Source: 7sur7
Un lien de cause à effet
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Le JT du 7 août nous annonçait une nouvelle surprenante: on pourra désormais consulter le registre de la copulation. Ah tiens.! Y aurait-il un registre rose ou X.? Mon oreille aurait-elle fourché, aurait-elle été induite en erreur.? En tout cas, il y existe un lien de cause à effet qui dépasse le simple apparentement homophonique; la population n'est pas là suite au passage de l'ange Gabriel.
Pataquès homophonique
Erratum.
On apprend le 16 août que le coût carbone est loin d'être nul (voir la source). L’équipage de 4 personnes reviendra par avion tandis que cinq autres iront rechercher le voilier, également par les airs. Au total, il y aura 9 trajets aériens pour le convoyage d’une Greta. En matière de pollution on peut difficilement faire pire. Même en approuvant son combat pour le climat, on se demande si la conscientisation et la communication justifient ces excès qui peuvent s'avérer contre-productifs? Et, sur le fond, ne conviendrait-il pas de mettre son comportement en accord avec sa philosophie et ses objectifs.?
Paris, Nionoska, la Sibérie et le Brésil.
Quand la réalité dépasse la fusion
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La seconde quinzaine du mois d’août fut encore torride comme l’avait été juillet. Mais ces fortes chaleurs n’ont plus rien d’étonnant. Avec le bûcher de Notre-Dame en mai, le feu nucléaire à la base russe de Nionoska, les incendies de forêts en Sibérie, en Amazonie et en Afrique subsaharienne, nous vivons pratiquement sur des charbons ardents. Cette période estivale d’habitude propice aux barbecues en famille se transforme en cuisson planétaire et si les choses se poursuivent nous pourrions bien être les prochains à passer sur le grill et faire partie du menu. Nous rejoindrions alors dans leur destin nos pauvres amis bovidés pour lesquels, paraît-il, on déforeste l’Amazonie à grands coups de brûlis. Ceci devrait faire comprendre aux incendiaires en herbe que leur comportement est à terme parfaitement inutile.
METEO
Le traditionnel saut en hauteur du 15 août. L'équivalent du saut à ski de Garmisch Partenkirchen le premier de l'an.
Le calme plat
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Dieu seul sait pourquoi, le mois d’août est l’un des plus pauvres en matière sportive. Il ne s’y passe rien. Oui bon, les fêlés du ballon rond ont recommencé a taper dans la balle mais ça ou rien, c’est pareil. Non, c'est vrai, Roland Garros est derrière nous, idem pour Wimbledon et le tour de France. Bref, c’est le désert, le calme plat olympien.
Ah oui, j'oubliais, comme à chaque fois le record annuel du saut en hauteur a été égalé ce 15 août par une certaine Marie Verge, mais cela n’a plus rien d’exceptionnel.
SPORT
Ce sont encore des images de Tchernobyl. Celles de Nionoska ne seront disponibles que dans une dizaines d'années ou en images de synthèse dans la série de l'an prochain.
Un Tchernobyl bis
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La série télévisée Tchernobyl touchant à son terme, il fallait absolument retrouver un sujet poignant et polluant à souhait, si possible de la même déveine, capable de susciter l’intérêt des foules, que dis-je, de péter les plombs du box office pour l’année à venir.
Après la catastrophe de la centrale ukrainienne, et celle du sous-marin Kursk dans la Baltique, on pouvait compter sur nos amis russes pour nous offrir un nouveau sujet dantesque à l’image du précédent. Ils ont donc redoubler d’ingéniosité pour créer l’événement.: l’explosion et la mise à feu de la base militaire de Nionoska en proie à des essais sur un nouveau type d’arme nucléaire. Un sujet porteur à longue distance situé dans le grand Nord.
Comme toujours au pays de Gorbi et de Poutine, nous ne connaîtrons la vérité que dans une dizaines d’années si la catastrophe n’est pas trop grave et que les moyens de divulguer l’information existent encore. En attendant, les hypothèses allant bon train donc plus vite que le TGV, il est certain que dès l’année prochaine, les scénari les plus fous seront portés à l’écran et que nous pourrons encore passer quelques soirées palpitantes, le cœur en frisson, devant notre merveilleuse télévision.
