Le bon côté de la canicule
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La canicule estivale a quand même un bon côté puisqu’à cette occasion, le ministère de la santé recommande de boire beaucoup, alors qu’il ne tient pas du tout le même discours en hiver aux alentours des fêtes de fin d’année.
Énergie : on touche le fond
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Le 30 août 2022 nous a offert une symbolique éclatante des temps actuels : à Gibraltar, un pétrolier a coulé après une collision avec un navire transportant du gaz. Le choc énergétique atteint vraiment des sommets.
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Source: RTBF
Le docteur Doug Ross dans le feu de l'action.
Jets privés au-dessus du Raidillon de Francorchamps.
Pour sauver Spa-Francorchamps
Terminons ce Li Monde comme nous l’avons commencé en pointant du doigt quelques aberrations comportementales incompatibles avec un climat tempéré et dont le dérèglement provient essentielle-ment des émissions de CO2.
Question : malgré la réalité des choses, qui comprendra le paradoxe suivant ? Alors que de plus en plus de gens s’indignent du comportement des milliardaires et des stars qui utilisent leur jet privé pour effectuer des sauts de puce, on a jamais vu autant de spectateurs assister aux grands prix de formule 1 et applaudir ces bolides qui consomment entre 40 et 50 litres au cent. Une consommation semblable à celle d’un jet privé par personne.
Le jet et la F1 sont deux moyens de transport déraisonnables aux conséquences environnementales identiques mais l’un provoque un tollé général tandis que l'autre connaît un succès croissant. Peut-être suffirait-il d’organiser des courses aériennes pour avoir l’approbation des foules, qui sait ? Et si, comme cela se dessine pour l’an prochain, Spa-Francorchamps est rayé de la carte des grand prix, nous suggérons aux gérants du circuit de regarder plus haut ( “ to look up ” ) et d’accueillir des jets privés en lieu et place des traditionnelles monoplaces.
SPORT MOTEUR
Ramasseurs de balles, tennismen et spectateurs ou l' importance des mains.
Les petites mains
Suite à la pandémie de Covid-19, pour éviter des contacts favorisant la contagion, la plupart des tournois de tennis ont modifié leur règles. Nous avions déjà évoqué le fait que les joueurs devaient maintenant s’occuper eux-mêmes de leur serviette, véritable nid à microbes et miasmes. Mais d’autres changements sont entrés en vigueur. Par exemple, les juges de lignes qui étaient au nombre de 6 ou 9 ont été remplacés par des caméras et une voix synthétique annonçant quand la balle est faute. Par contre, les “petites mains” que sont les ramasseurs de balles, n’ont pas encore trouvé d'équivalent électronique. Ceci montrent bien que les métiers manuels n’ont pas encore dit leur dernier mot, à commencer par le tennisman lui-même qui ne peut se passer de ses pognes et le spectateur qui en a aussi besoin pour applaudir.
 
Source: RTL
SPORT
Un monde insensé
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C’est aberrant, il nous est impossible de conserver la chaleur des incendies estivales qui serait la bienvenue cet hiver que nous passerons sans gaz et sans pétrole ou à des prix ayant tellement flambé qu’on ne pourra même plus allumer son chauffage…
So british !
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Titre du livre : “ The best things in life are free ”.  Prix de vente : 16,99 £.
“ La folie, c’est de faire toujours la même chose
et de s’attendre à un résultat différent. ”
                                                        Albert Einstein
BANZAI signifie littéralement, “ dix mille ans ”, soit “ longue vie ”. Bizarre pour des kamikazes...
Japon : le retour des kamikazes *
Si vous pensiez que l’article précédent était une vue de l'esprit, lisez donc celui-ci que l'on doit aux infos irréfutables de la RTBF.
Cela se passe au Japon où depuis plusieurs années, les recettes fiscales provenant des ventes de boissons alcoolisées chutent drastiquement. Pour y remédier, le fisc japonais n'a rien trouvé de mieux que de lancer une campagne de pub intitulée “Sake Viva” incitant les jeunes adultes à boire davantage d’alcool. Voilà qui n'est pas banal et pour le moins surprenant de la part d’un pays dont les habitudes alimentaires vertueuses ont permis de faire des centenaires par milliers. Hélas, cette population vieillissante représente un réel problème pour le financement des pensions. Et, par ailleurs, on sait que  l’alcoolisme est l’une des premières causes de mortalité dans le monde. Tout semble donc indiquer qu’avec sa campagne de pub, le pays du soleil levant a décidé de s’attaquer aussi au défi des pensions. Il suffisait d'y penser : davantage de jeunes accros à l'alcool feront à terme moins de vieux à charge.
