La couverture du magazine de septembre.
Les conditions de travail sont très difficiles à Kaboul pour les médias en général et plus particulièrement pour la presse féminine qui doit s'adapter aux nouvelles règles en vigueur.
" Femmes d'aujourd'hui ", par exemple, a du se battre corps et âme pour garder le titre de son magazine, les Talibans lui préférant une formule plus actuelle telle que " Femmes d'hier ".
A Kaboul, la presse est sous pression
La Belgique, mare humide.
Tous les observateurs s’interrogent sur la débâcle des Etats-Unis en Afghanistan. Or, un oeil attentif et perspicace trouvera sans peine une explication logique à cette situation.
Il est évident quel les soldats américains possèdent toutes les technologies de pointe et sont suréquipés. C’est la que réside leur talon d’Achille. En effet, les équipements de plus en plus volumineux et encombrants ne permettent plus l’agilité indispensable au combat. Même courir se mettre à l’abri relève de l'exploit.
A cet égard, nos images sont éloquentes. La légèreté de l’équipement taliban lui confère une nette supériorité. Souplesse, liberté de mouvements, déplacements rapides, tout concourt à rendre le barbu en sandale beaucoup plus efficace que le robocop américain.
Idem pour les chars lourds US qui ne peuvent emprunter les chemins escarpés où se faufilent les légers pick-up talibans.
En conclusion, c’est la pléthore de moyens qui a causé la perte des Etats-Unis. C’est une bonne nouvelle qui annonce certainement une désescalade de l’armement à l'avenir.
Afghanistan : la déroute américaine expliquée par l’image
Sur cette image, y a pas photo. Le surpoids qui caractérise le soldat américain comme pour tout individu finit par causer sa perte.
On sait que les feux de forêts participent au réchauffement climatique qui favorise à son tour les feux de forêts. C’est l’effet boule de neige appliqué aux flammes. Quant aux climatoseptiques qui pense-raient encore que ces dérèglements ne sont pas dû à l’activité humaine, ils feraient bien de visionner la video ci-contre qui nous montre clairement que le doute n’est plus permis…
Feux de forêts, réchauffement climatique et activité humaine
Manu se déguisera-t-il en vieux crouton pour vendre sa réforme des pensions ?
L’été fut à ce point pourri et désagréable qu’on a fini par souhaiter que l’automne arrivent au plus vite. C’est une première depuis qu’on effectue des relevés météo-psychologiques dans notre pays.
Durant deux mois, les dépressions se sont succédées avec leurs lots habituels d’anxiolytiques, de psychotropes et de somnifères divers. On en est venu à regretter l’été chaud et radieux de 2020 malgré la présence du Covid. Et si la météo exécrable de 2021 est un effet secondaire des vaccins, alors les anti-vax ont des raisons de se plaindre.
L’été n’a pas été et c’est bien inquiétant car nous en avons un stock, hélas limité, qui diminue tragiquement année après année.
On ne peut que songer avec nostalgie à ces vers de Barbara:
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que l’été est pourri,
Dis, quand reviendra-t-il,
Dis, au moins le sait-il,
Que tout l’été qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que les étés perdus
Ne se rattrapent plus
“Rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Spa ces jours-là.”
En Orient : un humain bestialisé.
Notre édition précédente s’étonnait de voir une piscine pour chien en vente chez Aldi. L’étonnement va grandissant ce mois-ci puisque nous apprenons l’existence d’un bar à cocktails destiné aux toutous dans la bonne ville de Londres. Il est certain qu’on progresse à grands pas vers l’humanisation des canidés dans le monde occidental. Mais, inversement, du côté de l’Asie centrale et de ses talibans, des humains se font traiter de chiens d’infidèles auxquels on octroie ni piscine et ni cocktail.
En Occident : un chien humanisé.
S’il y a bien un sujet tabou, auquel il faudra pourtant s’attaquer à l’avenir, c’est celui de la propriété privée.
Est-ce dans cet optique que s’inscrit la nouvelle loi sur les jardins en vigueur depuis le 1er septembre? Désormais vous avez le droit d’aller dans le jardin du voisin et d’y installer une échelle pour tailler la haie ou nettoyer la gouttière. Idem pour y mettre un échafaudage ou utiliser une grue en vue de travaux à réaliser chez vous. Et, bien évidemment, le voisin a les mêmes droits que vous.
