Enfin une fête d' Halloween qui ne coûte pas chère.
Une idée pas chère pour Halloween
Si vous voulez vraiment faire peur et effrayer vos proches ce 31 octobre à l’occasion de la fête d’Halloween, ne gaspillez pas votre argent en achetant des figurines horribles et des masques hors de prix. Brandissez simplement vos factures d’électricité, de gaz ou de mazout. L’effet est assuré.
L'oreille cassée
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Impossible de clôturer cette édition de Li Monde sans rendre hommage à celui qui vivait avec une troisième oreille : l’incomparable Marc Danval, de son vrai nom Marc Sevenants, décédé à 85 ans. “ Un 22 septembre, au diable vous partites ” aurait pu chanter Brassens. Ses obsèques n’ont pas eu le succès de celles de la Reine d’Angleterre, pourtant…
Willy Borsus, le Merlin l'Enchanteur wallon est très fier du projet.
Legoland chez Caterpillar, bon amusement Willy !
La grande ludothèque du monde n’en finit pas de s’agrandir avec le projet Legoland qui doit voir le jour en 2027 à Gosselies sur le site de la défunte Caterpillar. La construction du parc sera réalisée par la société de loisirs Merlin Entertainments, tout un programme dont s'occupe Willy Borsus.
Si les années 2000 ont vu fleurir les parcs d’attractions comme des coquelicots en juillet, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une fleur éphémère et fragile très dépendante de la belle saison et du temps qu’il fait.
Or, si on croît vraiment que les visiteurs viendront encore très nombreux se divertir et se vider les poches pour enrichir les actionnaires des parcs d’attraction à 40 euros l’entrée avec une inflation à 9,94% et des factures d'énergie qui explosent, alors allons-y, investissons les 400 millions annoncés dans cette entreprise qui a toutes les chances de capoter beaucoup plus vite que celle qui occupait les lieux précédemment. Il est vrai que la Wallonie est spécialisée dans les investissements à perte depuis les aides mémorables et titanesques octroyées à la sidérurgie qui décéda à la fin des années 70.
 
À tout prendre, mieux vaut relire Balzac et les illusions perdues en collection de poche. C'est beaucoup moins cher qu’un ticket d’entrée à Walibi ou à Legoland et on en apprend beaucoup plus plus sur les erreurs de “La Comédie humaine”.
 
Source: RTBF
Un très bon moment...
Enfin un bon moment pour conclure
Les lois du journalisme veulent que la météo clôture toujours une édition. Mais les lois sont faites pour être changées. 
Notre édito mettait en évidence le peu de cas que l’actualité fait de l’amour au regard de la guerre, de la haine et de la mort. C’est pourquoi, nous avons décidé de boycotter la tendance générale pour proposer une petite lueur d’espoir dans ce monde de brutes.
L’histoire des Hommes avec une grande hache et de l’actualité qui ne l’a pas enterrée, nous incitent à penser que les humains méritent peu de considération tant il est difficile de percevoir dans leurs actes des sentiments amicaux. Par dépit, on est tenté de se tourner vers d’autres espèces moins stupides et moins belliqueuses offrant des signes plus marqués de relations affectives et sentimentales. En voici un bel exemple ci-contre qui nous invite à aimer malgré tout; ce qui est sans doute la seule chose qui vaille.
 
Source: YouTube
Salle de ski frIgorifiée
pour hommes à Dubaï.
Salle de fitness climatisée
pour chiens à Abou Dhabi.
Caprices et folie au pays des émirs
C’est évidemment dans les pays les plus chauds que l’on recourt le plus à la climatisation. Encore faut-il en avoir les moyens ce qui n’est pas le cas du Pakistan ou du Yemen. Par contre, aux Emirats Arabes Unis où la population est assise sur des puits de pétrole, la chose est devenue monnaie courante pour les êtres vivants qui ont élu domicile dans ce four planétaire. À Abou Dhabi par exemple, même les chiens disposent d’une salle de fitness climatisée pour se dégourdir les pattes (1). N’est-ce pas merveilleux ?
Toutefois, le pompon revient à Dubaï où les excès émiresques n’empêchent personne de dormir puisqu’une piste de ski couverte de 400 mètres de long fonctionne depuis 2005, une vraie folie environnemental (2).
 