TELEVISION
Colgate, le tube de l’été.
Bertha, le nouveau canon du prêt-à-porter.
C’est la nouvelle mode. Elles font un tabac ces publicités mettant en scène et faisant la promo des gros, des joufflus, des obèses, des moches, des laids, des XXL, des king size, des nains, des vieux, des homos, des trans, etc… Le tout venant est devenu l'égérie incontournable. Le casting est plus ouvert que jamais.
La vague a d’abord submergé le prêt-à-porter pour s’étendre à tous les secteurs marchands où même un dentifrice devient un produit de laideur très tendance (1). On y voit une avancée égalitaire, un sursaut démocratique, la fin des clichés et des carcans,… C'est oublier la fonction première de la pub qui consiste à faire vendre. Et aujourd’hui pour vendre, il faut exhiber des modèles correspondant à la majorité de la population, c'est-à-dire en surpoids. Le moche est à l’honneur, la dictature du gros remplace celle du maigre. Mais au fond, qu’est-ce que ça change.? Une chose peut-être: le fait qu'on se préoccupera moins de son obésité puisque le modèle ne le demande pas.
Mais, croire qu’il y a là-dessous une once de sincérité, de vérité ou d’empathie pour des défavorisés ou des disgraciés est un leurre. C’est comme accorder sa confiance à un marabout ou un gourou quand on ne sait plus à quel sot se vouer. La crédulité est leur crédo, faire des sous est tout ce qui leur importe. En matière de publicité, comme pour certaines maladies graves: il n’y a pas de remède, il n’y a aucune solution.
Certes, on s’amusera un temps avec ces nouvelles utopies, ces nouveaux faux-semblants ou vraisemblances avant de passer à autre chose, à d’autres absurdités. Tout comme Maggie De Block, la phénoménale représentante et ministre de la Santé, tombera demain dans les oubliettes d’Alzheimer et laissera sa place à un nouveau concept. Et puis, juste après, les Apollon, les Vénus et les jeunes fringants qui se seront refait une virginité, une nouvelle acceptabilité reviendront au devant de la scène.
Non, il n’y a pas de solution en publicité, il n’y a qu’une vérité ou plutôt une constante: c'est le changement.
(1) Le dentifrice Colgate
Non, il n’y a pas de bonnes solutions en publicité
COMMUNICATION
(1)
3 singes sur la planète des signes.
L’empire des singes
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On regrette un peu l’âge d’or de la sémiologie. Merveilleuse époque où même les intellectuels laissaient traîner sur la plage arrière de leur voiture, qui Le Monde Diplomatique, qui Charlie Hebdo, qui le derniers Sollers à la mode, parce qu’enfin on ne peut faire abstraction de son milieu et qu’il faut bien affirmer son appartenance, sa “distinction” comme disait Bourdieu. Ces mêmes intellectuels raillant parfois les autres sectes ayant elles aussi leurs petites manies et leurs signes d'appartenance. C’était la belle époque, nous vivions sur la planète des signes. Il y en avait partout, tous plus parlant les uns que les autres. D’ailleurs ils avaient leur science, leurs décodeurs, leurs pontes: Barthes, Bourdieu, Baudrillard, Eco, etc…
Aujourd’hui, on dirait qu’ils ont tous disparus. C’est sans doute vrai pour la sémiologie et les sémiologues. Mais les signes, il est impossible qu’ils disparaissent puisque l’Homme est cet animal signifiant, vivant de signes. Et un Homme sans signe ne serait plus qu’un Homme singe.
(1) En souvenir de Roland Barthes et de “ l’ Empire des signes ”.
SEMIOLOGIE
Lance en jaune et l' oeuf blanc comme neige.
