SPORTS
Comme toujours, les mélanges ne sont pas du meilleur goût ni du plus bel effet, qu'il s'agisse d'alcool ou d'époque. (Tableau original de Karel Jongelinghs, Anvers 1871.)
La machine volante de Ryanair fendant l'air.
Le 22 juin 2020, sur le coup de 11h47, j’aperçus comme aux plus belles heures de l’Aéropostale, un Boeing 737- 800 de Ryanair fendant l’air. Un événement qui, soit dit en volant, est devenu aussi rare que le passage de la comète de Halley dont le dernier remonte à 1986.
La machine volante se dirigeait au cap sud-sud ouest en direction du pays noir…
N’ayant pas entendu de grand “boum” ni observé de lueur anormale à l’horizon, j’ai supposé que l’aéroplane s’était posé corps et biens sur le tarmac totalement désaffecté et désinfecté de Brussels South Charleroi Airport.
Quoique le bon déroulement du vol m’ait agréé, j’espère néanmoins pour nos fragiles ouïes, qu’il s’agissait d’un cas isolé et que le retour de ces charters de charretiers sera postposé aux calendes grecques ou mieux encore, aux calendes covidiennes dont les termes (lexical et temporel) n’existent même pas encore.
“Maman, j’ai vu une machine volante!”
Dans les piscines, on retrouve le sourire avec l'aide de l'imagination.
Si les maisons closes restent closes et boivent la tasse, les piscines quant à elles sont aux anges. Le 24 juin dernier dans un climat caniculaire, le CNS qui n’en était pas à sa première surprise party, et malgré les recommandations en cours, a décidé d’assouplir ses mesures en faisant de nouvelles bulles dans les piscines. Celles-ci pourront rouvrir leurs portes et leurs cabines dès le 1er juillet, qui est aussi le premier jour des vacances. Mais oui bien sûr, et comment pouvait-il en être autrement?
Comme toujours et comme presque partout, le port du masque n'est pas obligatoire mais il est néanmoins très chaudement recommandé.
Précisons que le CNS n’a formulé aucune consigne en ce qui concerne l'utilisation du tuba.
Les piscines sortent la tête de l'eau
Panique à la barre
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“.Ne pas confondre rapidité et précipitation, vitesse et empressement, hâte et diligence, impatience et célérité.”. Ceci dit, on est quand même très étonné de l'allure à laquelle les choses ont évolué. En l’espace de quelques jours, nous sommes passés de la peur paranoïaque induite par des recommandations gouvernementales alarmantes, à l’emballement déconcertant d’un déconfinement enrobés de propos rassurants. Un peu comme si les urgences de la santé avaient cédé le pas aux impératifs de l’économie aux abois.
On déconfine à cent à l’heure. On remet les voitures sur les routes, les TGV sur les rails et les avions dans leurs couloirs aériens. Se serait-on trompé de scénario? On nous aurait raconté des bobards qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Ça aussi, il faudra qu’on nous l’explique et le plus vite possible, s’il vous plaît.
Il semble que le maître mot de toute cette histoire soit la panique. Il y eut celle bien compréhensible de la santé publique et de ses services en déroute. Il y a aujourd’hui celle un peu répréhensible de l’économie sur la voie de la banqueroute.
Quand tout va bien, qu’il fait beau temps, on navigue aisément sur une mer d’huile. Mais quand la tempête fait rage, qu'.une première vague submerge le navire, on plonge vite dans le chaos et le désordre. Or depuis toujours, nous savons (sans gel) que gouverner, c’est prévoir. Il nous appartiendra à l'avenir et donc pour la 2ème vague d'avoir à la barre des responsables sachant gouverner et prévoir en toute sérénité.
Pétrozone
Amazone
Respirer ou consommer, faudra-t-il choisir ?
CLIMAT
C’est encore une histoire de poumons attaqués et malades, ceux de la planète, preuve s'il en est que l'homme est bien un virus pour elle.
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Cela fait longtemps que nous payons grassement les pays producteurs de pétrole pour qu’ils nous fournissent l'or noir qui nous est nécessaire et sans lequel la civilisation que nous connaissons n'existerait pas. Alors, pourquoi ne ferait-on pas de même pour les Etats ou régions qui capturent le CO2 et nous procurent l’oxygène dont nous avons un besoin vital.? Le pétrole et l’oxygène sont deux produits, cadeaux offerts par la nature. Pour quelle raison l’un serait-il monnayable et l’autre gratuit.? Le plus drôle étant qu'à ce jour, nous ne payons que le produit toxique et que sans le comburant, le carburant ne sert à rien.
Entre les pays producteurs, les consommateurs et l’Amazonie, il existe un fil conducteur, celui du CO2 généré par le pétrole. Et, plutôt que de condamner simplement sa déforestation que certains pratiquent pour leur développement économique comme d’autres vendent leurs barils, il conviendrait peut-être que nous subvenions financièrement à son entretien et à sa restauration. Bref, qu'on paye l'oxygène comme le pétrole. Parce qu’un jour, on s'apercevra que respirer passe avant le plaisir de consommer, rouler, voyager, etc…
La maison communale de Sombreffe avec ses beaux drapeaux.
LA VIE DES RÉGIONS
Le 20 avril dernier, il y a donc plus de 2 mois, le collège communal de Sombreffe décidait lors d'un conseil extraordinaire, d’acheter 9.000 masques pour protéger la population...
Heureusement que l’épidémie aujourd'hui se termine car les masques n’ont toujours pas montré le bout de leur nez. A l’heure où nous écrivons ces lignes, on attend encore les 9.000 protections obsolètes qui, on l’espère, trouveront un peu d’utilité lors d'une seconde vague.
Précisons que l'entité de Sombreffe ne respecte pas le “communal distancing” de 15 kilomètres par rapport à la ville de Namur dont l’escargot est le symbole et le symptôme. Elle est donc probablement contaminée par le même gastéropode. Voilà pourquoi, ici plus qu’ailleurs, on a tout le temps de passer de vie à trépas.
Une réactivité communale hors du commun
De quel facteur dépendez-vous ?
SANTÉ
En plus des facteurs traditionnels qui ont connu un surcroît de travail en raison du confinement, l’épidémie du coronavirus a mis en lumière 3 facteurs déterminants: le facteur âge, le facteur génétique et le facteur chance. Merci La Poste.
 