(1) Source: Le Parisien
 
(2) Source: You Tube
Ce n'était pas un joyeux luron mais il voyait juste.
“…civilisations, nous savons maintenant…” ( Paul Valéry )
Ce qui arrivera inévitablement demain pour des raisons physiques naturelles, c’est-à-dire l’épuisement des ressources, des gisements pétroliers et gaziers, se trouve anticipé de quelques années ou décennies grâce aux querelles politico-guerrières russo-européennes. Le conflit ukrainien et la décision de Poutine de nous priver de ses énergies, nous imposent une expérience qui deviendra la norme à l’avenir et qui se traduit par le rationnement et la sobriété voire la pénurie. C’est une chance inouïe de connaître anticipativement une situation inéluctable alors que nous avons encore quelques alternatives pour amortir le choc et réguler l’instant présent. Jamais dans l’histoire, les hommes n’ont eu une telle opportunité pour se préparer à un grand collapse. Ils ont toujours attendu d’être au pied du mur, voire dedans pour, forcés et contraints, s’adapter à la privation avec les conséquences désastreuses et belliqueuses que cela induit.
Comme le disait il y a bien longtemps le poète immortel Paul Valéry: “Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles”. Et c'est plus vrai que jamais.
Gare à la gare !
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La nouvelle gare de Mons et de Calatrava au budget initial de 37 millions € est passée aujourd’hui à 324 millions €. À côté dette augmentation, la hausse des prix de l'énergie prête à rire. Et cela se produit au moment où la Région Wallonne nous distille son beau slogan sur les écrans de la RTBF : “ Grâce aux grands projets de rénovation, la Wallonie se développe au mieux. ” Bravo et merci !
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Source: RTBF
Obsolescence
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Un slogan publicitaire des années 60 frisait le ridicule tellement la chose semblait évidente: “La pile Wonder ne s’use que si l’on s’en sert.” Hé bien, ce n’était pas si stupide que ça puisqu’aujourd’hui ce n’est plus vrai. Un ordinateur que je n’use plus depuis des années est devenu totalement inutilisable. L'obsolescence est passée par là.
Suivre une formation d'astronaute pour partir sur la lune et retrouver une vie normale...
Lyndsi et la gravité
Sans courir jusqu’en Ukraine, au Yemen, au Pakistan ou ailleurs, un petit détour en Californie nous apprend que certaines personnes n’ont vraiment pas de chance. Ainsi, Lyndsi Johnson, 28 ans, atteinte du syndrome de tachycardie orthostatique posturale souffre de l’allergie à la gravité et doit passer 23 heures par jour au lit.
Nous sommes tous un peu allergique à la gravité des choses mais lorsqu’il s’agit de la pesanteur terrestre, cela devient très lourd à supporter.
Nous souhaitons beaucoup de courage à Lyndsi même si c’est pour passer sa vie au repos. Toutefois, nous lui suggérons une alternative à sa triste condition que rend possible les dernières velléités spatiales de la NASA. En suivant une formation d’astronaute pour se rendre sur la Lune, Lyndsi pourrait à nouveau vivre debout une bonne partie de ses journées puisque la pesanteur y est 6 fois moindre que sur terre.
 
Source: Huffingtonpost
FAIT D'AUTOMNE
Ça, c'est pas gentil Max. N'oublie pas que ton pactole, tu le dois à tous ces badauds qui te regardent tourner en rond.
45.000.000 €
C’est ce que gagne ce Mad Max Verstappen pour tourner en rond sur les circuits durant une année. C’est fou quand même ! C’est des milliers de fois plus qu’une infirmière ou un médecin qui sauve des vies alors que Max en est incapable et qu’il risque au contraire d’en supprimer quelque-unes en cas d’accident. Mais quand donc rétribuera-t-on les gens en fonction de leur utilité dans ce monde qui n’arrête pas de nous vendre la méritocratie comme un saint sacrement. 45.000.000 € cela représente 2.038 années de travail pour un employé engagé au salaire minimum en Belgique (1.840.€ par mois). Admettons que Max use ses fonds de culotte dans sa monoplace pendant 5 ans, ce qui est à sa portée, nous en seront à plus de 10.190 ans pour le pauvre salarié, soit une période équivalente à celle qui nous sépare de la dernière glaciation. Bonjour le refroidissement climatique !
 