BANZAI ! ne serait-ce pas le retour des kamikazes, ces jeunes pilotes qui se sacrifiaient pour leur pays et qui avalaient toujours un petit saké avant de prendre les airs pour la dernière fois.
 
* NDLR. Il faut comprendre “ le retour des kamikazes ” comme un renouveau du genre car il est évident que ces hommes partaient sans aucun espoir ni intention de retour.
 
Source: RTBF
Sanna telle qu’on l’apprécie et Alexander comme on l’aimerait.
Ministre mais pas sinistre
Notre page people est dédié ce mois-ci à Sanna Marin la plus jeune première ministre finlandaise de 36 ans à peine, dont on appréciera la décontraction et la bonne humeur (voir les photos ci-contre). Les tenues contemporaines de Sanna lui ont valu bien des griefs de la part d’une presse coincée et rétrograde. Or, il est certain que grâce à elle, la Finlande qui vient de demander son adhésion à l’OTAN, apportera une touche de fraîcheur bien nécessaire à cette organi-sation d’un autre âge aux accoutrements militaires stupides et poussiéreux.
On aimerait voir d’avantage d’hommes et femmes politiques suivre l’exemple de Sanna. Et pourquoi pas un Alexander De Croo en chemise à fleurs et bermuda. Quand on pense aux sinistres antécé-dents que nous avons connus à savoir: l’abominable Miss Maggie, l’insupportable Madeleine Albright ou l’infernale Theresa May, on ne peut que se réjouir de voir Sanna Marin et du fait que, parfois mais trop rarement, les temps changent en bien.
PEOPLE
La tendance pour l' été 2023 : pas très sexy mais efficace.
Tendance pour l'été prochain
Avec les conditions climatiques que nous connaissons et les températures qui ne cessent de grimper d’année en année, certaines maisons de prêt-à-supporter s’adaptent aux changements en matière d’articles de bain.
Les crèmes solaires n’offrant plus une protection suffisante pour la peau, une nouvelle tenue de plage voit le jour. Oubliez le bikini et optez pour le modèle une pièce, hautement protecteur qui dispose de lunettes solaires intégrées.
En avant première, nous avons épinglé pour vous l'effet ci-contre qui ne devrait pas manquer d'en faire sur les plages dès l’été prochain.
Très chers mais pas très chic ces sacs-poubelle.
La mode poubelle par Balenciaga
La mode n’a pas pour vocation de créer de belles choses mais bien de nous surprendre. Elle se veut avant tout originale ce qui n'est pas toujours du meilleur goût. Souvent d’ailleurs, plus c’est moche, mieux c’est. Un exemple éloquent nous est encore donné ce mois-ci puisque la maison de luxe Balenciaga présentait sa dernière création : des sacs à mains aux formes et aux couleurs des sacs poubelles qui jonchent souvent nos trottoirs. Bleus, noirs et jaunes, ces contenants pour détritus ne se vendent pas en rouleau mais à la pièce, le prix unitaire étant de 1.750 €.
Nul ne sait si cet accessoire rencontrera le succès escompté mais il est fort probable que oui. La haute couture et le luxe ont l’habitude de prendre les gens pour des cons et nombreux sont ceux qui l’acceptent volontiers, de surcroît, en y mettant le prix.
 
Source: Le Soir
MODE
Wemmel, Babel, sont des mots qui vont très bien ensemble,…
Babel à Wemmel
A Wemmel, une commune pourtant considérée comme étant à facilités, le curé néerlandophone a refusé d’organiser l’enterrement d’une petite fille sous prétexte qu’elle était francophone.