Pour le premier facteur, et dans l’ordre croissant du risque, il y a le vieux, l’ancêtre, le gâteux, le croulant et puis bien sûr, le pensionnaire de la maison de repos qui tient le pompom.
Pour le deuxième facteur, nous trouvons tous les comorbides encore vivants, c’est-à-dire le cordial cardiaque, l'indemne coronarien, les deux diabétiques, et les gros, les joufflus, les obèses,…
Le troisième facteur rassemble les veinards, les chançards et les cocus.
 
Il va sans dire que nous dépendons tous de l’un ou l’autre facteur. Mais Li Monde préconise de se ranger aux côtés du facteur chance, c’est plus sûr.
Les 3 facteurs déterminants de l’épidémie
Et avec sa manie de tweeter sans cesse, aujourd’hui, on sait pourquoi Trump de veut pas porter de masque.
Maintenant, on comprend mieux que la communication de Benalla avec l’Elysée
ne fonctionnait pas bien.
Ben oui Marc, ce n’est pas parce qu’on est connu un jour on qu’on est reconnu toujours.
TECHNOLOGIE
Il existe aujourd’hui des smartphones équipés de la reconnaissance faciale qui fonctionnent uniquement s’ils peuvent identifier le visage de leur propriétaire. Jusqu’à présent, c’était plutôt l’inverse puisque c’était le propriétaire qui reconnaissait son appareil et l’allumait sans problème.
Mais nous avons quitté volontairement la simplicité pour des stratégies complexes avec leur lot d’ignorance accrue, d’incompréhension induite, et de stress ajouté. Cette technologie ne mériterait pas l’ombre d’un regard en coin si elle n’était à l’origine d’une polémique amusante qui ne pouvait se produire qu’en ces temps cocasses où le port du masque est parfois obligatoire comme dans les transports en commun. Ainsi, l’éminent virologue Marc Van Ranst, ardent défenseur de la protection bucco-nasale fut photographié dans un bus avec son masque abaissé. Il n’a pas nié les faits en précisant que c’était nécessaire pour que son appareil le reconnaisse et daigne fonctionner (1). 
En ces temps de pandémie, on oubliera donc le pseudo progrès que constitue la reconnaissance faciale destinée à empêcher le vol des objets alors qu'un un petit virus invisible peut vous voler la vie.
 
