Un bras cassé au-dessus d'une tête.
“Au commencement, il n’y avait rien”.
Au début de l’épidémie, comme les stocks étaient vides, il nous disait que ce n’était pas utile. Puis, lorsqu’il en eut acquit, il nous les offrit gracieusement, grâce à nos impôts et il nous enjoignit de les porter le plus souvent possible. Enfin, le 24 février, en s’apercevant qu’ils contenaient des particules toxiques, il nous demanda de ne plus les utiliser.
De quoi s’agit-il? Des masques en tissu distribués par notre cher gouvernement. 15 millions d’exemplaires achetés à la Société Avrox et déclarés nocifs, un comble pour des protections sanitaires. Ils iront rejoindre les 22 millions qui furent incinérés avant la pandémie et que notre chère Maggie n’a pas jugé utile de remplacer.
On ne sait pas trop s’il faut rire ou pleurer mais une chose est sûre, nous avons une belle bande de bras cassés au-dessus de nos têtes.
 
Source: RTBF
“Ce qui commence mal finit mal” (Euripide)
Le secret médical de polichinelle.
La phase 1B de la stratégie du gouvernement vise à vacciner les plus de 65 ans et les Belges souffrant de comorbidités. Pour cela, il doit en prendre connaissance auprès des mutuelles et des médecins traitants.
Oui mais dans ce cas, c’est le secret médical qu’on va violer sous nos yeux. Et après le fameux #metoo, il ne faudrait pas s’étonner de voir fleurir le mouvement #balancetonsecretmedical.
Vous me direz qu’avec toutes les données qu’on nous chaparde via nos smartphones et les infos de vies privées que collectent allègrement les GAFA, on est plus à un petit secret médical près. Peut-être, mais attention quand même, si demain votre compagnie d’assurance apprend que vous toussez de travers dans votre coude, elle pourrait bien résilier votre contrat d’assurance vie…
Stratégie vaccinale et secret de polichinelle
SANTÉ
Tout le monde se réjouit du retour à la normale.
La grenouille verte des énergies renouvelables et le boeuf des énergies fossiles selon Trends Tendances. D’après Jean de La Fontaine Hydroélectrique.
Avec la 5 G, vous pourriez connecter directement votre smartphone au ventilo.
Mais au fond, pourquoi se perd-on encore en conjectures avec la 5G puisque la 6 est déjà à nos portes selon Le Soir du 12 janvier (1). Et bien franchement, à la vitesse où les choses évoluent, n’avons-nous pas intérêt à sauter les étapes intermédiaires et attendre un peu la génération ultime qui n’aura pas lieu.? Cela nous éviterait des investissements considérables autant qu' inconsidérés, et surtout, une perte de temps irréversible sachant qu’il est plus qu'urgent de nous occuper de ce qui pourra encore advenir.
 
Et, 6.G bien compris, pour les éminences grises telles qu'Etienne de Callataÿ et Jean-Marc Jankovici le déploiement de la 5G n’est pas une priorité, il y a des nécessités plus impérieuses.
 
(1) Source: Le Soir
Source: Le Soir - De Galataÿ
Source: vidéo Jankovici
La 5 G c'est déjà dépassé
TECHNOLOGIE
La seule présence sur Mars que pourrait trouver Perseverance, c’est Curiosity.
Circulez, il n’y a rien à voir...
Après Curiosity il y a neuf ans déjà, Perseverance s’est posé avec Conviction sur la planète rouge le 18 février dans le but d’y déceler des traces de vie ancienne. Or, il est évident que cette débauche de technologie et de moyens financiers astronomiques est inutile et nous pouvons affirmer avec Certitude qu’il n’y a jamais eu de vie sur Mars. Cette vérité repose sur une évidence, une constatation toute simple: aucune image de sa surface ne nous a montré la présence, même fossilisée d’antennes 5G. Or l’expérience que nous en avons sur terre ou plus exactement, ce que les opérateurs nous disent, c'est que la vie est impossible sans cette technologie indispensable.
Non, il n’y a jamais eu de vie sur Mars
ASTRONOMIE
La mer du Nord en février.
MÉTÉO 2
Le monde est quand même bien fait. Puisque nous sommes cloîtrés au pays, que nous ne pouvons plus voyager librement pour découvrir les beautés de la planète, c’est elle qui se déplace et vient nous voir. Ainsi, au début de février nous avons eu la visite d’une vague de froid en provenance de Sibérie et fin du mois, ce fut au tour du Sahara de s’offrir un mini-trip sous nos latitudes pour jouer le marchand de sable et nous apporter le spectacle féérique de ses cieux jaunes.
Nous savons par ailleurs que dans quelques années, nous n’aurons plus besoin d’aller en week-end à la Côte, puisque c’est la mer elle-même qui fera le voyage jusqu’aux portes de nos Ardennes. Nous éviterons donc de nombreux kilomètres inutiles, des bouchons intempestifs et des émissions de CO2 délétères. Il faudra juste se trouver une autre Knokke, une autre place “M’as-tu-vu” du côté de Liège ou Namur et aussi un autre Lippens. C’est sans doute pour éviter de vivre une telle déconvenue qu'il a décidé de tirer sa révérence le 19 février dernier.
De la Sibérie au Sahara en passant par Knokke
Un toutou prénommé Karl.
Des toutous sur leur 31.
“Pet collection” vient de sortir et désigne la première ligne de vêtements pour chiens lancée par la marque Zara.
Il faut avoir une sérieuse araignée dans le plafond pour se mettre en tête de vêtir ces pauvres toutous qui ne nous ont rien fait. Car enfin, ils ne sont pas à poil, ou plutôt si, justement, et il est inutile d'en ajouter une couche. Quelle vie de chien que celle de ces canidés, obligés de sacrifier aux ukases incongrues des hominidés. Cela fait pourtant bien longtemps que les défilés de modes nous démontrent qu’ils devraient se produire dans les couloirs des asiles psychiatriques.
Avec pareille ineptie, nous espérons secrètement que la marque se prendra une veste.
 