NDLR. Et bien sûr, le contrat annuel de Max ne prend pas en compte les petits à côtés juteux de ses accords publicitaires.
 
Source: Le Soir
SPORT
Inondations pakistanaises sur fond d'herbe roussie.
Fin de la sécheresse chez nous, inondations ailleurs
Les dieux nous ont entendu. Nous étions à l’agonie par manque d’eau et de précipitations, principalement en Gironde, en Espagne, au Portugal, dans la vallée du Rhin, du Danube, du Pô italien et dans notre jardin quand, tout à coup, dès la mi-septembre, Éole, Jupiter, Zeus, Thor et compagnie ont travaillé de concert pour nous prodiguer l’eau salvatrice sans laquelle nous ne sommes rien.
Evidemment quelques débordements et dégâts collatéraux se sont produits ailleurs dans le monde. Au Pakistan, les foudres divines ont transformé le pays en une vaste lagune noyant quelques 1.400 pauvres hères qui n’avaient sans doute pas appris à nager.
 
Mais qui donc va s'inquiéter de ce qui ce passe à 6.000 km, si chez nous, l’herbe roussie retrouve sa couleur verte et les nappes phréatiques leurs niveaux habituels ?
C'est quand même étrange de laisser le robinet ouvert quand on sait les dégâts que cela occasionne.
La viande et les voyages seront-ils bientôt interdits comme la cigarette?
Est-ce la fin de la viande et des voyages ?
La ville d’Harlem au Pays-Bas vient d’interdire la publicité pour la viande industrielle et les voyages, deux sources importantes d’émissions de gaz à effet de serre. Elle suit en cela d’autres villes comme Amsterdam et La Haye qui refusent les promotions pour les énergies fossiles (1). De même l'aéroport de Schiphol a décidé de limiter le nombre de vols pour diminuer les émissions de C02. C'est une première mondiale (2).
Voilà des décisions pour le moins radicales en faveur du climat qui ne font pas l’unanimité comme toujours. Mais lorsqu’il s’agit du bien commun et de la santé publique, il faut parfois trancher dans le lard de manière péremptoire. On se souvient d’un scénario semblable il y a quelques années avec le tabac et l’alcool. Et, pour le tabac, les gouvernements en ont interdit l’usage dans les espaces publiques. On en est pas encore là avec la viande et les voyages mais il est possible qu’un de ces quatre, ils seront aussi mis à l'index et proscrits ou feront l’objet d’amendes rédhibitoires si la santé de la population est menacée et l’exige.
 
(1) Source: RTBF
 
(2) Source: Euronews
On connaissait les 4 Cavaliers de l’Apocalypse par les écrits bibliques de l’ancien testament mais voici qu’apparaissent de nouveaux personnages : les 4 Réfugiés de cette triste époque.
 
Dans les années 60 nous avons commencé à connaître les réfugiés politiques. Vinrent ensuite les réfugiés économiques. Un peu plus récents, les réfugiés climatiques ne font que commencer leurs migrations et enfin nous découvrons les réfugiés énergétiques, dernière catégorie en date. Les 3 premières nous viennent principalement du Moyen Orient et d’Afrique. La dernière, pour une fois est originaire de nos contrées et a pour destination des pays tels que l’Espagne ou la Thaïlande. C’est en tout cas ce que nous lassaient entendre des témoignages recueillis dans l’émission “C’est pas tous les jours dimanche” sur RTL TVI ce 4 septembre… Ainsi donc des Belges se plaignant des coûts de l’énergie et qui semblent incapables d’y faire face vont aller se réfugier à l’étranger pour des raisons énergétiques, une situation que nous n’aurions jamais imaginé il y a six mois à peine. Mais soit, au delà de la surprise, c’est la réalité qu’il convient d’appréhender et le fait que, in fine, personne, sans doute n’est à l’abri d’un déménagement obligé, d’une migration féroce et forcée. Le plus gros problème étant que les conditions de vie acceptables sur la planète risque bien de se cantonner à une bande de terre très étroite où il n’est pas besoin d’énergie pour se chauffer et où l’agriculture peut encore exister. Sur un territoire aussi exigu, il est à craindre que la loi de la jungle et ses conflits posent d’autres problèmes qui ne sont pas plus enviables.
 