NDLR. C’est clair, comment voulez-vous qu’un pauvre smartphone reconnaisse son propriétaire s’il est masqué? La solution serait d’avoir une application qui identifie même les personnes qui n’ont plus toute leur tête. Mais nul doute que par nécessité, cela viendra rapidement dans le monde que nous connaissons.
La reconnaissance faciale au temps du masque
(1) Source: Le Soir
Source: Contrepoints
Et en plus, elles sont très moches comme toujours.
Un geste de reconnaissance de l’Etat français à l’égard de son personnel soignant durant la crise du Covid-19 est l’attribution d’une médaille, comme celle qui fut créée au 19.ème siècle et qui récompensait déjà l’engagement des personnes face aux épidémies.
On savait la France en retard sur le reste du monde dans bien des domaines avec ses protocoles archaïques, ses privilèges périmés, ses noblions poussiéreux, et son administration centralisée d’un autre âge. Mais là, on comprend mieux les conflits sociaux successifs qu’elle se paie depuis des années. Une médaille, non mais de qui se moque-t-on.! Il y a vraiment de quoi redescendre dans la rue.
Les médailles surannées d’un Etat archaïque
SOCIÉTÉ
Il y a ceux qui débloquaient sérieusement depuis longtemps
et depuis peu, il y a ceux
qui déboulonnent les icônes,
qui destituent les statues,
qui tarabustent les bustes,
qui décapitent les cariatides,
qui défigurent les sculptures,
et qui saccagent les images.
Se venger sur les choses ne fait pas une cause
et n’a aucun sens si on y pense.
Celui qui veut la vertu et que justice soit rendue
doit s’en prendre au problème et non à ses emblèmes.
 
Les pulsions agressives ont-elles été bridées trop longtemps et le soudain déconfinement serait-il responsable de leur libération destructrice? Il est inquiétant de penser qu’on pourrait regretter ce bon vieux temps où les parcs avec leurs bronzes et leurs marbres étaient interdits d’accès.
Mais au-delà des réactions d’humeur et du moment, il y a sans doute une réalité plus profonde qui se fait jour avec cette histoire sur l’Histoire. Et peut-être que l’esquisse de Xavier Gorce avec ses “Indégivrables” est la meilleur des explications: “A défaut de savoir dessiner le futur, effaçons le passé.”
Ça débloque et ça déboulonne
ACTUALITÉ
Comme Coluche dans le passé, Jean-Marie Bigard a récemment retiré sa candidature à l'Elysée. Il s'est rendu compte qu'il y avait déjà un grand guignol qui occupait le poste et qu'il ne pouvait pas faire mieux.
“ Mes chers cons patriotes... ”
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Suite à la dernière intervention télévisée de Macron le 14 juin, on se demande si le symptôme ultime du Covid-19 n’est pas l’amnésie ou a cécité. Pour oser déclarer sans masque et sans baisser les yeux que “Nous pouvons être fiers de ce qui été fait et de notre pays”, il faut être d’une mauvaise foi crasse, aveugle ou avoir perdu complètement la mémoire. Souvenons-nous du début de la crise où tout manquait depuis l’écovillon jusqu'au test en passant par le masque.
Il serait préférable que le président soit une victime du coronavirus car on pardonne beaucoup de choses aux personnes malades. Hélas, vu son jeune âge (43 printemps), il y a peu de chance que ce soit le cas et on ne tolère plus rien de ceux qui nous racontent des salades.
 
NDLR. Au delà de cette réalité franco-française, la crise du corona a montré que les autorités prennent très souvent les citoyens pour des imbéciles. Les élus étant les dignes représentants de la nation et de ses électeurs, il est certain que le constat est réversible, et que l’imbécilité a fatalement contaminé le sommet de la pyramide.
La cécité, symptôme ultime du virus ?
Mathématiquement, c'est correct, il n’y a rien à redire à cette démonstration. Nos ministres ne doivent donc pas s'inquiéter si ne nombre de masques livrés ne correspond pas à celui de la commande.
Depuis le premier jour de la crise, nous avons assisté à une merveilleuse saga au sujet des masques de protection. Qu’il s’agisse de leur type, de leur conformité, de leur efficacité et même de leur utilité controversée au début de l'aventure quoi qu'ils ne pouvaient pas faire de tort mais ils n'étaient pas obligatoires tant il est difficile d'obliger à quelque chose qui n'existe pas encore...
On aura tout entendu et son contraire à leur sujet sans doute parce qu’il s’agit de masques et non de boules Quies. Ne parlons pas de leur commande et des délais de livraison où l’entendement a fini par s'égarer chez tout le monde, y compris chez nos ministres. On nous rapporte que, parmi les masques eux-mêmes, certains auraient perdus le fil et se seraient retrouvés dans la nature sans jamais arriver à destination.
Enfin, on s’étonne qu’une commande de deux millions de masques n'en procure qu’un million à la réception. Mais il n’y a rien de sorcier là-dedans. Nos experts le prouvent par A.+.B grâce à la démonstration ci-contre réalisée à l'attention de nos ministres responsables.
C’est pas sorcier: la saga des masques expliquée aux ministres
PRINCIPE DE PRÉCAUTION ( POUR NOUS ET POUR LES AUTRES MAIS SURTOUT POUR NOUS.)
MODE & LIFESTYLE
Hélas, Li Monde ne connaît rien aux réalités féminines mais il se dit que porter du rouge à lèvres avec un masque par dessus, cela doit quand même poser quelques problèmes.
Et puis, à la réflexion, mettre du rouge si on le cache avec un masque n’a aucun sens et ne peut être que l'acte irréfléchi d’une personne légèrement perturbée ou déjà bien contaminée. Donc, nous allons arrêter de nous tracasser et clôturer cet article ici.
Le rouge et le masque
Nous suivons l’actualité covidienne de très près mais à ce jour, nous n’avons encore aucune information concernant le déconfinement des maisons closes toujours en mode de repos. C’est regrettable et nous sommes inquiets pour les pauvres péripatéticiennes auxquelles on a retiré le gain de la couche. Car même si ces vaches de bourgeois les appellent des filles de joie, c'est plus tous les jours qu'elles racolent, alors qu'elles exercent un métier de première ligne difficile qui mérite notre bienveillance. De plus, une travailleuse dans sa vitrine n’émarge pas à la sécu et nous épargne un surcroît d’impôts. Nous ne savons même pas si celles qui font la courte échelle pour monter au 7ème ciel peuvent bénéficier du droit passerelle...
 