En tout cas, cette anthropomorphisation forcée de l’animal témoigne de l’abêtissement féroce de l’espèce humaine. Le philosophe ayant écrit “Ainsi parlait Zarathoustra”, et qui avait enlacé en sanglotant un cheval mal traité, doit faire des bonds dans sa tombe.
 
Source: Le Soir
Ainsi paraît Zara Toutou
MODE
Une famille humaine ordinaire.
Frères humains qui avec nous vivez, au-delà de nos différences, nos avoirs, nos revenus et patrimoines, au delà de nos 10% qui détiennent 80% des richesses mondiales (1), tâchons de rester positif, de voir ce qui nous rassemble et nous unis car nous avons beaucoup de choses en commun.
Par exemple, nous avons tous été bernés par des publicités mensongères et nous avons tous été dérangés par des coups de fils intempestifs qui voulaient nous vendre la lune. Statistiquement, nous préférons rouler dans des SUV, plus lourds, plus puissants, plus confortables, truffés de gadgets inutiles et qui émettent davantage de particules fines. Nous possédons tous ou presque, des comptes Facebook, Tweeter, Instagram et WattsApp car nous aimons partager nos émissions de CO2. Et, nous sommes tous infiniment plus affligés par la perte du signal WiFi que par l'extinction d’une espèce animale. Voilà, entre autre, ce qui nous fait appartenir à cette belle et grande famille des hommes.
 
(1) Source: CADTM
La grande famille des hommes
SOCIÉTÉ
Les indégivrables étaient dans leur élément avec la vague de froid que nous avons connue au début du mois de février. Ils étaient un peu moins à leur affaire durant la seconde quinzaine quand des vents chauds sahariens sont venus mettre leur grain de sable dans la météo hivernale en menaçant un peu plus encore la banquise qui leur tient lieu de terre omise.
Ça faisait quand même longtemps qu’on avait plus vu autant de neige chez nous.
La vague de froid glaçante de février aura eu le mérite de nous changer des vagues un peu lassantes du Corona, et cette fois, le gel n'était pas hydroalcoolique.
Comme toujours, avec les températures frigorifiques, il s’est trouvé quelques climato-réfractaires pour remettre en cause le réchauffement climatique. Ces individus n’ont pas encore compris la distinction qui existe entre météo et climat, les mêmes ne font pas de différence entre des valeurs ponctuelles et des moyennes. C’est à leur attention que nous publions le graphique ci-dessous qui n’a plus de secret que pour eux. II permet de visualiser le réchauf-fement général sur le long terme même si nos sens, dont nos yeux font partie, ont pu nous faire croire le contraire en février.
Climat et vague de froid
MÉTÉO 1
La DH du 15 février; à quoi rime tout ce floutage de gueule très troublant ?
Le récit de de cette course poursuite entre chauffards qui se termine par la mort de deux jeunes enfants se suffisait à lui-même. Le drame n’avait nul besoin d’être illustré. Mais il semble qu’on ne puisse plus se passer d’images dans le monde journalistique actuel même si elles ne servent à rien, et notre article en est aussi la preuve.
Mais quand même, à quoi riment ces 3 photos floutées et masquées.? Pourquoi, le futile et l’inutile doivent-ils être affichés.? Quel éminent psychologue ou sémiologue disparu (car il n’en existe plus) pourrait nous dire à quoi correspond cette étrange manie qui consiste à exhiber ce qu’on rend invisible.? C’est fou, c’est flou et très troublant.
 