Historiquement, on se rappellera que l’humanité s’est sédentarisée au néolithique, il y a 9.000 ans après la dernière glaciation. Elle s’est fixée grâce à la stabilisation du climat devenu plus clément permettant le développement de l'agriculture. Dans une situation inverse, il est très probable, que les hommes reprendront leur bâton de pèlerin et que le nomadisme redeviendra la norme avec les conflits inhérents à cette situation aggravée par une population plus nombreuse se disputant un territoire plus petit.
La pipe et le tire bouchon cassés, un bien triste mois de septembre.
Un bien triste mois de septembre
Tandis qu’en Angleterre la reine Elisabeth cassait sa pipe, plongeant le peuple britannique dans le désarroi et le chagrin le plus total, en Belgique, le rédac-chef de Li Monde cassait son tire-bouchon avec tout le malheur qu’on devine.
On a rarement vu un tel enchaînement de catastrophes dramatiques, et ce mois de septembre 2022 restera longtemps dans les annules de l’histoire.
 
Il y a toutefois une petite différence entre ces deux événements. On signalera, la larme à l’œil, que Muick et Sandy, les deux chiens d’Elisabeth ainsi qu’Emma son cheval préféré étaient présents aux funérailles de leur maîtresse (1). Mais il est peu probable que Morphée, le chat du rédac-chef assiste aux obsèques de ce dernier à l'avenir.
 
(1) Source: RTBF
Les Belges manquent-ils de conscience climatique ?
Un article de la RTBF s’interrogeait avec ce titre qui fait aussi le nôtre : “ Les Belges manquent-ils de conscience climatique ? ”
C’est une très bonne question car le mot conscience est à double sens. Au premier ordre, il y a le fait de savoir, d’être au courant du sujet. Et puis, il y a l’idée de l’action qui devrait être induite par la connaissance du problème. Or si on admet que la majorité des Belges sont informés de la situation et que les climatosceptiques sont de moins en moins nombreux par la force des faits, le comportement qui devrait suivre n’est pas du tout au rendez-vous puisqu’on remarque que la reprise économique post Covid est aussi celle de la consommation tous azimuts, des déplacements, des voyages, des objets achetés, etc…
Cette situation est pour le moins paradoxale. C’est un peu comme si la baignoire débordait et qu’on ne se décide pas à fermer le robinet. C’est bien le cas pour le CO2, dont les inondations que nous avons connues l’an dernier et celles vécues au Pakistan en juillet dernier en sont des exemples désastreux. À terme, c’est la maison toute entière qui ne sera plus habitable.
 
Source: RTBF
PLANÈTE - ÉCOLOGIE - LES VERTS
Ça remonte nettement.
9, 94 ( neuf nonante quatre ! )
Ce n’est pas le nouveau livre de Frédéric Beigbeder qui nous avait gratifié d’un roman à deux balles intitulé 99 francs en l’an 2000 et dont la réédition fut vendue 14,99 € en 2015.
Les chiffres 9,94 font penser au record du monde du 100 mètres messieurs (9,58 secondes) en août 2009 par Usain Bolt, mais en fait, il s’agit du record inattendu de l’inflation en août 2022.
Cela nous ramène au bon vieux temps des années 1973 - 74 où on pouvait se targuer d’un augmentation de 15% du coût de la vie en Belgique. On y est pas encore mais cela ne saurait tarder surtout que nous sommes aux portes d’un conflit. Rappelons qu’au sortir de la seconde guerre mondiale entre 1945 et 1947 la France a connu des pics à plus de 50%, une véritable aubaine pour les amateurs de chiffres.
 
