Harry et les Reliques de Carbone
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On a lu pour vous dans 7sur7:
...Elton John affirme avoir pris les dispositions nécessaires pour fournir à ses invités Meghan et Harry, venus en jet privé, un vol neutre en carbone, afin de respecter les valeurs défendues par ces derniers… (voir la source)
Vous pouvez lire dans Li Monde:
Harry: “.Professeur Dumbledor, c’est quoi un vol neutre en carbone ?”
Dumbledor: “.Ecoute Harry, il s’agit sans doute d’un abus de langage. Car, si le vol a été commis, il a fatalement carboné. Les responsables tenteront de l’annuler par une compensation financière pour le dégât occasionné. Ils donneront quelques pièces d’or à une organisation ou à un projet dont le but est de réduire l’empreinte carbone à l’avenir. Mais dans le greenwashing actuel on peut parfois s’interroger sur la sincérité des organisations et des projets en questions. En attendant, le carbone est arrivé à bon port, c’est-à-dire dans l’atmosphère où il s’ajoute à la quantité existante. Et, tu sais, il n’y a pas de magie, sauf à Poudlard. Alors, y aura-t-il neutralité un jour.? La question demeure car la tentative de neutralisation pourrait avoir lieu trop tard, dans un futur lointain, lorsque la situation devenue à ce point critique et irréversible rendra toute action inutile. Et cette éventualité neutraliserait la neutralisation même. Tu comprends, Harry.?”
(1) Titre original: Harry Potter et les Reliques de la Mort.
NDLR. Nous apprenons à l'instant que Didjé est désigné commissaire à la justice. Ça alors.! Pourquoi pas à la petite enfance ou aux énergies renouvelables.? Didjé à la justice.! C’est comme si on parachutait Maggie De Block
à la prévention de l’obésité ou Théo Franken à
l'accueil des étrangers. Cette nomination est
pour le moins surprenante et on se demande
finalement si Ursula von der Leyen, elle aussi,
est bien “die richtige Frau am richtigen Ort”,
ou “the right woman at de right place”, enfin,
la bonne femme à la bonne place.
Je te tiens par la bombinette.
> Visiblement, la nageuse n'avait plus toute sa tête.
Pour résumer, disons que, grâce à elles, la croissance mondiale a diminué, le commerce national et international avec tout ce qui s’y rapporte a chuté. Moins d’objets produits, moins d’énergie utilisée, moins de transports maritimes, aériens et terrestres,… on voit déjà tout le bénéfice pour l’environnement. En plus, les entreprises américaines établies en Chine et qui sont obligées de revenir à la maison abandonnent leur production dans un pays où l’énergie repose à plus de 70% sur le charbon très polluant. Conséquence de toutes les mesures trumpiennes, on attend prochainement une récession mondiale avec une baisse du pouvoir d’achat. Et comme l’indiquent encore des études récentes, moins on gagne, moins on achète, moins on consomme et moins on pollue. Voilà pourquoi contre toute attente, Donald pourrait être bon pour le climat.
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
Prévisions:
Aux dernières nouvelles, avec 7 degrés supplémentaires à la fin du siècle, on pourrait penser que le réchauffement climatique va s'évaporer. Mais selon le GIEC et l’Institut pour un Dérèglement Durable (.IDD.), ça sent plutôt le roussi.
Trump prend des mesures pour le climat
Peut-être qu’on oppose un peu vite la gracieuse Greta et le doux dingue Donald dans la problématique climatique. En fait, ils œuvrent tous les deux à leur manière pour réduire les émissions de CO2.
C’est évident pour Greta, encore que l’odyssée du voilier Malisia n’est pas si claire que ça, comme le précisaient certains articles auxquels il faudrait ajouter l’armada de mails que le sujet a suscité, et dont on sait aujourd’hui qu’en plus des inepties qu’ils véhiculent, ils génèrent aussi des tonnes de CO2. Donc, on y réfléchira.
Pour Donald par contre, le combat est moins évident mais il pourrait être plus productif à l’échelle planétaire. Une carte blanche parue dans l’Echo mettait en lumière l’efficacité des mesures qu'il a prises dernièrement (voir la source).
L’oeil du cyclone et puis ce qu’on peut voir en dessous.