T’as d’ beaux oeufs tu sais
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Fin juillet, début août, l’Afsca nous pondait un article attestant que des oeufs étaient contaminés à la dioxine. Cette info, au demeurant assez banale - on en est plus au stade de la surprise depuis la catastrophe sanitaire il y a juste vingt ans - prenait quand même un accent particulier puisque les oeufs incriminés étaient labellisés “bio” par la société de production et toutes les grandes surfaces qui les distribuaient.
Décidément, on ne sait plus à quel saint se vouer si Saint Bio lui-même nous joue des tours de coureurs cyclistes et se shoot à la dioxine. Car lorsque le label, le leader ou le N° 1 est désavoué, la déchéance est pire que lorsqu’il s’agit d’un produit blanc, basic, un quidam du peloton. C’est un peu comme Lance Armstrong lorsqu’il fut convaincu de dopage et du rendre ses 7 maillots jaunes d’oeuf. Ça fait tache quand même.
SANTE
Payer au doigt et à l'oeil, n'est-ce pas aussi se mettre le doigt dans l'oeil ?
Un moment s'il vous plaît
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Après le paiement via le smartphone, on nous annonce pour bientôt des formules encore plus extravagantes. En Chine déjà, la reconnaissance faciale s’impose rapidement et on nous assure que d’autres systèmes biométriques vont suivre. Quels seront-ils.? S’ils sont biométriques cela signifie qu’ils auront un rapport avec notre biologie. Donc avec des parties de nous-mêmes intimement liées à notre unicité, les doigts pour les empruntes digitales, les yeux pour notre iris à nul autre pareil, etc… Pourquoi ce développement.? Comme toujours, on avance des raisons de rapidité et de sécurité.
Oui mais ho ! holà ! Un moment s'il vous plaît.
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A-t-on pensé au racket généralisé qui sévit depuis toujours sur la planète et que rien n’a jamais arrêté. Ni la carte de crédit qu’on croyait sûre, ni le smartphone qu’on pensait inviolable. Chaque année, des millions de gens se font voler leur Sésame et se voient débités et dépités. Alors attention, car si se faire dérober sa carte ou son GSM peut s’avérer très désagréable, cela n’est rien comparé à l’oeil qu’on arrachera ou au doigt qu’on enlèvera pour obtenir aussi quelques menus billets (1). Et même sans aller jusqu'à cette extrémité, on obéit toujours au doigt et à l'oeil sous la menace d'une arme.
(1) Ce n’est pas de la fiction puisqu’en 1978 déjà, à sa manière, le baron Empain en avait fait la douloureuse expérience.
TECHNOLOGIE
A Lampedusa: un accostage impeccable, pas la moindre égratignure aux infrastructures.
Marre à Venise ! Un paquebot endommagé,
un bateau mouche éperonné, un quai ravagé, une population enragée.
Tourisme à l’italienne
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La politique italienne en matière de tourisme est ambigüe. D’un côté, le pays souhaite attirer des millions d’étrangers pour admirer les splendeurs historico-nationales, et de l’autre, il s’acharne à repousser les centaines d’individus qui se démènent pour arriver à la nage sur ses rivages sablonneux.
L’absurde touche à son comble lorsqu’on voit les images de ce monstre des mers dans l’impossibilité de stopper sa croisière et qui faillit engloutir la moitié de Venise suite à une avarie de moteur. A contrario, les canots pneumatiques gonflables des touristes moins fortunés ne risquent pas d’endommager le patrimoine historique de la grande botte italienne. Et à propos de bottes, leurs bruits inquiétants se rappellent à notre souvenir dans les propos et comportements du Salvini de service. On en est pas encore à voir des contingents entiers de faux touristes italiens s’en allant domestiquer le monde en habits de soldat. Mais on gardera à l’esprit l’idée que, depuis l’Antiquité, il s’agit là de velléités inscrites dans l’histoire et l’ADN romains.