NDLR.: 9,94, c'est déjà dépassé. En septembre l'inflation grimpe à 11,27 %.
... Aujourd'hui, par manque
de prévoyance, on est obligé de brûler des Euros en papier pour se réchauffer.
La fabrication du pétrole
est gratuite depuis toujours.
Au début, il suffisait de se pencher pour le prendre...
L'énergie est gratuite, nous ne l'avons jamais payée
Comme le disais très bien Jean Marc Jancovici, l’énergie que nous utilisons est gratuite depuis toujours. Nous n’avons jamais payé la nature, la géologie et les millions d’années qui ont été nécessaires à la fabrication des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon, uranium, pas plus que nous ne payons le soleil, le vent et l’eau pour les énergies renouvelables. La seule chose qui est couteuse et rétribuée, c’est le travail des hommes pour les extraire, les transporter et les raffiner. C’est pourquoi, les pays possédant les ressources énergétiques dans leur sous-sol se sont plus enrichis que les autres.
 
Hélas, l’énergie étant gratuite, les hommes se sont empressés d’en utiliser un maximum sans même prévoir une dotation pour l'épuisement des stocks. Or, quand la citerne est vide et que le marchand Poutine ne veut plus rien livrer ou que le produit est en voie de pénurie définitive, les problèmes surviennent. Si on a pas mis un peu d’argent de côté ou les moyens nécessaires pour changer d'énergies, on en vient fatalement à se les geler ou à brûler les meubles pour se chauffer. C’est un peu ce qui se produit actuellement puisque les billets de banque passent directement du porte-feuille à la chaudière.
Obséquieuses obsèques
À l’enterrement de la reine d’Angleterre, ce qui faisait surtout peine à voir, c’était la file interminable des badauds venus s’incliner devant la dépouille de la vieille; plus de sept heures d’attente pour voir un cadavre. Cela semblera sans doute obséquieux mais enfin, d’où vient cet engouement pour une morte comme en sont remplis les cimetières et qui, de surcroît, n’a jamais aidé ses sujets dans le besoin quand ceux-ci participaient aux émoluments de la couronne par des impôts et des dotations diverses. Cette vénération pour une personne qui s’enrichit sur le dos des contribuables est typique de l’aveuglement et de l’obscurantisme qui mène les peuples par le bout du nez quand ce n’est pas à la baguette. Quelle différence y a-t-il entre un dictateur qu’on applaudit et qu’on porte au pinacle, une reine d’Angleterre, une rock star et un joueur de foot mondialement encensé ? Il s’agit de la même ferveur populaire et populiste qui est à l’œuvre. Et il est évident que ceux qui peuvent en profiter ne disent pas non.
Bien sûr, nous savons que les humains ont besoin de belles histoires de reine et de roi, voire de princesse Diana pour les aider à vivre leur vie de misère et à surmonter les inepties de l’existence dont les contes de fée, les naissances, les mariages et les enterrements sont des moments fondateurs. Mais ils serait quand même temps de se défaire de ces vieilles mythologies qui nous habitent. Sinon, on ne comprendra jamais pourquoi Poutine est adulé comme un dieu dans sa Russie impériale et la Reine Mère dans sa Grande Bretagne.
Les 4 Réfugiés de l’Apocalypse
Énergie : le retour de flamme
Ah, on était bien décidé à faire payer cet agresseur violent et sanguinaire de Poutine. L’Europe a vu rouge, elle a donc concocté rapidement un train de mesures bien senties qui devaient mettre à mal l’économie et la vie des citoyens russes. Des mesures prises dans la précipitation dont on se demande si elles ont un réel impact du côté de Moscou puisque nous apprenons que là-bas, la hausse des prix que nous subissons ici a engendré d’énormes bénéfices (1).
Par contre chez nous, les conséquences sont remarquablement négatives, du jamais vu de mémoire d’Européens shootés à l’énergie fossile et facile. En prenant des sanctions contre la Russie, il fallait quand même s’attendre à ce que le Kremlin ne reste pas les bras croisés mais se retrousse les manches pour fermer énergiquement les vannes du gaz indispensable à notre mode vie. C’est le jeu classique de la punition et de la vengeance. Comment n’a-t-on pas pensé à ce scénario évident dans les hautes sphères décisionnelles de l’Union Européenne ? Et maintenant pour faire marche arrière et trouver une alternative à l’énergie russe, il va nous en falloir beaucoup.
C’est une belle illustration de ce qu’on appelle l’effet boomerang, originaire d’Australie,
ou le retour de flamme qui est certainement plus approprié lorsqu’il est question
de gaz en Europe.
 