Sous les nuages, le carnage
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Comme toujours, il y a nous d’abord et puis le reste du monde. Pour nous, en ce mois de septembre, ce fut l’été indien, chaleur exotique et sécheresse exceptionnelle qui en devient d’ailleurs préoccupante. Pour le reste du monde, ce fut l’enfer diluvien; trombes d’eau dantesques et inondations hors catégories qui en deviennent aussi inquiétantes (.Bahamas, Thaïlande, Japon, Espagne…) Entre nous et le reste du monde, rien de commun donc, excepté l’exceptionnel et l’anomalie qui devient la norme. Les extrêmes finissent par se rejoindre, ce qui n’a rien d’étonnant sur une boule terrestre un peu maboule.
Par chance, Greta et son voilier décarboné sont arrivés à New York avant Dorian et ses vents à vous couper le mât. Qu’aurait-on dit et penser si la jeune égérie de l’environnement avait disparu dans l’oeil cruel du cyclone dévastateur. Le symbole de la lutte climatique victime du climat. On voit déjà les titres. Cela dit, en termes d’efficacité symbolique, la valeur des martyrs n’est plus à démontrer. En termes d’efficacité climatique, c’est une autre histoire.
4 Manche pour 1 maillot
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Mi septembre, l’américaine Sarah Thomas, guérie d’un cancer du sein, a traversé 4 fois la Manche d’affilée entre Douvres et le Cap Gris-Nez, en 54 heures.
C’est de la folie furieuse qui ne peut résulter que d'une ablation partielle ou totale du cerveau.
Jaan-Claude aura donc passé cinq ans à la présidence de la Commission européenne sans rien voir ni entendre.
La photo ci-dessus illustre le sujet dans Le Soir. D’après ce document, il semble que la radioactivité et la contamination ne concernent que les néerlandophones. A moins que les techniciens de l’atome aient aussi oublié l’existence de Google traduction.
Elton John et Michel Foucauld, gays et sans gène.
Donc, la viande n'est pas extra pour le cœur et le choux pas top pour le cerveau.
Une question vitale
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Une recherche publiée dans le British Medical Journal et relayée par Le Vif indique que les personnes qui mangent végétarien présentent un risque plus faible de maladie cardiaque mais un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral, bref, juste à l’inverse de ceux qui se goinfrent de viande.
Alors, que préférez-vous ? l’infar ou l’AVC ? et pour dîner ? le plat du jour a l'air très bien.
La gayeté n’est pas inscrite dans nos gènes
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La plus grande étude jamais réalisée sur l’ADN nous le confirme: il n’y a pas de gène gay. Ceci ne veut pas dire que là ou il y a des gènes il n’y a pas de gaieté.
Mais, que la gayeté ne soit pas inscrite dans nos gènes, le commun des mortels pouvait s’en douter sans attendre cette nouvelle étude. Depuis l’apparition des biologistes et notamment de cette figuré marquante et marquée qu’était Albert Jacquart, nous savons que “ la vie n’a qu’un seul but, c’est de se perpétuer ” ou si on préfère, de se reproduire. La reproduction est donc inscrite au plus profond de nos gènes, Pierre Bourdieu n’aurait pas dit le contraire.
Or, si un gène gay eut existé cela aurait signifié ipso facto que les porteurs du gène n’étaient pas destinés à se reproduire puisque les gays sont dans l'impossibilité de faire des petits entre-eux. Et en bonne logique, le gène ne pouvant se transmettre condamnerait toute forme de descendance et signerait la fin du genre. On pensera ce qu’on veut de cette réalité mais, même s’ils déterminent une partie importante de notre existence, les gènes ne font pas tout. Par exemple, il n’y a pas de gène du migrant, de l’artiste, de l’alcoolique, de l’honnête commerçant ou du bandit de grand chemin, etc…
Oserait-on pousser le débat jusqu’à prétendre qu’être gay n’est pas naturel? Peut-être bien, de la même manière que le migrant, l’artiste, l’alcoolique, ne l’est pas non plus. Et cela n’est pas triste si le gay reste gai.
Enfin, on peut être certain que de futures études viendront corroborer ce que l’évidence nous enseigne régulièrement.
C'est clair, il y a plus dans le bol des animaux que dans celui des enfants.
Kane Tanaka, la Japonaise, doyenne de l’humanité a 116 ans. De tout temps, on a été vieux mais aujourd’hui, peut-être que trop is te veel !
Source: Paris March
mais aussi la RTBF, Maxiscience, La Croix, l'Echo, etc...
L’optimiste vit plus longtemps, et après?