Nous compatissons aussi mais dans une moindre mesure, au désagrément subi par les clients privés de leurs habitudes de consommation et qui font vivre le métier, ce qui est valable pour tous les commerces. Enfin, comme nous l'avons constaté avec l'horeca, le déconfinement varie sensiblement d’un secteur à l’autre. Et malheureusement, il est beaucoup plus facile de respecter la distance sociale d’ 1 mètre 50 dans les magasins de bricolage que dans ceux du racolage.
MÉTÉO
Alors que mai avait été caniculaire et qu’en ayant le Covid sur le dos, on peut dire qu’on a eu chaud, avec juin, nous avons retrouvé des normales saisonnières à tous niveaux. Tant les températures et les précipitations que les décès par contamination furent d’une conformité et d’une banalité sans nom. Rien n’est venu troublé le ronronnement tranquille du temps, ce qui est étonnant pour le mois de la guigne.
Certes, avec l’apaisement sur le plan pandémique, on a retrouvé les invectives traditionnelles et les petits combats de coq des chefs de partis se prenant le bec, comme toujours, pour des queues de cerises, mais là aussi, c’est bien de saison.
Enfin, à l’heure du déconfinement franc et massif qui s’opère actuellement avant la seconde vague, nous sommes autorisés à retourner à la mer pour les vacances, à nous allonger bêtement sur la plage et à allonger les deniers dans les cafés et les caboulots qui ont contaminé les digues depuis belle lurette. Car en date du 8 juin, soit deux jours après le débarquement, l’horeca a rouvert.
Nous ne crierons pas Eureka.! puisque, malgré le Covid qui aurait du nous faire gamberger et modifier un peu nos comportements, il faut bien constater, hélas, que rien n’a changé sous le soleil.
Juin fut d'une cruelle banalité
Donald et Sleepy Joe. L'un des deux sera président pour autant qu'il vive encore en novembre.
On se rapproche à grand pas des élections présidentielles américaines et avec le copain Trump, on s’inquiète de la tournure que pourrait prendre le monde en cas de réélection. Si on pouvait choisir, on préfèrerait encore une seconde vague du coronavirus plutôt qu’un second mandat de Donald. Mais voilà, on ne choisit pas, ce sont les Américains qui votent.
Par ailleurs et plus fondamentalement, il est consternant de constater que nous avons à faire à deux prétendants à la présidence qui, vu leur âge, sont aussi de sérieux candidats au Covid-19. La vieille casserole Trump avoue 74 bougies et le vieux fourneau Biden 78. Voilà tout ce que les Etats Unis ont à offrir à une population qui semble avoir abandonné la relève politique et ne laisse que des ancêtres pour s’occuper de son avenir. Elle ne devra venir se plaindre en novembre prochain.
USA: les vétérans de la guerre présidentielle
s’interroger sur cette façon de vivre et se dire qu’elle est nuisible comme l’est un jeu délétère que pratiqueraient des individus inconscients des priorités vitales.
 