Il s’agit là d’un sérieux coup de canif dans le contrat social concernant la propriété privée et il y a fort à parier que beaucoup ne verront pas cette nouvelle loi d’un bon oeil. Elle nous promet quelques belles foires d’empoigne quand on connaît la nature des relations de voisinage qui sévissent parfois dans notre beau pays.
Le Belge est-il prêt à partager son jardin comme tant de choses sur les réseaux sociaux ?
Un voisin surveillant son jardin.
Les conditions climatiques qui ont imposé la sécheresse du Canada à l’Ukraine durant tout l'été, vont entraîner une pénurie de blé dur à l’échelle mondiale selon les prévisions. Or, le blé est cet ingrédient indispensable à la confection des pâtes alimentaires et sans lequel les délicieux et irremplaçables spaghettis disparaîtront de nos tables.
Pour l’amateur et le gourmet, c’est indéniablement un avant-goût de fin du monde.
Un avant-goût de faim du monde
Lors de sa séance d’adieux au club de Barcelone, Lionel Messi attendu comme un dieu au PSG fut submergé par l’émotion et n’a pu retenir ses larmes qu’un banal mouchoir en papier a essuyé. Comme Midas, tout ce que Lionel touche se transforme en or, ballon, maillot, mouchoir,… C’est ainsi que ce petit bout de papier souillé fut mis aux enchères sur le net pour la coquette somme d’un million de dollars (1).
Parmi les célébrités larmoyantes, il y eu l’autre messie, Jésus Christ. Selon la légende il aurait pleuré à trois reprises. Une première fois devant la dépouille de Lazare. Une seconde à la vue des péchés de l’humanité. Et une troisième fois au jardin des Oliviers avant sa crucifixion qui lui tenait lieu de séance d’adieux (2). On constatera que les raisons de fondre en larmes étaient fort différentes il y a deux mille ans. Le Kleenex n’existait pas et la cupidité n’avait pas encore atteint les sommets actuels.
Football, sortez vos mouchoirs
Un million de dollars pour un Kleenex usagé, c'est un vrai miracle. Merci Messi.
L'inefficacité de nos bonnes résolutions pour diminuer les émissions de CO2 laisse songeur.
Ce 6ème rapport est beaucoup plus alarmiste que les précédents, ce qui ne surprendra personne puisque nous n’avons rien fait pour enrayer les émissions de CO2 depuis les éditions antérieures.
Malgré toutes les COP et les bonnes résolutions annoncées, la courbe des émissions de gaz à effet de serre est restée une ligne croissant uniformément depuis les années 60. Ni les parcs éoliens, ni les champs de panneaux solaires, ni les centrales de biomasse, ni les véhicules électriques n’ont infléchi cette ligne à la progression vertigineuse. Seul, le Covid-19 y est parvenu en 2020. Au point que certains experts conseillent d’opter pour un nouveau Covid chaque année, soit une baisse de 4% des émissions qui constitue la trajectoire annuelle à respecter si on veut vraiment ne pas dépasser 1,5 degré de réchauffement.
Pourquoi ce virus a-t-il réussi à faire ce que nous ne parvenons pas à réaliser? Parce qu’il impose une contrainte immédiate sur notre mode de vie, c’est-à-dire sur l’économie et sur la production de biens et de services. Les usines et les entreprises ont tourné au ralenti, les déplacements et les voyages ont été limités, la consommation et ses émissions ont baissé.
A sa façon, le Covid nous enseigne que la réduction du CO2 passe obligatoirement par une forme de récession ou de décroissance économique, puisque toutes les innovations technologiques, les améliorations de rendements énergiques, les énergies renouvelables, etc… n’ont en rien changer le cours des choses, n’en déplaise aux cornucopiens.
Le 6ème rapport du GIEC sorti début août est on ne peut plus clair et ses prévisions annoncent des variations amplifiées du climat sur toute la planète. Pour la Belgique cela signifie que nous aurons des vagues de chaleur et de sécheresse plus intenses, plus nombreuses et plus longues. A l’opposé il faut s’attendre à des périodes de pluies plus fréquentes et abondantes avec sont flot d’inondations récurrentes. Il s’agit là d’un comportement extrêmement désagréable de la part du climat qui semble dire: puisque vous m’avez pourri la vie, je vais vous nous rendre la pareille. L’atmosphère est donc loin d’être sereine entre nous et la météo.
Dans la mesure où les périodes de canicules et de déluges vont s’accentuer en durée et en intensité, les intervalles tempérés vont dès lors se réduire sensiblement, et peut-être même disparaître.