L’image de la religion ne sort évidemment pas grandie de ce triste fait divers et on comprend que les fidèles ne se pressent plus aux portes des églises avec un tel esprit de clocher. Mais c’est surtout ce curé qui pèche par une absurdité hors norme et une ignorance crasse qui frise la mauvaise foi. Car enfin, chacun sait que les morts ne parlent plus, que ce soit en français ou en flamand, et que même le dernier souffle n’est déjà plus un mot. Il n’y a donc pas de question linguistique possible dans un état post-mortem.
Décidément, il n’y a vraiment que les imbéciles en chair et en os, parfois même en soutane, pour nous pourrir la vie et, c’est terrible, car on finira par préférer les morts aux vivants.
 
Source: La DH
LA VIE DANS NOS RÉGIONS
La sombre figure ou le côté obscur de la farce.
Le côté obscur de la farce
Un article de L'Écho mettait en lumière les surprofits exorbitants des compagnies pétrolières suite à la crise énergétique provoquée par le conflit ukrainien. Le mois dernier, c’était les installateurs d’alarmes qui profitaient de la période des vacances synonyme de cambriolages pour promouvoir leurs systèmes de sécurité. De même, les concessionnaires de voitures et les carrossiers augmentent leur chiffre proportionnellement aux accidents. Rappelant que les labos pharmaceutiques se sont fait un fric de malade avec les vaccins contre le Covid-19 et que les marchands d’armes coulent des jours heureux grâce à la guerre en Ukraine et aux fusillades de masse en Amérique du Nord. Pire, le meilleur des toubibs est sans doute le dernier à souhaiter que plus personne n'ait des ennuis de santé…
Comme dit le dicton: le malheur des uns fait le bonheur des autres qui en vivent ou en tirent profit. Tel est le côté obscur de la farce du monde et de son fonctionnement, celui d’un système mercantile que nous connaissons depuis (trop) longtemps, et dont le principe de base était de répondre au besoin ou à la demande mais dont le principe dévoyé consiste à la créer, ce à quoi nous assistons de plus en plus souvent aujourd’hui.
Sans doute n’y a-t-il que les artistes, chanteurs, musiciens et comédiens dont le gagne-pain ne dépend pas du malheur d’autrui mais du petit de bonheur qu’ils peuvent apporter dans ce monde de brutes. Il y a bien quelques professions intermédiaires à cheval sur cette réalité infernale et tragique. C’est le cas du fleuriste qui confectionne un jour de joyeux bouquets de mariés et le lendemain de tristes couronnes mortuaires. Voilà une profession moins rose qu’on ne le pense, qui plongent celui qui l’exerce dans des états opposés très contradictoires, voire bipolaires, menant parfois à des dépressions sévères et des visites nombreuses chez le psychiatre toujours ravi d’accueillir un client.
 
Source: L'Écho
Charles Michel visitant l'Ukraine.
Des troupistes russes en partance.
Venise, la ville paquebot et ses gondoles.
Sous les vacanciers, la plage.
Excursion pour touristes friqués au pôle.
Safari du roi des cons d' Espagne.
Le tourisme en 2022
Comme toujours, le mois de septembre signe la fin des grandes vacances. C’est l’occasion de faire le bilan d’une activité humaine n’ayant que le loisir pour objet et qui figure parmi les grands fléaux de ce 21ème siècle, à savoir : le tourisme planétaire.
Depuis les grands parcs d’Afrique centrale dédiés aux safaris intempestifs jusqu’aux deux pôles victimes de croisières polluantes pour de faux aventuriers friqués, en passant par les îles tropicales submergées d'estivants en mal de palmiers, sans oublier Venise envahie par des villes paquebots, le tourisme de masse n’en finit pas de faire des adeptes et des dégâts. Dernière destination en date et dernière ineptie, l’Ukraine, nouvelle destination tendance pour des voyages organisés et des visites guidées qui vous permettent de découvrir les splendeurs de la guerre, ses villes en pleurs et ses habitants en ruine. C'est ce que propose aujourd’hui l’agence “Visit Ukraine Today” qui prouve, si l'en était encore besoin, que rien ne se perd mais que tout se transforme indépendamment de la décence la plus élémentaire.