Une autre question qu'elle suscite se pose à l’attention des penseurs et des organisations qui font du social leur cheval de bataille, et qui ont un mal fou à gagner leur combat. Non que leur travail ne soit pas utile mais il semble que, bien plus que les discours et les bonnes intentions dont l’enfer est pavé, rien ne remplace un bon coup de semonce, un vrai coup dur qui touche l’humanité entière et qui resserre les liens que nous avons tous en commun.
D’un côté, cette éventualité fait réfléchir et fait même froid dans le dos si certains voulaient, coûte que coûte, arriver à leurs fins.
De l’autre, la baffe, ou plutôt, la torgnole climatique que nous allons bientôt prendre pourrait aussi ramener un peu d’humanité sur cette terre plus proche de l’enfer que du paradis.
SOCIOMANIE
Indéniablement, la crise covidienne a ressuscité des sentiments que nous pensions enterrés pour de bon. Grâce à elle, nous avons retrouvé de la bienveillance et de l’attention à l’égard des autres, de la compassion pour les plus faibles et parfois même de la fraternité pour des congénères que nous jugions un peu cons très souvent. Pour tout dire, on en était presqu’à céder la priorité de droite dans le village. Loin du loup que la société avait développé en nous, l’homme est soudain devenu un agneau pour l’homme, le temps d’une épidémie, sans doute.
Le “socioman” attentif aux comportements humains, sera frappé par le fait que cette palingénésie d’humanité et d’humanisme se produit à un moment précis qui nous rappelle et insiste sur le fait que nous sommes tous mortels.
Depuis longtemps la société en voie de surpopulation qui finit par manquer d’espace vital, dresse les individus les uns contre les autres par la mise en concurrence, l’image de soi, la hiérarchie sociale, etc… Avec la pandémie que nous connaissons, on peut ................
Petite réflexion épidermique sur une époque épidémique
N'oublions pas les gestes barrières...
L'homme n'est plus seulement un loup pour l'homme, il est aussi devenu un virus pour la planète.
PROSPECTIVE
On en pensera ce qu’on veut mais du point de vue de l’intelligence adaptative, l’homme et le virus se valent et se ressemblent, au point qu’on se demande s’ils n’ont pas une génétique et un ancêtre communs. Cela semble évident tant ils parviennent tous les deux à détériorer l’organisme hôte qui leur permet de vivre et prospérer, et ce faisant ils finissent par s’auto-détruire.
L’homme n’est plus seulement un loup pour l’homme, il est aussi devenu un virus pour la planète. Mais par rapport au virus classique nous avons, peut-être, une petite compétence supplémentaire qui est la capacité à anticiper les choses et à imaginer l’avenir. Si nous ne profitons pas de cet avantage, nous finirons sans doute comme lui, dans le Pandémonium de l’autodestruction nécessaire.
 