(1) Source : Le Soir
Comme leurs illustres prédécesseurs, les 4 Réfugiés de l'Apocalypse se déplacent à cheval, la crise de l'énergie ayant signé la fin des autres modes de transport.
SOCIÉTÉ
Les 3 crises : l'épidémique, la climatique et l'énergétique.
Les 3 crises
Manifestement, les crises se succèdent et s’accélèrent. Après celle du Covid-19, nous connaissons ou plutôt reconnaissons celle du réchauffement climatique et la petite dernière, la crise énergétique.
La pandémie nous a appris que nous n’avions pas “the right persons at the right places”, raison pour laquelle nos dirigeants se sont entourés d’experts et de scientifiques plus compétents qu’eux pour y faire face. La quasi totalité de nos ministres et secrétaires d’Etat ont pour formation, le droit, la communication et l’économie. On comprend qu’ils ne connaissaient rien aux virus, aux pandémies et aux règles de santé publique.
Or, les compétences de nos ministres n’ont pas changé, ils n’ont pas suivi de nouvelles formations ou acquis de nouvelles connaissances alors qu’ils doivent à présent s’occuper du climat et de l’énergie pour lesquels les diplômes de physicien, chimiste et ingénieur seraient diablement plus appropriés. Comme pour le Covid, ils devront donc à nouveaux faire appel aux scientifiques pour trouver des solutions
Enfin, ils devront sans doute oublier le bon temps où il ne se passait rien et où, dans ce cas, la chose publique était administrable par n’importe qui ou presque : des avocats, des économistes et des diplômés en communication.
Là, on en prend plein la figure.
Est-ce la fin du capitalisme ?  
Il est beaucoup question de fin ces derniers temps.
 
Néocapitaliste convaincu jusqu’il y a quelques mois, l’économiste Bruno Colmant a reconnu dans une carte blanche parue dans La Libre que le système dans le quel nous vivons était devenu incompatible avec le défi climatique et d’autres tout aussi essentiels (1). Lorsqu’un ex ardent défenseur de l’économie de marché reconnaît les erreurs du système et en vient à publier ce constat, il faut à la fois saluer l’aveu qui est fait et l’intelligence qui consiste à proposer une solution, en l’occurence, l’urgence d’une planification étatique pour résoudre des problèmes vitaux qui échappent à l’économie moderne. On notera cette phrase: “Nous ne pouvons plus dissocier, ainsi que je l’ai erronément cru trop longtemps, économie et écologie, car l’avidité de l’enrichissement entraîne un saccage de la nature.”
On ne sait pas encore si pour être accord avec ses nouvelles convictions, Bruno Colmant quittera ses fonctions à la tête des banques dont les activités font tourner l’économie qu’il condamne. C'est un autre défi de taille.
En attendant, l'autre Bruno, Bruno Lemaire, ministre de l’économie français vient de proposer que les prix de l’énergie des ménages soient adaptés aux revenus des citoyens. Voilà encore un projet totalement opposé à la fumeuse loi du marché et la fameuse “main invisible” d'Adam Smith.
Le summum vient sans doute du Président de la République lui-même, ancien banquier et farouche partisan de la croissance, qui nous a annoncé la fin de l’abondance et de l’insouciance en appelant les Français à la sobriété énergétique (2). Lorsqu’on sait que c'est bien la consommation énergétique qui fait fonctionner les machines, moteurs principaux de la croissance et du PIB, on peut être certain qu’Emmanuel devra revoir un tantinet son logiciel d’économie politique.
Allez, on est en train de se défaire des logiques aberrantes qui nous ont mené là ou nous sommes et c’est tant mieux en espérant que ce ne soit pas trop tard. Et puis, on peut toujours rêver, la fin du capitalisme sera peut-être aussi la fin d’un cannibalisme par lequel l’homme n’a pas arrêté d’être un loup pour l’homme.
 