Certes, on peu comprendre qu’après le Covid, cloîtrés pendant 2 ans, les humains ont des fourmis dans les jambes et qu’ils ne résistent pas à l’envie de renouer avec leur ancien travers qui consiste à se rendre à l’étranger avec ou sans le consentement des autochtones comme l’ont fait les troupes russes au début de cette année. Notons qu’il ne s’agit pas d’une caractéristique propre aux occidentaux puisque les Chinois envisagent d’envoyer des troupistes à Taïwan pour revisiter cette île, une vieille destination dont rêvent les autorités de Pékin, située à un jet d'obus de leur frontière.
 
Source: visitukraine.today
L'affiche du film guerre et peste qui réactualise l'œuvre de Tolstoï.
Guerre et peste
Peut-être vous êtes-vous demandé comme nous pourquoi le monde allait si mal. En fait, il ne va pas beaucoup plus mal qu’autrefois et il faut reconnaître qu’il n’a jamais vraiment bien fonctionné.
Depuis que nous avons eu des conflits grotesques avec les mammouths laineux et haineux, les guerres persiques et grecques, l’invasion des Gaules, celle des conquistadors, la peste noire, la guerre de 100, de 30 ans et de 7 ans, celle d’indépendance, les campagnes napoléoniennes, la der des ders en 14, la grippe et la guerre espagnole, celle de 40-45, de Corée, du Vietnam et des 6 jours, la grippe asiatique et de Hong Kong, sans compter la guerre du Golfe et d’Afghanistan, la guerre contre le Covid-19 et la petite dernière en Ukraine,… il faut bien reconnaitre que la vie sur terre ne fut jamais un long roman fleuve tranquille. Tolstoï s’est donc trompé, la guerre d’accord mais la paix pas vraiment.
Il y a cependant un trait commun à toutes ces périodes troublées qu’il convient d’épingler à défaut de le clouer au pilori ou de le pendre sur la place publique : c’est l’Homme. L’Homme avec une grande hache au début, des arcs et quelques flèches par la suite, des balles de fusils et des boulets de canon un peu plus tard, pour enfin se pavaner avec des missiles nucléaires balistiques, tactiques et hypersoniques.
 
En fait, l’erreur que nous commettons est d’assimiler le monde à l’Homme. Or, de la même manière que les dinosaures qui ont disparu au crétacés n’étaient pas le monde, de la même façon l’Homme qui pourrait emboîter le pas du pachyderme, ne l’est pas non plus. Voilà une nouvelle importante qui nous permet d’espérer en des jours meilleurs dans un futur plus ou moins proche.
À gauche la guerre en Ukraine, à droite les inondations au japon, ou peut-être l'inverse.
Guerre et inondations
La folie des hommes est assez similaire au dérèglement de la nature si on en juge par les images qui nous viennent de la guerre en Ukraine et celles des inondations au japon. Elles sont même d’une ressemblance étonnante.
On pourrait d’ailleurs inverser les termes et parler de dérèglement de l’homme et de folie de la nature sauf qu’aujourd’hui c’est bien la folie des uns qui est à l’origine du dérèglement de l’autre.
La réalité rejoint souvent la fiction qui s'en inspire et notre déni climatique est identique au déni cosmique du film “ Don’t look up ” sorti en 2021 avec Jennifer Laurence et Leonardo Di Caprio.
Précisons qu'avec son train de vie ou plutôt son jet privé de vie, Leonardo ne serait pas crédible dans un film dénonçant le déni climatique.*
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* Source: France 24
Pourtant, Freya coulait des jours heureux et accessoirement l'un ou l'autre zodiac.
La mort de la morse
La gentille morse Freya qui défrayait la chronique et distrayait les badauds dans le fjord d’Oslo en Norvège a finalement été euthanasiée par les autorités. Selon les responsables qui le sont peu, cet animal représentait un danger pour la population…
C’est une caractéristique déplorable de l’espèce humaine qui invente n’importe quoi pour justifier ses actes les plus répréhensibles. Car en l’occurence, vu la tournure des évènements, c’est  l’inverse qui s’est produit et l’homme qui fut le danger fatal pour l’animal.
 
Source: Euronews
FAIT D' ÉTÉ
Et en passant dessus, vous verrez peut-être la mer...