NDLR. Pour la bonne compréhension de cet article, nous signalons que le Pandémonium et la pandémie n’ont absolument rien en commun malgré un grand nombre de lettres similaires.
Intelligence virale et intelligence vitale
Accessoirement, n'oublions pas non plus le geste d'Alain Barrière qui a cassé sa pipe le 18 décembre 2019, juste avant la pandémie et qui est donc immunisé mais qui n'a pu goûter au plaisir du masque.
La Poste et le 112 ont eu fort à faire ces derniers temps. Pendant le confinement, le nombre de consommateurs passant leurs commandes en ligne a augmenté considérablement donnant un surcroît de travail aux services postaux. Durant la même période, le nombre des malades infectés par le Covid et embarqués à l’hôpital a explosé lui aussi, sollicitant les services de secours comme jamais. Profitant des opportunités de la pandémie, La Poste et le 112 ont donc décidé d’unir leurs efforts dans une synergie commune, la première en apportant les colis avec soin et la seconde en emportant les contaminés, également avec soin.
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NDLR: Il s'agit d'une excellente initiative car il est grand temps que les personnes retrouvent une attention au moins équivalente à celle des objets.
La Poste et le 112 unissent leurs efforts
Pour la marche, il y a quelque chose de bénéfique qui, dans un raccourci surprenant, passe directement des pieds à la tête, mais quoi ?
Montaigne disait: " Mon esprit ne va, si mes jambes ne l’agitent ".
En cette période de disette sportive, il faut peut-être revenir aux activités de base, accessibles à tous et notamment à celle qui consiste à mettre un pied devant l’autre, j’ai nommé la marche. Car, plus qu’on de ne pense, cette action simple qui déplace son homme et sa femme depuis l'aube des temps possède des vertus insoupçonnées.
Exemple, lorsque je vais marcher une heure, je rentre chez moi avec une idée ou un article presque (bien) abouti.
La chose est impensable lorsque j’effectue une balade en vélo, comme si le fait d’être à cheval sur une technique ou une technologie quelconque rendait impossible toute forme de réflexion. Cette question mériterait qu’on l’aborde plus sérieusement tant la technologie a envahit notre quotidien.
Et puis, je ne suis pas le seul à être concerné par cette réalité. Il suffit d’écouter les plus grands coureurs cyclistes quand on les interviewe pour se rendre compte que leur Q.I est bien inférieur à celui d’un simple marcheur.
Les bienfaits de la marche
IMPORTANT.:
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Nous n’accepterons pas le mot “Messie” déjà utilisé par ailleurs et qu’on attend toujours, ce serait trop simple. Les autres propositions sont à soumettre à la rédaction de Li Monde avant l’apparition du traitement. Il n’y a donc pas d’urgence.
S'.il arrive un jour, autant l'appeler correctement.
Depuis le début de la crise, nous avons délaissé la problématique du traitement qu’il soit médicamenteux ou vaccinal. Mais comme on nous a dit que ça prendrait des plombes ou même qu’il n’existerait jamais, il n’y avait aucune urgence à traité le sujet. Aujourd’hui que l’épidémie baisse en intensité, on peut aborder la question sereinement.
Ainsi, il serait intéressant de s’accorder sur l’appellation qu’on choisira pour nommer le traitement. On constate avec intérêt que les noms trop compliqués tels que l’Hydrochloroquine, l’Azithromycine, le Remdesivir, ne marchent pas. Tous ces substantifs à coucher dehors n’éradiquent pas le virus, la complexité ne soigne donc pas la maladie. A l’inverse, l’Aspirine, le Contramal, le Viagra, les noms simples et évocateurs fonctionnent à merveille dans leur domaine respectif.
C’est pourquoi, nous lançons un grand concours d’intérêt général destiné à trouver le nom du Messie, de ce fameux traitement qui sauvera l’humanité. Plutôt que de glander inutilement, l’occasion vous est donnée de faire œuvre utile et qui sait, d’acquérir peut-être une notoriété comparable à celle d’un grand virologue. Alors, à vos tablettes et à vos neurones s’il vous en reste.
Participez à notre grand concours Médecine & Santé:
“En attendant le Messie”
PEOPLE
Selon le Colonel Thierry Pirenne, la princesse sera une élève comme les autres. Et moi, je suis le soldat Ryan.
En raison de l’actualité épidémique, des limitations de baignades et des ukases des bourgmestres de la Côte, nous n’aurons pas droit à “.Martine à la mer.”. Mais, heureusement, nous pouvons raconter “.Elisabeth à l’école militaire.”.
On se souvient que lors de son 18.ème anniversaire en ocobre dernier, la princesse de Belgique avait déclaré solennellement.: “.le pays peut compter sur moi.” (1). Hé bien voilà qu’elle récidive en s’inscrivant maintenant à l’école royale militaire qu’elle intègrera le 31 août prochain… Mais enfin Bebeth, on ne t’en demande pas tant.!
 
Ah là là, encore un symptôme caché du virus, sans doute. Ça ne finira donc jamais.
 