Non, ce qui risque de se passer, c’est que l’Italie devienne comme d’autres, un pays dans lequel on a plus envie de mettre les pieds. Depuis cet été, Venise réclame une taxe d’entrée pouvant atteindre 10 euros, et depuis le 25 juillet, une loi menace les sauveteurs de migrants d'amendes jusqu'à 1 million d'euros. Ce tourisme commence à coûter bonbon et on dira ce qu’on veut mais l’accueil n’est plus ce qu’il était...
CARNETS DE VOYAGES
Une ligne de protoxyde d'azote sous le nez.
Vous prendrez bien un peu de protoxyde
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Le protoxyde d’azote ne vous dit rien? Ça ne vous fait pas rire? C’est probablement dû au fait que le mot n’est pas la chose comme disait Diderot, ou que le signifiant n’est pas le signifié comme l’affirmaient les sémiologues, et c’est bien dommage.
Mais alors qu’est-ce? Hé bien c’est ce gaz contenu dans de petites bonbonnes grises et qui sert parfois à émulsifier et propulser la crème fraîche contenue dans d’autres contenants. Mais des petits malins se sont aperçus que ce grisou avait une autre propriété bien plus intéressante, et qu’il s’agissait aussi d’un fameux gaz hilarant. Au point que certains en on fait leur nouvelle schnouf.
C’est dingue de se dire qu'un peu de chimie et quelques molécules gazeuses sont capables de produire un fou rire. C’est fou parce que c’est tout le travail des humoristes qui est remis en question.
NDLR: Le protoxyde d’azote N2O est aussi un gaz à effet de serre 298 fois plus puissant que le CO2. Il est devenu le 1er destructeur de la couche d’ozone. C’est la face sérieuse de ce grand comique qui en a deux comme tout le monde.
CHIMIELBLICK
Source: RTBF
Voir la bande annonce
Source: Le Figaro
Ci-dessus, l'affiche d' Elysium. Ça fait peur.
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Ci-contre le camp des Rohingyas.
Ça fait peur aussi.
Elysium et les Rohingyas
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Les films de science-fiction, on aime ou on aime pas, c’est comme la vie. C’est aussi ce qu’illustre le film d’anticipation Elysium avec Jodie Foster et Matt Damon sorti en 2013. Dans les grandes lignes, l’humanité est divisée en deux catégories de personnes, les riches privilégiés qui vivent dans le luxe et la technologie sur la station spatiale Elysium et les pauvres condamnés à vivre sur la terre surpeuplée et ruinée.
Film d’anticipation? Pas sûr, lorsqu’on apprend que la plupart des scènes ont été tournées au Mexique, et cela tant pour les maisons luxueuses qu’on trouve sur Elysium que pour les bidons villes qui ont envahi la terre.
Le doute quant à la fiction de ce film est définitivement levé le 3 août 2019 lors d’un reportage de la RTBF consacré aux réfugiés Rohingyas dans un camp du Bengladesh. 600.000 personnes ( la moitié de la population bruxelloise ) , y sont entassées, vivant les unes sur les autres dans des conditions apocalyptiques pires que celles du film.
Après avoir vu ce reportage, on perd un peu ses illusions parce qu’on s’aperçoit que la fiction n’existe pas.
NDLR. L’article aurait pu s’intituler “Dubaï et les Rohingyas”.
C'est vrai.! Où sont-elles passées ces agences de notation.? Et François Villon où est-il donc.?
La ballade des économistes
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Dites-moi où, dans quel pays est Moody’s cette américaine
Fitch Ratings et Standard and Poors qui fut sa cousine germaine
Et la banque Lehman Brothers qui fit faillite il y onze ans
Qui grandeur eut trop plus qu’humaine
Mais où sont les agences de notations d’antan.?
Elles ont fait la pluie, le beau temps durant de nombreuses années
Quand tous les pays redoutant d’être par elles condamnés
voyaient leur dette s'envoler et l'intérêt concomitant
Qui grandeur eut trop plus qu’humaine
Mais où sont les agences de notations d’antan.?
Source: Euronews
A voir absolument
sur
La rue du bonheur.
Ouhoud al-Roumi, la ministre du bonheur.
