On parle beaucoup du génie créatif de l’homme et de ses facultés d’adaptation. Mais en fait, l’homme ne s’adapte que très peu à son environnement et depuis qu’il est Homo Habilis, Faber et puis Sapiens, il transforme l’espace qui l’entoure pour le contraindre à ses besoins, souhaits, caprices, folies, extravagances et autres lubies dont la démesure augmente significativement avec le temps. C'est aussi pourquoi, avec le temps va… tout s’en va : la biodiversité, l’air pur, l’eau potable, le climat tempéré, etc… On s’aperçoit alors que le génie créatif, loin d’être un bon génie, finit par se retourner contre l’homme allant jusqu’à compromettre sa survie dans un écosystème en péril, et cela par sa faute. Alors, après une longue période durant laquelle il aura modifié le monde à sa guise, il sera sans doute obligé de s'adapter à son nouvel environnement s'il souhaite encore vivre un peu. Car le dérèglement climatique et ses conséquences sont partis pour durer des siècles sans interventions réparatrices possibles et donc sans retour en arrière.
Sorti du règne animal il y a 2,5 millions d’années, l’homme sera-t-il contraint d’y retourner ou du moins de prendre exemple sur ses lointains ancêtres poilus ?
En règle général, l’animal ne transforme pas son environnement pour le soumettre à ses désidératas. Il s’adapte au mieux, en tirant parti de ce qui l’entoure sans détruire son espace vital prouvant par là qu’il n’est certainement pas plus stupide que l’homme (voir l'article du bernard-l'ermite de Sciencepost).