(1) Li Monde
Elisabeth à l’école militaire
Source: RTL INFO
( SUITE )
C’est bien triste, chaussée de Charleroi à Sombreffe, les vitrines sont désespérément vides comme les saloons désertés du Far West et nul ne sait quand elles seront à nouveau pleines.
Maisons closes, maisons de repos ?
Le trikini et le bikini masculin existe en bleu azur et turquoise.
On arrête pas de nous dire qu’il faut absolument sauver la saison touristique qui permettra aussi d’envoyer une bouée de secours à notre économie en péril.
Li Monde, ardent défenseur, de cette mamelle nourricière qu’est l’économie, propose de réouvrir toutes les plages avec à une innovation qui touche à la fois à la mode et à la santé. Il s’agit du trikini, une évolution naturelle du bikini en période covidienne. C’est beau, c’est bon et c’est barrière. De quoi rassurer tout le monde de l’estran aux dunes et de Knokke-Heist à Saint-Tropez.
Le trikini conviendra à toutes celles qui, l'été, se transforment en carpette sur le sable brûlant. Quant aux hommes, il pourront enfin goûter aux joies du bikini.
Les amateurs de balades en montagne ne pourront pas vraiment profiter de la nouveauté mais la-haut, l'air est pur, les concentrations humaines et virales y sont fortement réduites et les nouveaux maillots ne sont d’aucune utilité.
Pour sauver la saison touristique et l'économie
Edouard à la barre et Phil à l'asile.
Source: 24heures.ch
Avec les avancées du déconfinement, on s’aperçoit que le coronavirus a quand même fait de sérieux dégâts, non seulement sur les poumons d’une partie de la population mais aussi sur les cerveaux des représentants de la nation. Ainsi, le 28 mai dernier, le premier ministre français Edouard Philippe qui n’a déjà plus toute sa barbe, témoignait manifestement qu’il n’avait plus toute sa tête. Lors d’une allocution télévisée sur de nouvelles mesures de déconfinement, le locataire de Matignon n’avait aucun problème à déclarer.:
“.La liberté va redevenir la règle et l’.interdiction, l’.exception.”
Pour oser ce genre de propos, il faut être gravement diminué par une maladie inquiétante ou ne rien entendre à ce qu’est vraiment la liberté.
France: on déconfine et on déconne à fond
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
CONSO (.ON EST DES PIGEONS.)
Il fallait s’y attendre, la consommation d’alcool a augmenté significativement pendant le confinement au point que certaines enseignes n’ont pas souhaité communiquer sur la progression de leur ventes (on parle de 30% dans certains cas). Ce changement de comportement citoyen est assez compréhensible dans une période d’angoisse et de glandouille obligée où on ne peut sortir que pour faire ses courses et où la prohibition sur l'alcool n’a pas été décrétée.
On y pense pas mais le revers de la médaille ou plutôt son avers, c’est que l’épidémie a été rapidement maîtrisée, le virus ne supportant pas du tout les liquides alcoolisés.
A quelque chose malheur est bon et d’une certaine façon, pour préserver les poumons, on a un peu détérioré les foies.
Signalons enfin pour être complet que cette augmentation notoire s’est faite principalement sous forme de bière, de vin et de gel.
Bacchus a fait des disciples
Avec juin mais sans joie, nous avons rempli notre déclaration d’impôts comme chaque année depuis des lustres. Et, malgré tout ce temps, une question de comptabilité nous interpelle et reste sans réponse. La question est la suivante et concerne plus spécifiquement les sociétés de taille respectable qui sont en général anonymes (entendons-nous, seule la taille est respectable).
Alors, pourquoi dans les bilans comptables, les salaires qu’on paye aux travailleurs sont rangés dans la colonne des coûts, alors que les dividendes qu’on verse aux actionnaires n’y figurent pas? (1)
C’est un vrai sujet puisque dans les deux cas, les sommes quittent l’entreprise et ne sont plus disponibles, sauf à les réinjecter. La crise récente qui compromet la survie de certaines sociétés oblige leur direction à annuler le versement de dividendes aux actionnaires. Cette décision montre bien qu’il s’agit d’une charge. Alors pourquoi ce distinguo qui existe depuis toujours?
Il est certain que si nous appelions un chat un chat, c’est-à-dire, un coût un coût, la réalité de l’économie en serait modifiée. Le travailleur ne serait plus le seul à être montré du doigt sous prétexte qu’il grève les comptes de l’entreprise. Alors, pour son bien, si on souhaite sa pérennité, il est grand temps de ramener un peu de vérité et d'équilibre dans le monde obscur de notre économie.
 
(1) Compta-facile.com: “Dans tous les cas, un dividende ne constitue jamais une charge dans les comptes de la société distributrice”.
Appelons un coût un coût
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
On ne les avait plus vu ni entendu. Mais si le virus ne fait plus parler de lui, il est à craindre que les vieux rustres et les jeunes blancs becs ressortent le bac à sable et retrouvent la parole.
Le chambardement du Covid-19 a eu le grand mérite d’enterrer pour un temps nos politiciens avec leurs discours et leurs disputes de bac à sable. Par bonheur, on ne les plus entendu en ces temps où l’essentiel, c’est-a-dire, la vie était en question et cela en dit long.
Hélas, il ne faut pas espérer qu'en retrouvant les conditions d’avant crise, leur attitude change d’une virgule tant les comportements sont ancrés dans des habitudes et les certitudes acquises. C’est comme si on demandait à De Brigode d’être moins condescendant, à Marine Le Pen de quitter le F.N. ou à Trump de ne plus tweeter. Il y a des possibilités dont il vaut mieux se départir car il y a des choses qui n’arriveront pas même si on les souhaite de tout cœur. Et parfois, il n’y a que l’extinction qui puisse résoudre le problème comme nous l’espérons en ce qui concerne le virus.
 