C'est vraiment le paradis.
NDLR.
1) On le voit, il n’est nullement besoin de critiquer ce reportage d’Euronews tant il le fait si bien lui-même, la politique avouée étant que le bonheur serve l’économie. Il est particulièrement inquiétant de trouver ce genre de philosophie érigé au rang de politique d’état au 21ème siècle. La recherche du bonheur ayant pour objectif autre chose que lui-même, et pour rester positif, on peut être sûr que le malheur a encore de beaux jours devant lui. Pour paraphraser Voltaire, on serait tenté de dire: gardez-moi du bonheur, quant à mon malheur, je m’en charge.
2) Dubaï est une ville des Emirats arabes unis, état parmi les plus polluants de la planète puisqu’il se classe en 3ème position des pays émettant le plus de CO2 par habitant soit 24,66 tonnes par an. Voilà encore de bons chiffres à mettre à l’actif du bonheur.
3) Enfin, on se demande bien à quoi rime cette chaîne de télévision et pourquoi elle s'appelle Euronews.? Puisqu’elle est détenue à 60% par Naguib Sawiris (un magnat Egyptien), à 25% par NBC News (une chaîne américaine) et à 15% seulement par un groupe audiovisuel européen et que le sujet qu'elle traite n'a rien d'européen. Sur cette question, c'est le silence radio.
Un reportage édifiant de 4 minutes sur Euronews fait l’éloge de la vie à Dubaï et du bonheur d’y vivre.
21ème au classement des pays les plus heureux (?), 3ème à celui des revenus, le pays possède son ministère et son ministre du bonheur qui développe ses programmes sous le contrôle du département électronique du gouvernement de Dubaï. (Oui, c’est comme ça sous ces latitudes qui chauffent un peu la cervelle).
Evidemment, une série de statistiques sont énumérées puisqu’ici, le bonheur est devenu quantifiable. Et le “.business strategist.”, Corrie Block, nous apprend que les gens plus heureux travaillent mieux que les autres. Ils sont 50% plus productifs, 88% plus loyaux, etc… Là, on commence à percevoir le pourquoi de cette promotion du bonheur et de l’imbécile l’heureux en général.
Mais Corrie poursuit en nous expliquant “.comment fonctionne le bonheur pour tout le monde: c'est la combinaison de trois neurochimiques: dopamine, sérotonine et ocytocine…” Ici, on entre dans la chimie du bonheur comme dans le dernier roman de Houellebecq (Sérotonine) mais qui n’en est pas vraiment.
Le reportage se termine encore sur des chiffres résultant des efforts ministériels: aujourd’hui 89% des personnes sont heureuses et la cible est fixée à 95% pour 2021. Enfin, en conclusion, on apprend les vraies raisons de cette politique: “.l’objectif est que le bien-être continue d'avoir des conséquences positives sur l'économie.”...
Le bonheur à Dubaï
SOCIETE
Source: RTBF.be
Un nouveau séisme dans le monde bancaire.
HSBC, Big Crash ?
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Après les 18.000 victimes licenciées par le colosse Deutsche Bank, c’est la méga banque britannique HSBC qui annonçait ce 5 août la suppression de 4.000 emplois et ce, principalement dans les postes à responsabilité. Mince alors.! Ou bien les choses vont vraiment mal pour nos pauvres banques, ou bien les soit-disants responsables ne sont pas vraiment nécessaires. Vu la tournure des événements, on pencherait volontiers pour la seconde hypothèse tout en sachant que l’une n’empêche pas l’autre, bien sûr.
Source: Le Soir
ECONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Dette, crédit et collapsologie
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Le 29 juillet, on nous annonçait que nous avions consommé et dépassé les ressources annuelles produites par la planète, soit 2 mois plus tôt qu’il y a 20 ans et 2 jours plus tôt que l’an passé. A partir de cette date, l’humanité vivrait à crédit.
Selon certains scientifiques, il semblerait que ce jour fatidique soit une imposture établie au nom du bien planétaire et de l’écologie salvatrice (voir la source). Mais soit.