Ici commence la mer
Dans la rubrique “ En bref ” de notre édition précédente, nous évoquions la montée du niveau des mers qui permettra d’éviter le déplacement massif des estivants, générateur de gaz à effet de serre; la mer venant à eux pour qu’ils ne soient plus obligés de s’y rendre.
Mais, sans attendre ce jour fatidique qui nous est annoncé comme la terre promise, il semble que nos autorités aient décidé de se bouger le cerveau pour nous sensibiliser à la problématique écologique. Ainsi, une inscription intéressante a été peinte au pochoir devant les avaloirs de la commune avec ce texte évocateur “ Ici commence la mer, ne jetez rien ”.
Il faudra certainement toutes les facultés imaginatives du citoyen ou le pouvoir onirique du LSD pour qu’il puisse contempler dans le caniveau la mer qu’on voit danser d’habitude le long des golfes clairs... Mais enfin, qui n’essaie rien n’a rien, et cette tentative désespérée, lancée comme une bouteille à la mer pour sauver l'océan mérite d’être saluée.
Hélas, au vu des tonnes d’ordures que les hommes, et même les vacanciers des plages, balancent dans les flots bleus, on se dit qu’il faudra sans doute plus qu’un avaloir bien intentionné et quelques psychotropes pour changer réellement les choses.
LA VIE DANS NOS CAMPAGNES
“ Don’t look what, don’t think where ”
Dans le prolongement de l’article précédent, si nous sommes à peu près tous d’accord aujourd’hui pour admettre que le climat change, il faut bien reconnaître que nous, nous ne changeons pas. Tous les indicateurs montrent que nous ne modifions rien à nos habitudes consuméristes redevenues celles d’avant la pandémie. Nous ne mettons plus de frein à nos déplacements motorisés, ni à nos vacances aériennes. Pour notre alimentation, nous pressons des citrons turcs de janvier à décembre. Dès le mois d'avril, nous dégustons du raisin élevé dans l'hémisphère sud qui nous arrive grâce au ciel quand on le souhaite en grappes et par la mer lorsqu’on le préfère vinifié en bouteille. Le chocolat dont nous raffolons provient toute l'année d'Afrique et d’Amérique centrale, etc,…
Pour ce qui est de nos ordinateurs, smartphones, télévisions, panneaux solaires et autres technologies à la pointe de la consommation, nos fabricants travaillent ou, plus exactement, sont exploités à l’autre bout du monde dans cette merveilleuse Asie du sud-est, usine du monde fonctionnant au charbon électrifié et par conséquent premier pollueur de la planète. Si vous ajoutez le transport indispensable à l’acheminement des objets de nos désirs, il est impossible de faire pire en matière de CO2.
 
Donc, en gros, si nous reconnaissons bien la réalité du changement climatique, nous nous comportons dans les faits comme des climato-sceptiques. On nous dira qu’il s’agit là d’un raccourci audacieux. Oui peut-être mais vu l’urgence climatique, il faut absolument privilégier les circuits courts.
L' INTERNATIONAL ( SAUVERA LE GENRE HUMAIN )
Ci-dessus, des photos de l'Atomium et du quartier des Mariolles prises dans quelques années.
ÉCONOMIE ( IL N'Y EN A PAS DE PETITE )
Incendies et inondations nous montrent que nous sommes vraiment à côté de nos pompes.
A côté de nos pompes
La question du mois : pourquoi n’avons nous aucun conseil, aucune directive de nos dirigeants en ce qui concerne l'évolution du climat et les comportements que nous devrions adopter, alors que les effets récurrents et délétères nous alertent toujours un peu plus sur l’urgence d’un changement à opérer ?
Lors de l'épidémie du Covid-19, nous avions des Codeco hebdomadaires, des journaux télévisés et des émissions spéciales avec leur lot d’experts qui nous informaient de la situation et des règles à suivre. Or, si le Covid-19 a fait son cota de victimes ( 6,4 millions à ce jour ), selon les spécialistes, le réchauffement climatique en fera beaucoup plus à l'avenir. Alors, pourquoi nos responsables se taisent-ils, pourquoi ne communiquent-ils pas sur ce problème qui en amènera bien d’autres dans son sac à malices ? On ne le croirait pas mais nous avons pourtant une ministre du climat en fonction depuis 2 ans. Où est donc passée cette autre grande muette ?