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Paris Match avec d’autres media se faisait l’écho d’une nouvelle étude qui affirme que les gens optimistes ont plus de chances de vivre jusqu’à 85 ans voire d’avantage. C’est vieux ! mais ce n’est pas nouveau.
Or, dans le contexte démographique actuel qui met en péril l’avenir des retraites et celui de la planète toute entière, sans compter que, plus on vieillit, plus la malchance de rencontrer l’abominable Alzheimer qu’on ne reconnaîtra même pas vous pend au nez, on a toutes les raisons de s’interroger sur le bien-fondé de l’optimisme. Et, si nos jeunes doivent travailler plus tard jusqu’à leur dernier souffle, ils sauront qui remercier. De plus, ces études qui poussent comme des boutons de fièvre et se propagent comme la peste ont des accents désagréables de propagande et de méthode Coué. Enfin, pensons à tous les demi-vieux à pattes molles de 70 ans à peine, auxquels on annonce encore quelques mois à vivre tout au plus; ces études leurs font une belle jambe. Alors, par la plus élémentaire des compassions, arrêtons de leur dire qu’ils n’ont pas été assez optimistes, que diable !
Quelques-uns des participants arrivant à Santiago du Chili pour la COP 25 qui aura lieu du 2 au 13 décembre 2019. On ne sait pas encore ce qui en sortira pour le monde mais on sait déjà que tout le monde s’y rendra.
Les COP d’abord, clap 25
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A Li Monde, nous apprécions beaucoup les défenseurs de l’environnement qui sillonnent le monde pour nous sensibiliser aux problèmes de pollution, de mode de vie, de transports, de déplacements, etc… Pourtant, heureusement que nous ne sommes pas tous comme eux. C’est pourquoi, nous préférons les acteurs moins prolixes mais qui veillent à limiter leurs escapades et les nuisances qu’elles provoquent. Avantage non négligeable: ce comportement peut être imité par la majorité des individus.
Parmi les grands messes planétaires, les COP (Conferences Of the Parties) créées par l’ONU en 1992, sont des conventions mondiales destinées à lutter contre le réchauffement climatique. Or, à ce jour, aucune COP n’a encore mis à l’index le transport aérien gros climato-calorique. C’est compréhensible puisqu’il est pratiquement le seul moyen de s’y rendre. La COP qui prendrait l’initiative de condamné l’avion condamnerait du même coup la COP suivante. Et comme toujours, il est rare que l’on scie la conférence à laquelle on est assis.
Harry et le professeur Dumbledore.
Source: National Geographic
Après les mouches, nous
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Il en va des grandes questions existentielles comme des petites circonstancielles, si on ne se les posent pas, on a jamais de réponse.
Ainsi l’autre jour, me prenais-je à m’interroger sur le pourquoi d’une situation qui me semblait avoir évoluer avec les années et dont la soudaine intensité me sautant aux yeux et à la conscience vint à se formuler en ces termes: “mais pourquoi diable y a-t-il si peu de mouches et insectes divers, venus se suicider sur mon pare-brise cet été.?” La question resta sans réponse jusqu’au jour où, je tombai par le hasard qui n’existe pas sur un article de la plus haute scientificité faisant état d’une réalité nouvelle: Il y a beaucoup moins d’insectes qu’avant.
L’article qui mettait en lumière cette réalité morbide nous rappelle une fois de plus l’importance de la chaîne trophique du vivant qui dit que nous sommes dépendant les uns des autres, et que les formes de vies qui nous côtoient, aussi petites soient-elles, conditionnent notre existence. C’est l’histoire bien connue des abeilles indispensables à la pollinisation vitale, mais aussi des bactéries et des virus nécessaire à la mort.
Bref, tout ça pour dire que le présent article était né et que, si les mouches viennent à disparaître, après elles, nous ferons de même. D’où le titre, bien sûr.
Alan Greenspan, ex-président de la FED.
C’est bien connu, le Belge est généreux
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Le marché des sentiments en Belgique pour l'année 2017 est éloquent à ce sujet:
Chiffre d’affaires de l’aide humanitaire: 222 millions d’euros.
Chiffre d’affaires pour les animaux de compagnie: 1,3 milliard d’euros.
Choisis ton camp camarade. Le Belge est généreux mais il vaut mieux courir sur quatre pattes que sur deux.