Cela dit, et dans l’idée de vivre à crédit, on apprenait début août que, pour la première fois de son histoire, la Belgique empruntait à un taux inférieur à 0% pour financer sa dette. C’est le crédit négatif. Ce qui signifie qu’au lieu de payer un intérêt pour l’argent qu’elle reçoit, on lui en donne pour ce faire. Cette situation nous rappelle, s’il en était encore besoin que l’économie et ses règles causant l’épuisement de la planète ont définitivement quitté la sphère des lois naturelles de notre bonne vieille terre. Car s’il est possible de compenser la dette publique avec des procédés spécieux, il est évidemment impossible de le faire pour les ressources planétaires.
NDLR. Au Danemark, la banque Jyske applique pour la première fois un taux de -0,5% pour un crédit hypothécaire à 10 ans ! Si vous voulez vous loger vous savez où aller.
CLIMATOLOGIE
Le feu au lac, l’effet boule de neige
et Coluche
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Le 1er août, la page d’accueil du Soir faisait sa une des feux de forêts en Sibérie où l’équivalent de la Belgique était parti en fumée. L’article déplorait l’ampleur du sinistre ayant un impact environnemental catastrophique à long terme. On apprenait aussi que les autorités russes avaient décidé de ne pas intervenir parce que “Économiquement, il n’y avait pas d’intérêt”. Cet épisode s’ajoute aux autres et aux facteurs du dérèglement climatique provenant de l’existence humaine avec ses industries, ses transports, etc... On notera avec amusement que c’est un effet boule de neige qui provoque le réchauffement planétaire.
Nous savons qu’il y a le feu au lac et que, pour diminuer notre impact sur le climat, nous devons changer nos habitudes et restreindre nos consommations, nos déplacements,… tout en sachant très bien que cela ne suffira pas puisque, lorsqu’une baignoire déborde, diminuer le débit du robinet ne change pas grand chose au problème.
Bon nombre de medias vont dans le sens d’une responsabilisation et nous incite à modifier notre comportement, du moins c’est ce qu’on croit. Ainsi, dans cette même édition du Soir on trouvait une explication du mouvement “.flygskam.” de ces Suédois qui ne veulent plus prendre l’avion pour des raisons écologiques. Mais toujours dans le même numéro, on rencontrait un article intitulé: “Cinq astuces pour acheter ses billets d’avion moins cher.”
On en est là. On en est à dire ce qu’il faut faire et à faire ce qu’il ne faut pas. Donc, il y a donc peu de chances que la situation s’améliore et comme disait Coluche: “.Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas.!.”
La Supercolor Tryphonar en 1963.
Le Normandie sans CO2 en 1946.
Le Malizia, c'est le malaise en mer... Pauvre Greta.
le petit Li Monde reporter
Ça ressemble à s’y méprendre aux albums de Tintin: après Greta au Parlement européen, Greta à Berlin, Greta sur les plages du débarquement, Greta à l’Assemblée nationale, Greta en Suisse… voici Greta en Amérique. Et comme pour Tintin dans de nombreuses pérégrinations, Greta voyage à bord d’un bateau pour se rendre aux States: le Malizia. Petite histoire, ce navire est un voilier de compétition équipé de panneaux solaires dont le coût carbone est nul mais dont le coût de fabrication n’a pas été divulgué. Il appartient à Pierre Rainier Stefano Casiraghi le fils de la princesse Caroline de Monaco. C’est du lourd.
Les fins connaisseurs se souviendront que dans la version colorisée de l’album en Amérique, Tintin s'y rend à bord du mythique Normandie duquel, bizarrement, aucune fumée ne s’échappe des trois cheminées même lorsqu’il vogue en haute mer. C’est un signe indubitable traduisant le souci d’Hergé qui se refuse lui aussi à polluer l’environnement, tout comme Greta. Oserait-on imaginer un album où la houpette blonde du reporter écolo rencontre la tresse brune de l’activiste verte.?