Enfin, la pandémie avec sa panoplie de virologues nous apprend pour l’avenir qui redeviendra fatalement climatique, que lorsque le danger commence à nous toucher vraiment, on écoute très bien les scientifiques.
Politique et pandémie
EN BREF
Virus en vrac (suite)
Li Monde
La vie? Dans la mesure où il faut s’en séparer un jour,  mieux vaut ne pas trop s’y attacher.
Et en cela, les mauvais moments sont une aide précieuse.
LES MOTS DE LA FIN
BELGIQUE
EDITO
compteur, fr.web-counter.net
Question de génétique
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Au fond, le virus a-t-il un mâle et une femelle, un Covid et une Corona? Ce serait bien de le savoir pour arriver à mieux se connaître et à sympathiser puisqu’il paraît qu’on est parti pour une cohabitation de longue haleine, si on peut se permettre cette image.
 
Les bons côtés de la chose
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Depuis l’avènement du très social distancing avec son grand mètre cinquante, il est évident que les comportements douteux, les gestes déplacés et les mains baladeuses sont devenus beaucoup plus rares même pour ceux qui ont le bras long. Idem avec le confinement obligatoire et le home-working, il y eut nettement moins de home-jackings. Alors, merci qui.?
 
Au firmament du confinement
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Grâce au ciel bien dégagé dont on a bénéficié pendant tout le confinement, on a pu observer que la nébuleuse européenne avec ses belles étoiles brillait merveilleusement par son absence. Et on se demande vraiment à quoi sert la grande Ursula Machin et le petit Charles Chose, sans parler des constellations qui gravitent autour.
 
En souvenir de Pierre Desproges et de Marguerite Duras
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Avec leur foutu potage à la chauve-souris, on se dit que les Chinois ne font pas que des bêtises. Ils en exportent aussi.
 
L’adage et le vécu
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On nous a donc permis de sortir de notre cellule pour intégrer le microcosme d’une bulle, ce que nous avons fait quatre à quatre. Cette étape importante dans la vie de tout séquestré nous a permis d’apprécier à sa juste valeur l’adage qui dit que la vie est nulle sans bulle.
 
Prenons la mesure des choses
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Il faut qu’on arrête de nous bassiner avec ces deux petits mois de liberté limitée et surveillée qui nous auraient complètement déstabilisés en provoquant des troubles psychologiques profonds et susceptibles de nous traumatiser pour une période encore indéterminée mais plus longue qu'on ne le pense... alors que ce fut le lot de nos aînés pendant quatre ans, parmi lesquels on compte de valeureux centenaires. Et puis surtout, nous n’avons eu que l’avant goût de ce qui se passe dans un monde sous contrainte qu’elle soit virale ou énergétique et durable dans ce cas (cfr, J-M Jankovici).
 
Points de vue
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Selon certains observateurs, pendant le confinement, le belge aurait fait preuve d’une discipline exemplaire, et pour d’autres il aurait démontré une vraie trouille bleue.
 
Le bon sens avant tout
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Comme si certains étaient nettement moins bons que d’autres, on nous parle de masques jetables. Mais en fait, ils le sont tous, jetables. Comme le sont les mouchoirs, les pochoirs, les séchoirs, enfin, toutes nos histoires et même les forteresses volantes B.52 qui pourrissent dans un désert de l’Arizona.
 
Refaire l’Histoire
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En se référant à l’allocution télévisée très martiale de Macron le 16 mars au sujet du Covid et qui déclarait: “nous sommes en guerre”, c'est chouette de penser que, dans quelques années, nous aussi on pourra dire: “ hé bien moi je l’ai faite cette pandémie ”. Un peu comme ceux qui se sont tapés 14 - 18 ou 40 - 45, à la différence que ceux-là n’existent plus.
 
Autre temps, autre test
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Une des conséquence inattendue du confinement, et qui n’est pas sans rappeler la panne de courant new yorkaise en 1977, c’est le boom sur la demande des tests non seulement sérologique mais aussi de grossesse. Boom qui pourrait augurer d’un nouveau baby boom… “Quand notre coeur fait boom, tout avec lui fait boom boom…”
 
Déconfinement et conte de fées
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Pour les vacanciers d’avant saison, le coronavirus fut une sacrée tuile sur leur tête confinée. Par contre pour la toute grande majorité des touristes, des juilletistes aux aoûtiens, la levée soudaine des restrictions et l'ouverture des frontières sont une merveilleuse aubaine, une coïncidence incroyable, une chance inouïe, un hasard inespéré… bref un dénouement tellement inopiné qu'il pose question.
 
Si on suit la logique des chiffres
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Nous avons déjà eu:
la 10 ème plaie d’Egypte
la 9 ème symphonie
la 8 ème croisade
la 7 ème compagnie
la 6 ème heure
la 5 ème colonne
la 4 ème dimension
la 3 ème mi-temps et la 3 ème oreille...
 
...il faut donc s'attendre à connaître la 2 ème vague…
 
…avant que n'arrive le 1 er qui dit la vérité.
Juillet 2020