Jean-Claude en immersion linguistique à la côte
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Jean-Claude Juncker, l’ex-président de la commission européenne a fait les gros titres de la presse belge en s’indignant et en déclarant qu’il valait mieux parler allemand que français à la côte belge.
D’abord, on se félicitera d’apprendre que Jean-Claude passe encore un petit week-end de vacances à la vlaamse kust et non à Dubaï comme d'autres. On espère simplement qu’il ne prend pas l’avion au départ de Luxembourg-ville pour se rendre à Knokke via Ostende airport, ceci, pour participer activement à la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, on sera content pour lui qui peut encore s'exprimer comme hier dans la langue de Goebbels en terre flamande, car rien ne dit que cela va durer.
Parce que, pour le reste, si on s’informe un peu sur l’évolution de l’échiquier politique au nord du pays, les propos de Jean-Claude n’ont vraiment rien de surprenant. Ce qui est étonnant, par contre, c’est le constat de cet ex-haut dirigeant européen qui n’a toujours pas l’air de bien connaître les réalités de l’union ou plutôt de la désunion européenne qu’il présidait jusqu’il y a peu.
...et la vraie nature de l’avantage.
L’avantage dans la nature...
Pour comprendre l’avantage en nature
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60% des Belges quitteraient leur emploi si leur voiture de société leur était retirée. (.Le Soir du 10 septembre.). Mince, il devient urgent de faire toute la lumière sur cet avantage immature. Donc voici...
Pour les sociétés, la voiture rime avec avantage en nature mais pour la nature et la société, ce n’est pas le cas. Ça l’est d’autant moins que la grande majorité des véhicules d’entreprises utilisent le diesel. Le choix de ce carburant est dicté par la consommation et le coût final légèrement inférieur à l’essence lorsqu’on roule beaucoup. En revanche pour la nature et pour l’homme, le diesel est nettement plus nocif en raison des particules fines et du dioxyde de souffre qu’il émet. Là, où les choses frisent l’absurdité comportementale, c’est quand on se rend compte que le type de véhicule choisi par l’entreprise est à la fois celui qui pollue le plus gravement et celui qui roule le plus. Et cela non seulement parce que le principal utilisateur circule abondamment mais aussi parce que sa voiture jouit bien souvent d’un carburant gratuit, ce qui ne prédispose pas à la modération, et favorise son utilisation par les autres membres de la famille.
Ainsi, l’avantage en nature, lorsqu’il se promène dans la nature devient un inconvénient majeur pour tout le monde, y compris pour son conducteur qui semble ignorer qu’il est aussi et avant tout une paire de poumons.
Le Palais de Stormont, siège du parlement nord-irlandais à Belfast. Comme le voit, il n’y a personne là-bas non plus.
Il y a beaucoup plus fort que nous
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Arrêtons de faire la roue et de croire que nous sommes les meilleurs. Certes, avec nos 541 jours de crise en 2010 et 2011, et déjà les 286 au 1er octobre de cette année, on ne doit pas rougir, on peut même être satisfait. Mais il existe beaucoup plus fort que nous. Les vrais champions en la matière sont les Irlandais du Nord. Ils en en sont aujourd’hui (1/10/2019) à 987 jours sans gouvernement. Ça, c’est la toute grande classe. Et comme chez nous bien sûr, tout va bien. Pas de confrontations houleuses et stériles entre majorité et opposition comme c’est le cas partout ailleurs, pas de déclarations matamoresques insensées ou de prises de bec inutiles. Tout baigne. La Guiness coule à flot comme la Jupiler et le foot bat son plein dans les stades du pays. On pourrait dire que l'Irlande du Nord est une autre Belgique avec ses trois langues (anglais, irlandais, scots d’Ulster) et le même désintérêt à former un gouvernement.
Il faudrait penser à resserrer les liens naturels qui existent entre nos deux pays. Et plutôt que de multiplier les jumelages avec nos amis français, pensons un peu à nos frères irlandais. Après tout, les villes de Carrickfergus (Carraig Fhearghais, en irlandais) Donaghadee (Domhnach Daoi) ou Glengormley (Gleann gorm liath) semblent très sympathiques et accueillantes. Alors, why not ?
> Par souci de transparence, nous avons rectifié la belle affiche d' EDF et en passant la souris sur le visuel on découvre la réalité enfouie.