C’est beau, c’est généreux, c’est magnifique mais pour l’instant et sans doute pour toujours, il ne sera pas possible à toute l’humanité de voyager à bord de tels bateaux de luxe. En plus, au vu des images, la croisière ne devait pas être de tout repos et le mal de mer a dû s’inscrire au programme. Alors, pour sa prochaine aventure pourquoi ne pas suggérer à Greta la vidéo conférence.? C’est un peu moins sexy que le voilier de course mais c'est plus rapide et plus démocratique. On se souviendra aussi que Tintin en avait fait l’expérience dans les bijoux de la Castafiore avec l’invention géniale de Tournesol: la Supercolor Tryphonar… Alors à quand la super Tryphonar pour tous les meetings du monde entier ?
Les aventures de Greta
ECOLUDIQUE
POLITIQUE
Jair Bolsonaro et ses chars carnavaleques, Rohani et ses gardiens de l'évolution, etc…
Quand on voit tout ça, on ne doit pas trop se plaindre dans notre petite Belgique sans chef ni gouvernement. Parce que, finalement, la situation est moins mauvaise qu’ailleurs. Et il faut peut-être espérer que l’absence de gouvernance se prolonge encore un certain temps.
Les reconnaissez-vous ? De gauche à droite: Xi-Jinping, Maduro, Trump, Johnson, Poutine, Jong-Un, Bolsonaro, Salvini, Netanyahou, Rohani…
et tous les autres que nous ne pouvons vous montrer par manque de place.
On assiste bien au plus grand jeu de massacre du monde organisé depuis la 2ème guerre mondiale. Un jeu dangereux que pratiquent des chefs d’états, présidents et gouvernements de tous poils. Les principaux responsables sont connus: Donald Trump et sa garde républicaine, Boris Johnson et sa horde de conservateurs, Vladimir Poutine et sa troupe de lèche-bottes, Matteo Salvini et sa Clique du Nord, Xi-Jinping et son armée de petits hommes jaunes, Kim Jong-Un et sa coupe de cheveux, .........
Gouvernance: on a pas se plaindre
La personnalité du mois
Reconnaissez-vous ce beau petit garçon.?
Il s’agit de l'enfant qui deviendra plus tard celui dont nous avons parlé plus haut. C'est Donald Trump gamin. On dira ce qu’on veut mais cette photo est bien la preuve que c’était quand même mieux avant.
L’image du mois
Source: Le Soir
Il y a des images insoutenables par les atrocités qu’elles dévoilent, les massacres dont elles témoignent, le sang qu’elles montrent en glaçant le nôtre. Et puis, il y a des images insoutenables, non par la violence, mais par la bêtise insondable qu’elles démasquent et les questions qu’elles posent.
Voici Trump à El Paso juste après la tuerie du 3 août qui fit 22 victimes et un nouvel orphelin, le bébé que Melania tient dans ses bras. Voici Donald tout sourire et pouce levé !
Décidément cet homme est vraiment malade, mais est-ce encore un homme ?
retrouver en face des calibres, dans le champ de tire de tous ces détraqués armés jusqu’aux dents. Et puisque la justice humaine n’aura pas su y faire, on redécouvrira une forme de justice divine ou biblique qui correspond à cette sentence qu’on attribue au roi Salomon: “on est toujours puni par où on a péché”. C’est moche d’en arriver là mais en même temps…
NDLR. Pour info, Lucrèce au 1er siècle ne disait rien d’autre:
“Circumretit vis atque injuria quemque, Atque, unde exorta est, ad eum plerumque revertit.”
Celui qui commet une injustice, une violence se prend dans ses propres filets, car l’injustice retombe presque toujours sur son auteur.
Aux Etats-Unis, les jours se suivent et se ressemblent. De fusillade (El Paso: 20 morts) en fusillade (Dayton: 9 morts), ce dimanche 4 août et depuis le début de l’année, on atteint un total de 531 victimes produites par ces tueries de masse et 4.000, concomitantes à la détention d’armes à feu. Dans ce domaine, aux States plus qu’ailleurs, les morts font des petits.