On sait qu’il y a des mesures à prendre, des choses à faire et d’autres à ne plus faire. Mais on ne nous dit rien. De façon générale, nous ne mettons fin à aucun des excès qui nous ont conduit à ce qui se produit et la seule chose que les milieux économiques et les gouvernements souhaitent, c’est de revenir aux aberrations d’avant la pandémie. Franchement, on les mérite bien ces canicules, ces sécheresses, ces incendies, ces pluies torrentielles et ces inondations qui nous montrent à chaque fois que nous sommes réellement à côté de nos pompes.
Urgence
On a eu chaud cet été, au propre bien sûr mais aussi au figuré car si les anticyclones avaient été mal alignés comme l’année dernière, nous aurions connu une deuxième vague d’inondations sans doute fatale aux compagnies d’assurance qui avaient déjà la tête sous l’eau et qui, pour se refaire une santé ont augmenté leurs primes suivant le principe de mutualisation des risques faisant en sorte que ce n’est jamais l’assureur qui paye...
Mais le dicton n’a pas menti et après la pluie diluvienne de l’été 2021 est venu le beau temps en 2022. Certes le Belge n’est jamais content et cette année, le beau temps fut sans doute trop beau, trop longtemps. Chez nous, l’herbe a roussi mais cela n’est rien au regard de nos voisins français, espagnols et portugais qui ont vu leurs forêts partir en fumée alors qu’on demande ardemment de réduire les émissions de CO2. Ce facteur aggravant ajouté aux prévisions des climato-spécialistes ne laissent rien augurer de bon. Nous avons une pensée pour nos compatriotes qui croyaient avoir acheté un seconde résidence dans le midi et qui la retrouveront bientôt dans le désert du Sahara qui s'étend. Les vacances sur la côte Méditerranéenne n’auront bientôt plus la cote et les agences de voyages prévoyantes songent déjà à proposer les fjords du Groenland et du Svalbard aux vacanciers de demain.
De leur côté, les services forestiers de notre pays se préparent à remplacer les épicéas, êtres et chênes endémiques par des essences plus adaptées aux nouvelles conditions climatiques tels que le palmier et le baobab. On imagine Bruxelles avec des cactus dans le parc Royal et le quartier des Mariolles dont on pourra dire qu’il était “une fois” dans l’oued.. .
Il était “ une fois ” dans l’oued…
MÉTÉO
Défis et urgence
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Les quatre défis de la rentrée d’Emmanuel Macron : pouvoir d’achat, vote du budget, réforme de l’allocation-chômage et des retraites ( selon Le Monde ). Dit autrement, foutez-moi la paix avec l’urgence climatique !
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Source: Le Monde
SOCIÉTÉ
Retenues et retombées
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Ukraine 21 août 2022, centrale nucléaire de Zaporijjia : Biden, Macron, Johnson et Scholz appellent à la retenue. Dit autrement, tapez-vous dessus tant que vous voulez mais ne venez pas nous emmerder avec des retombées radioactives.
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Source: RTBF
Li Monde
Sigmund Freud
On pose rarement les bonnes questions mais a-t-on déjà vu une vie qui se terminait bien ?
LES MOTS DE LA FIN
Après l’été que nous avons connu et le précédent, il était impossible de faire l’impasse sur le dossier brûlant du climat. Les canicules de cette année et le déluge de l’an dernier nous plongent dans de profondes interrogations et des perspectives inquiétantes. Evidemment, ces sentiments désagréables ne sont rien au regard des réalités qui nous attendent et dont nous avons la chance de percevoir quelques signes avant-coureurs à des degrés divers mais toujours en augmentation constante.
Tout indique qu’il y a URGENCE. Et on aimerait voir débarquer un Georges Clooney en toubib ou pompier du climat dans une série qui nous apprendrait à sauver les meubles et les vies.
Répétons-le, que cela plaise ou non, nous n’esquiverons pas le sujet à l’inverse de nos politiciens insouciants de la catastrophe et qui semblent nous dire “ don’t look tomorrow ”.
Les indégivrables
ÉDITO
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E-mail: limonde@proximus.be
Septembre 2022