L’ affiche EDF et la vie de tous les jours
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Dites, elle est vraiment belle celle-là, non.? Elle est même SCANDALEUSEMENT belle ! Et en plus elle n’est pas vraiment fausse car il y a bien de l’eau dans la tour de refroidissement d’une centrale nucléaire. De l’eau sous forme de vapeur d’eau. Là où on commence à tricher un peu avec la réalité, c’est en montrant une eau qui chute alors qu’en fait dans le cas de la centrale, elle monte. Mais soit, c’est propre comme une épure, net et pur comme de l’eau clair.
Cependant, cette première liberté avec le réel annonce un autre problème car on sent bien qu’il y a un truc qui cloche. Si la plupart des mensonges consistent à dire ou montrer autre chose que la vérité, certains existent par la simple omission, par l’oubli volontaire. Et c’est le cas de notre affiche. On omet délibérément de nous montrer les fûts de déchets radioactifs qui sont enfouis six pieds sous terre. Faut-il en faire tout un plat.? Oui, parce que dans le cas du nucléaire, c’est grave, inquiétant, et que cela nous engage pour des centaines d’années.
Cela dit, le mensonge comme la séduction qui caractérise l’affiche et la publicité en général, est inscrit dans la vie de tous les jours. Une femme qui se maquille, ne ment-elle pas un peu.? montre-t-elle vraiment toute la vérité.? Mais voilà, dans certains cas on est d’accord de se laisser berner. Et, quoiqu’on en pense, ces cas ne sont pas si anodins qu’il n’y paraît puisqu’ils nous engagent parfois, eux aussi, pour des dizaines d’années.
La déclaration du docteur Yamashita.
Il n’y a pas que les eaux qui sont contaminées à Fukushima
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Début septembre, notre confrère Le Monde diffusait une video sur l'eau contaminée à Fukushima. A la fin du reportage, on pouvait assister à une déclaration du docteur Shunichi Yamashita, conseiller à la gestion du risque sanitaire en 2011 qui disait sans pouffer :
“Pour vous dire la vérité, il existe un moyen très simple d’échapper à la contamination: les radiations n’affectent pas les gens qui ont le sourire mais ceux qui s’inquiètent. Cela a été clairement prouvé grâce à des études sur les animaux.”
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Il s'agit bien d'un enregistrement du 21 mars 2011, pas du 21 mars 1511. Heureusement, parce qu’à cette époque, on brûlait encore les sorcières. Mais apparemment, de tout temps, on nous raconte des énormités. Pauvre docteur, un petit séjour dans un centre de décontamination psychiatrique lui ferait le plus grand bien !
Quand la guerre s’achète
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Suite aux altercations avec les USA, l’Iran demande 15 milliards de dollars à l’Europe pour arrêter l’enrichissement de son uranium destiné à la fabrication d’armes nucléaires. On voit tout de suite l’esprit philanthropique qui sous-tend cette transaction financière. C’est celui qui régit aussi l’ensemble des échanges du commerce mondial. Mais au-delà du contrat en cours, c’est quand même de guerre dont il est question. Celle-ci vaudrait donc 15 milliards de dollars. C’est très peu pour un conflit. Il est bradé ou soldé.
A moins que.
Depuis la guerre froide et l’équilibre de la terreur on sait qu’une guerre nucléaire est impossible sauf un pétage de plomb dans le chef d’un dirigeant. Cela signifie que celle qui se négocie aujourd’hui ne concerne pas le champ de bataille traditionnel mais bien le champ symbolique. L’équilibre est de l’ordre du symbole et c’est tant mieux. Cela dit, un symbole à 15 milliards, c’est quand même des sous, une sacrée dépense imputable à l’esprit belliqueux des hommes.
Des chais nucléaires en péril
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Le 7 septembre, Le Soir nous apprend que les bunkers destinés au stockage des déchets nucléaires sont pleins à craquer. Le Grand Soir serait donc pour demain. On savait que les décharges en tous genres sont saturées partout dans le monde, et que même les cimetières débordent. Nous n’avons plus beaucoup de solutions, à part enfouir les déchets profondément sous terre, les envoyer sur orbite ou sur Mars.
La course vers la planète rouge qui suscite tant d’intérêt ces derniers temps est sans doute motivée par cette solution extrême et désespérée. Les colonies qu’on envisage d’y créer sont probablement une forme d’externalisation de la race humaine, de ses déchets et de ses nécropoles.
Les hasards de l'actualité nous amènent à traiter un dossier explosif. Nous allons dévoilé toute la vérité, nue et claire, sur le nucléaire.