Si la bienséance et l’entendement commun suggèrent que l’on s’indigne de ces comportements criminels et des législations qui en sont tout autant, peut-être qu’il convient de prendre ce mal en patience même si cette proposition semble déplacée. Car au rythme où les choses évoluent, il est évident que demain, les fabricants d’armes et les lobbyistes de la NRA finiront par se .............
Il était encore une fois à l’Ouest, aussi
La seule chose qu'on puisse croire dans un journal, c'est la date.
L'affiche du film 2019, un remake actualisé de 2012.
2019, la fin du monde
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On a vraiment hâte d’être le 31 octobre. Cela fera plus de 1.200 jours qu’on nous tient en haleine à coup de teasers et d’effets d’annonce. C’est comme pour le film “.2012.” sorti en 2009 et qui nous relatait le scénario apocalyptique annoncé par le calendrier Maya. Ah.! on s’en souviendra longtemps de cette fin du monde. Et selon les prévisions de nos éminents économistes, ce synopsis va se reproduire au terme du neuvième mois de cette année 2019, soit 7 ans après celui de 2012 et 10 après sa sortie. Or, on connaît la valeur symbolique et prémonitoire de ces chiffres bibliques.
Dans les grandes lignes, l’histoire est assez semblable à la précédente. Vous remplacez Los Angeles par Londres et l’Océan Pacifique par la Manche. Un tsunami de Livres Sterlings submerge la City, un porte-avion d’arrivistes percute le 10 Downing Street, une famille écossaise décomposée tente de rejoindre les hauteurs du continent pour échapper à la politique en furie,… et vous avez la trame.
Il y a cependant une différence et elle est de taille puisqu’ici, aucune solution de secours n’a été mise au point. Aucune arche n’a été construite pour sauver la crème de l’humanité, cette frange qui mérite de l’être de par ses mérites et qui doit réessaimer le monde quand les éléments se seront calmés. Pas de deal donc avec la fin des temps.
Et puis, n’oublions pas que dix ans se sont écoulés et que les acteurs de la première version ont aussi passé l’âge. Le casting a donc été actualisé mais les nouveaux venus sont d’excellents comédiens. On citera en haut de l’affiche: Boris Johnson, Theresa May, Nigel Farage, et puis en vrac, Michel Barnier, Jean-Claude Juncker, Donald Tusk, etc… Toutes des étoiles montantes, une belle brochète d’artistes.
Cela ne fait aucun doute, “.2019.” va nous faire un carton au box office. Vivement le 1er novembre. Et comme l’indique l’affiche depuis toujours: “.We were warned.”.!
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
Lui et quelques autres...
EDITO
Coluche
LES MOTS DE LA FIN
... A vos risques et périls
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C’est gros comme un aileron de requin à la surface des flots, donc vous avez remarqué que nous avons modifié notre home page pour afficher un message au sujet des cookies. En fait, c’est pour faire comme tout le monde et comme pour tout le monde, ça n’a rien a changé, sauf qu’on est sans cesse dérangé par des pop-ups qui vous sautent à la figure. Mais sur le fond pas de panique, vos données sont bien enregistrées et partagées, vous êtes suivis comme aux meilleures années de la Gestapo qui s’appelle aujourd’hui Commerce.
Alors, tant qu’à faire, Li Monde à choisi de jouer franc jeux et d'illustrer clairement les règles du Commerce. Pas le nôtre car nous n’en faisons pas comme nous n’avons pas de cookies et ne communiquons rien excepté nos pauvres articles. Pas une couque, pas un cent ne tombe dans notre escarcelle. Mais il ne faut pas perde de vue qu’au-dessus de nous, l’oeil de Google, Facebook et consort, comme celui de Moscou naguère, veille au gain. 2019 n’a rien perdu de 1984 et Big Brother est plus vivant que jamais. Ce n’est pas l’actualité de ce mois d'août qui nous démentira.
Septembre 2019