(1) Source : La Libre
 
(2) Source: Le Monde
Ecce homo modernicus.
L'évolution du prix de l'électricité est renversante.
Rien n’est jamais acquis, à qui ?
Quelle surprenante énergie que celle de l’électricité, insaisissable comme l'éclair qui n’appartient à personne, difficilement stockable et qui doit être consommée instantanément dans le cas d’un réseau publique.
Il y a un an à peine les constructeurs de voitures envisageaient de changer de motorisation et de produire des véhicules électriques tandis que les possesseurs avant-gardistes et privilégiés de ce genre de véhicules se frottaient les mains, tout heureux de rouler pour un prix bien inférieur à celui des autres énergies.
Ça, c’était en 2021, lorsque le prix du mégawattheure évoluait sous les 100.€. Or nous voici quelques mois plus tard alors qu'il a dépassé les 700 € fin août.
Les pauvres conducteurs qui ont commandé une voiture électrique doivent péter les plombs aujourd’hui s’ils ne possèdent pas en plus des panneaux solaires sur leur toit, ce qui n’est pas possible pour tous. Manifestement, il devient très difficile de faire des projets sensés qui tiennent la route.
 
Source: Trends-Tendance
AUTOMOBILE
Folie des foules.
La surprise des chefs: Colmant, Lemaire et Macron nous annoncent la fin du capitalisme.
L' INTERNATIONAL ( SAUVERA LE GENRE HUMAIN )
ÉCONOMIE ( IL N'Y EN A PAS DE PETITE )
Les raisons de la galère
MÉTÉO
ACTUALITÉS
Une année incroyable
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1952 : année où la distance moyenne en voiture a dépassé celle parcourue à pied.
Li Monde
Sigmund Freud
À chaque jour suffit sa haine.
LES MOTS DE LA FIN
Si notre édition précédente était consacrée à la canicule et au changement climatique, celle-ci se préoccupera du défi énergétique tout neuf et quelque peu déconcertant dans la perspective d'un hiver en manque de ressources.
Li Monde ne peut faire abstraction des grands sujets actuels et il est certain que le climat comme l’énergie en sont des éléments essentiels qui occupent une place prédominante. Certes, on regrettera que l’amour ne fasse pas partie de ces thèmes ô combien importants, mais comme chacun a pu s’en rendre compte, l’amour a déserté l’actualité. Le monde lui préfère la mort et la guerre, focalisant son attention sur le décès d’Elisabeth II en grandes pompes funèbres et la guerre en Ukraine en grandes bombes funestes, guerre dont on ne sait plus trop, à l'instar de la Reine Mère, si la pérennisation est une bonne ou une mauvaise chose.
En ce qui concerne les crises actuelles, certains penseront que la galère que nous vivons est la faute à pas de chance, la guigne ou la scoumoune. Mais ce n’est pas le cas. Les informations, les projections et les mises en garde existent de longue date. La dérive climatique et l’épuisement des énergies fossiles sont annoncées depuis la fin des années 80. Et, selon les scientifiques, même le petit Covid-19 qui nous a pourri la vie est imputable à des comportements humains qui ne laissent plus de place aux autres formes de vie.
La malchance a toujours bon dos alors que les vrais raisons sont très souvent l’insouciance et l’imprévoyance des hommes.
Allez, bonne lecture quand même.
Les indégivrables
ÉDITO
E-mail: limonde@proximus.be
Octobre 2022