Nous avons tenté de rendre par l’image la dichotomie climatique à venir selon les prévisions du GIEC où la Belgique de demain sera alternativement un bled aride suivi d’une vaste mare.
Au vu des récents événements que nous avons connu (inondations, canicules, incendies,…) et selon les prévisions des scientifiques pour les années futures, nous allons renouer avec une situation ancestrale où la nature était hostile à l’homme.
Dans ce cas, que va devenir la conscience écologique qui la révère par dessus tout et lui consacre toutes ses attentions. Il serait quand même étrange d’être aux petits soins avec ce qui nous agresse et nous fait du mal. Aura-t-on encore de la sympathie pour notre bourreau ? Il y aurait là quelque chose de l’ordre du syndrome de Stockholm.
En fait, ce n’est pas seulement le monde physique qui va changer, c’est aussi celui des idées.
Le syndrome de Stockholm guète-il l’écologie ?
On protège naturellement une pauvre petite terre atteinte d’une forte fièvre mais lorsqu’elle se transforme en bombe meurtrière, comment réagit-on ?
Ne nous laissons pas abattre par le dernier rapport du GIEC, le climat s’y emploie déjà avec force et succès.
Et puis, ne dit-on pas que la nature est bien faite même s’il faut constater que l’erreur humaine que constitue l’Homme est le fruit de l’évolution naturelle terrestre. Ce qui pose la question suivante: comment se fait-il que cette nature ait engendré une espèce qui concourt à sa perte et à la dégradation de son milieu hôte alors que les êtres vivants, soi-disant moins intelligents, ont un comportement beaucoup plus raisonnable et soucieux de leur devenir ? Les animaux pourraient-ils se prévaloir d’une vue à long terme qui ferait cruellement défaut aux hommes.
La question subsidiaire serait alors: le suicide massif qui guète l’humanité est-il l’apanage exclusif de cette espèce assise au sommet de l’évolution? Et si oui, la nature ayant distillé ce comportement dans les gênes humains retrouverait finalement la souveraineté qui fut la sienne depuis toujours.
Donc si mère nature est bien faite, elle l’est avant tout pour elle-même.
Nature et changement climatique
Un véhicule co-responsable du réchauffement climatique, victime carbonisée de ses incendies.
Pour convaincre les jeunes français réticents à se faire vacciner, Macron s’est prêté à l’exercice du pouvoir qui consiste à se déguiser en ado. Bien qu’il s’agisse du plus jeune président de la république, son bas âge ne pouvait suffire à convaincre. Il a réalisé une vidéo où il apparaît en T-shirt et se propose de répondre à toutes les questions que se posent les jeunes internautes. Manu a donc abandonné le complet veston, sa seconde peau par nature, pour revêtir une nippe qui doit inciter le public cible à lui prêter l’oreille et qui, pour notre plus grand plaisir, prête aussi à rire.
En fait, pour Manu, l’habit fait le pote.
Ceci nous suggère un petit aparté prospectif. La France entrera en campagne électorale prochainement et nous sommes curieux de savoir comment Manu se déguisera pour convaincre les vieux de soutenir sa réforme des pensions.
Pour Manu, l’habit fait l'ami
C'eut été encore mieux s’il avait pu retrouver sa tête d’ado branché.
L' INTERNATIONAL ( SAUVERA LE GENRE HUMAIN )
Au vu de leurs discutions, ce mois-ci, les indégivrables n'ont pas hésité à se regarder dans la glace; un exercice facile sur la banquise.
Les pays riches ne font rien pour combattre la famine dans le monde
et on se demande même s’ils finiront un jour par nourrir des regrets.
Cette édition de septembre est particuliè-rement courte, ce qui conviendra à la majorité des lecteurs. Mais elle se consacre à l'essentiel, et notamment au 6ème rapport du GIEC sur le climat. Or, nous savons par les expériences passées que la détermination qu’on met à s’occuper d’un sujet n'est pas proportionnelle à son importance et à sa gravité.
Ce 6ème rapport précède la 26ème COP de Glasgow en novembre. Autant de grand-messes dont l’utilité n’a pas fait ses preuves depuis 25 ans comme le montre le graphique de notre article.
Hélas, la météo nous rappelle que les choses s’aggravent et malheureusement nous ne pouvons pas revenir en arrière ni remonter le temps. Sauf en Afghanistan où nous avons observé un bond temporel de 20 ans dans le passé et un retour qu’on croyait impossible à la mode rétrograde des années 2000.
Nous vivons des temps vraiment déréglés.