Dossier “spécial nucléaire”
Le taux négatif ou l'envers du taux.
Et la CEO ne voit là
aucun délit d'initié
Mais comme on dit dans ce cas
C’est un peu téléphoné
Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement
Ravie, riche et chantant
Travailler sous d’autres cieux
Où l’on paye beaucoup mieux
Où l’on paye beaucoup mieux
Quelques timides tentatives de contre-propagande existent déjà de façon embryonnaire. Mais il faudra passer à la forme institutionnelle.
Le “Symphony of the Seas”, le plus grand paquebot du monde avec 6.680 passagers et plus 2.200 membres d'équipage. On dirait un HLM du centre ville.
Heureusement, ce vaisseau ne sera bientôt plus qu'un vestige du tourisme fou puisqu'il est en train de se saborder par sa démesure et ses excès.
La chanson de la CEO
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Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement
Ravie, riche et chantant
Travailler sous d’autres cieux
Où l’on paye beaucoup mieux
Où l’on paye beaucoup mieux
Dominique a revendu
Toutes ses bonnes actions
Juste avant, bien entendu
De changer de direction
> En 2006, les devins Paul Jorion et Nouriel Roubini avaient prédit la bulle des subprimes et l’effondrement des bourses, ce qui en fait des cracks boursiers.
Il faut toujours rester positif, qu’ils disaient...
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Que ne fait-on pas aujourd’hui pour forcer les gens à acheter, à dépenser, à dilapider…bref, à tenter de faire tourner ce monde économique qui n’y arrive plus par lui-même. Depuis quelques années les banques centrales s’amusent à raboter voire à creuser leurs taux d’intérêt avec les états membres, mais aujourd’hui à l’intérieur de ces états, ce sont les banques privées qui leur emboîtent le pas.
Au Danemark, par exemple, la banque Jyske, dont nous avons déjà parlé le mois dernier, a décidé d’appliquer un taux négatif de -.0,6% aux dépôts de ses gros clients, gros par le portefeuille s’entend, c’est-à-dire possédant environ 1 million d’euros.
En clair, la banque dit: “Gardez votre argent. Achetez tout ce qui vous passe par la tête mais on ne veut plus ce ça chez nous !.” Il y a des signes qui ne trompent pas et celui là en est un. le vieux monde est bel et bien en train de capoter puisqu’un de ses principes fondateurs, l’usure, ne paye plus. Les taux négatifs signent la fin de l’optimisme et de la croyance en des lendemains meilleurs. Et ce nouveau point de vue est “Capital” comme aurait dit l’autre. “Capital” relevant à la fois d’un système économique en sursis et d’une peine définitive.
Stock-options et bulles en stock
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Le Soir nous apprend que la famille propriétaire de Walmart aux USA gagne 4 millions de dollars de l’heure. Oui, c’est bien 4.000.000.$ en 60 minutes. On ferait un malaise pour moins que ça, sachant que le salaire horaire d'un employé moyen est de 11 dollars. Celui-ci doit donc travailler 160 ans pour gagner ce que Walmart père et fils empochent en 1 heure (1). Précisons que Walmart est une entreprise américaine spécialisée dans la grande distribution. C’est Delhaize ou Colruyt à la puissance US.
Après, on s’étonnera que ces Crésus ne sachent plus quoi faire de leurs avoirs et les déplacent en bourse. La bourse étant le casino de ceux qui n’ont pas besoin de leur argent sans quoi il l’utiliserait pour quelque chose de nécessaire. On comprend alors qu’il y ait beaucoup plus d’argent qui tourne dans le nuage virtuel des marchés boursiers que dans l’économie terrestre réelle. D’où l’apparition des fameuses bulles qui pètent de temps en temps. Mais on sait que la vie serait nulle sans bulles. Aux dernières nouvelles, tout indique qu’elles seront bientôt en solde et que, pour deux caisses de bulles, on en aura une troisième gratuite. C’est une vieille technique de vente pratiquée par les grandes surfaces et les grandes fortunes quand elles ne savent plus quoi faire de leurs stocks et stock-options.
(1) Effarés par les chiffres, nous avons refait 3 fois le calcul qui s'avère exact, d'ou la question: cette situation est-elle de nature à encourager le travail ou la révolution.?
ECONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Quant à notre ami Didjé candidat malheureux au poste de secrétaire général au conseil de l’Europe en juin et battu sur le fil par la Croate Marija Pecjcinovic, il a reçu le lot de compensation de son ami Charles Michel qui l’a désigné sans concertation pour représenter la Belgique à la commission européenne. Donc si on comprend bien, la politique reste encore et toujours ce nid de copinage et de petites faveurs entre amis.
Vous avez dit commissaire européen ?
L’agent Verhaegen, le candidat de Li Monde.
Laurette, la candidate auto-proclamée.
Didjé, le candidat de Charles Michel.
Ce fut la course pour connaître notre représentant à la commission européenne, notre commissaire. L’appellation est amusante et nous tire une petit pli aux commissures des lèvres, car on ne nous a pas dit si c’était pour une petite ou une grosse commission. Li Monde avait proposé d’offrir cette promotion à l’agent Verhaegen pour mettre un peu de piment dans nos institutions et renouer les liens perdus entre la population et ses représentants. Hélas, cette proposition ne fut pas retenue.
Non franchement, commissaire à l’Europe.! Pourquoi pas agent de quartier européen, brigadier au Lambermont, ou gendarme du Camembert.? Enfin, fonctionnaire dans tous les cas.
Nos candidats
Alors qu’en septembre 2017, Laurette nous annonçait la larme à l’oeil qu’elle quittait la politique à l’horizon 2019, le mois dernier, la même s’auto-proclamait candidate commissaire. Donc, si on comprend bien, pour Laurette, soit les années passent moins vite que pour les autres, soit être commissaire à l’Europe, ce n’est pas faire de la politique.
Si vous avez compris ce que je viens de vous dire, c’est que je me suis probablement mal exprimé.
Libre de droit et droit d’être libre
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Contrairement à la plupart de ses confrères et connesœurs, Li Monde n’appose aucun copyright sur ses articles et sur ses images. Tout est libre de droit et c’est bien notre droit d’être libre. Tout ce que nous faisons peut être utilisé, relayé, divulgué en tous temps et en tous lieux, au gré des facéties du (des) lecteur(s).
Les journaux traditionnels, les sociétés d’éditions, les majors de l’industrie musicale et cinématographique, les banques d’images, etc… tous ces pauvres marchands du Temple à cheval sur le droit d’auteur et surtout sur les sous qu’il génère n’ont qu’à bien se tenir. Qu’ils sachent qu’.ici, tout est gratuit et utilisable à l’envi. Cher(s) lecteur(s), va (allez) répandre la bonne nouvelle: il existe un monde meilleur et non friqué, une terre promise qui s'appelle Li Monde.
Imaginerait-on un instant que Jésus-Christ ai réclamé des droits d’auteur sur ses bons mots, ses paraboles et autre nouveau testament.? Non franchement, le monde à bien changé, en mal.
Le démarketing
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Avec 1,4 milliards de voyageurs en 2018 et 1.700 milliards de dollars de recettes, le tourisme est devenu une industrie qui croît plus vite que l’économie mondiale. Alors, comme toute activité envahissante, il arrive un moment ou les effets négatifs dépassent les bénéfices attendus. En témoignait encore récemment ce mastodonte des mers qui faillit engloutir Venise avant de déverser son flot de touristes sur la cité lacustre.
La ville en overdose a décidé de réagir en imposant une taxe sur le tourisme d’un jour et en limitant les locations, l’accès à certains sites et même en renonçant à la promotion. Sa petite soeur du Nord, Brugge entend faire de même en arrêtant de faire sa publicité dans les villes belges. C’est ce qu’on appelle de démarketing.
Il s’agit d’une nouveau concept de communication basée sur l’abstinence promotionnelle et destinée à retrouver un semblant de vie normal. On ne peut qu’applaudir cette initiative allant dans le sens du bon sens et d’une existence plus sereine.
Cela dit, il est fort possible que cette démarche ou marche arrière ne suffise pas tant la bêtise, les habitudes de consommation et de loisirs sont ancrées dans le tréfonds des individus. Les masses voyageuses ne délaisseront pas Venise de sitôt et c’est bien dommage pour ses pauvres habitants. Donc, il faudra peut-être envisager des méthodes plus musclées, non plus de l’abstinence, mais carrément de la contre-propagande. Et cela pour l’ensemble des activités économiques qui ont dépassé les limites du raisonnable et de la viabilité. Les agences de publicité devront se reconvertir en sociétés de dépromotion ou de bashing, l’appellation exacte restant encore à définir.