas d’un poil,
en mai tu mettras les voiles… (peut-être).
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Pensez qu’il y a une cinquantaine d’années en ce joli mois, on se rassemblait par milliers sur les barricades et aujourd’hui, on se barricade au compte-gouttes chez soi. C’est dire si les temps ont bien changé. Ce 1er mai, il y aura 44 jours que nous sommes comme des pigeons et des convoyeurs en train d’attendre. C’est long comme un jour sans pain ou une soirée sans vin. Bref, ça confine à l'enfer.
Nous faisons l’expérience bien connue des prisonniers et des migrants en centre fermé, qui est celle de la privation de liberté. Mais c’est peut-être la conséquence d’avoir trop joué avec cette liberté quelque part. Là-bas, c'est le potage à la chauve-souris qui a viré au bouillon d’onze heures. Ici, les villes où nous avons transformé l’atmosphère en gaz moutarde, et partout, la planète qu'on a travesti en cocotte minute. En fait, les choses étaient déjà inscrites et la cata était en cours. Le virus nous a juste coupé l’air sous le nez. Pourvu qu'il nous incite à réfléchir pour concocter un monde moins stupide à l'avenir. En attendant, Li Monde espère vous désennuyer un peu en publiant de la lecture imagée. Confinés se le disent.
Une question toute naturelle
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Qui a dit que la nature était belle et généreuse.?.* Heu,… sans doute un être vivant d’avant le corona. Car enfin, quoi de plus naturel qu’un petit virus.?
On se rappellera qu’il y a quelques mois, les humains marchaient pour le climat, la biodiversité et la nature en péril. Il semble aujourd’hui que le péril ait changé de camp. Hélas, les rassemblements et les manifestations pour sauver l’humanité ne sont plus possibles. Est-ce la revanche de dame nature qui, manifestement pour le coup, ne supporte plus les vieux ?
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* George Sand.
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Le SOS de l’OMS
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Selon un rapport de l’OMS du 4 avril, les personnes précarisées sont susceptibles de continuer à transmettre le virus beaucoup plus que les autres. Sans être grand clerc, ni scientifique à l’OMS, la chose semble évidente. Et puis quoi.? On les abat.? Ou on s’interroge sur la nécessité de reconsidérer la réalité sociale pour le bien être de tous.?
 
“Homes tristes homes”
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Hier, de preux financiers, entreprises et media conseillaient d’investir dans les homes et résidences pour seniors, un secteur en pleine croissance, promis à un bel avenir..(1). Comme toujours, les financiers ne sont pas les payeurs et aujourd’hui, tandis que les maisons de repos passent en mode de repos éternel, on se demande si ces mentors ont encore le droit de conseiller autrui et si on se remettra un jour à les croire.
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(1) Moneystore - Skyline Europe - Aedifica - Le Soir - RTBF et bien d'autres...
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C’est à espérer
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Comme le disait pertinemment un quidam “on va tous mûrir”.
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Une pensée pour les pauvres Belges
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Pensera-t-on un instant à tous ces pauvres belges qui possèdent une seconde résidence en Espagne à défaut d'y avoir un château. C'est pas demain qu'ils reverront leur villa dans ce pays de villégiature dévasté et aux frontières cadenassées.
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Covid et moi
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Covid et moi, ça ne marchera pas. Ça ne peut pas coller entre nous puisque tout nous sépare; cet abruti ne supporte pas l’alcool.
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Le confinement en question
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On apprend qu’une centaine de marins sont contaminés sur un porte-avion américain en plein océan pacifique ainsi que des sous-mariniers russes du côté de Mourmansk. En terme de confinement et d’isolement, on ne pouvait pourtant pas faire beaucoup mieux. On se demande quand même, si, comme les dirigeants chinois, les autorités occidentales nous disent bien toute la vérité et rien que la vérité.
 
Demain peut-être
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On ne l’a pas encore entendu celle-là mais ça pourrait bien venir, comme avec certains étrangers: “ Hé ! sale infecté retourne chez toi ! ”
 
On ne pense pas à tout le monde
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Dans leurs conseils prodigués à la population, nos bons et bonnes ministres n’ont pas songé à tous les cas de figure, ni à toutes ces personnes déjà durement frappées par les affres de la vie. Ainsi, dernièrement, croisant un pauvre Softenon, je fus pris d’une question angoissante.: “.mais bon Dieu, comment fait-il, lui, pour éternuer dans son coude.? ”
Dans le même esprit, un de nos lecteur s'interroge à juste titre: “.et l'aveugle, comment peut-il observer le mètre cinquante du social distancing ?.”
 
Fume, c'est tout bon
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Selon un article du Monde, il semble que la nicotine ait un effet protecteur contre le Covid-19 puisque seulement 5% des fumeurs en sont atteints. C'est une bonne nouvelle pour les accrocs au tabac, une moins bonne pour les autres. Mais c’est peut-être encore un coup des cigarettiers, allez savoir. 
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Le Monde
 
Le cas du chat
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Je crois que le doyen du quartier doit être ce vieux chat qui me rend parfois visite pour obtenir un peu de lait car il n'a plus de dents pour des croquettes. S’il existait des béquilles pour félidés, il en aurait certainement 2 ou 3. Il est tellement vieux que l’autre jour, je lui ai conseillé de rester bien confiné chez lui, que c’était dangereux de sortir… il m’a répondu que chez lui, c’était dehors. Hé oui, et il y en a d’autres dans son cas.
 
En vérité je vous le dis
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N’en déplaise à certains, les faits finissent toujours par établir la vérité en confirmant certaines hypothèses. Et aujourd’hui, il en est une qui ne fait plus aucun doute: c’était mieux avant.
Mai 2020