Source: La DH
Il est à l’ombre mais elle est cossue la taule à Salah…
Quatre cent trente trois mille euros, c’est ce que coûte un année de détention de Salah Abdeslam à l’Etat français. Pour ce prix là, on suppose qu’il est nourri au caviar bio et au Dom Perignon, les bulles préférées de James Bond.
433.000€, c’est le prix d’une belle maison cossue, payé tous les ans pour héberger un petit terroriste de bas étage. Il y a quand même des aberrations et des injustices inquiétantes dans nos beaux pays libres. Quand on pense à tous les honnêtes gens, beaucoup moins bien logés, qui émargent au CPAS pour des clopinettes ou au Restos du Coeur pour quelques conserves, on se dit que le terrorisme n’est pas l’apanage de groupuscules hors-la-loi.
Mais on sait que la justice est aveugle puisqu’elle est représentée par une femme avec les yeux bandés.
 
NDLR. Comme Salah en a pris pour 20 ans il prendra donc 8,66 millions d’euros au trésor publique si Allah lui prête vie…
 
Source: Le Soir
433.000 €
JUSTICE
2020 - 2021. Pauvre James, un an de plus, ça marque son homme.
Il y a un an, la sortie du dernier James Bond étaient repoussée de 12 mois pour cause de pandémie. Or, nous y voilà et le pauvre James doit encore ronger son flingue et faire les cent trépas jusqu'en octobre 2021. Mais en plus de se tourner les pouces, il est nécessaire de retourner certaines scènes dans lesquels les objets technologiques portés à l’écran sont déjà devenus obsolètes. Les grandes marques qui les fabriquent et qui financent le film exigent une remise à jour avec leurs produits actuels.
Alors, si ce James Bond nous a montré par le titre depuis un an que “Mourir peut attendre”, il semble bien que “vieillir n’attend pas”, ce qui, nous plonge dans le suspens de la philosophie la plus sombre et donc la plus captivante.
 
Source: 20 Minutes
Vieillir n’attend pas
CINÉMA
L'Open d'Australie dans un an ou deux.
Alors qu’ici nous chaussions nos raquettes pour affronter la neige épaisse, à Melbourne, les joueurs de tennis empoignaient les leurs pour disputer le grand chelem d'Australie.
Les matchs ont débuté par une grande première: les juges de lignes étaient “out” et remplacés par un système de caméras avec une voix synthétique signalant quand la balle était faute. Il s’agit sans doute des débuts de l’ I. A. (l’Intelligence Artificielle) dans le sport. Elle met donc au chômage 2 équipes de 6 juges soit une douzaine de personnes. Même avec une petite cervelle d’humain, on peut imaginer que l’arbitre principal, le juge juché en haut de sa chaise n'en a plus pour longtemps et qu'il est lui aussi sur un siège éjectable à moyen terme.
Alors qu’au début de la compétition, nous avions le plaisir de revoir des spectateurs démasqués dans les tribunes, au beau milieu du tournoi, Melbourne a du se reconfiner interdisant l’accès des gradins aux fans. Ils furent remplacés par de faux applaudissements après chaque point gagné.
Bref, il ne restait plus sur le terrain que les joueurs (2 ou 4) et 6 ramasseurs de balles. Les petites mains, voilà sans doute les seules qui ne sont pas encore menacées par l’Intelligence Artificielle, tant on sait que l’intelligence n’est pas manuelle par nature. Mais encore une fois tout évolue et rien interdit de penser que dans un proche avenir, joueurs et ramasseurs seront superflus et avantageusement remplacés par de la robotique bien entrainée. Ce n’est pas absurde puisqu' elle est déjà à l’œuvre dans divers jeux sur Play Station ou sur ordinateurs.
L’ I.A. à l’A.O. (L’ Intelligence Artificielle à l’Australian Open)
SPORT
Nous inaugurons ce mois-ci une nouvelle rubrique intitulée le dico de Li Monde dont le sous titre pourrait-être: “apprendre même en vieillissant pour ne pas mourir trop idiot.”
 
Cette rubrique est née d'un constat de notre rédacteur. Il s’est rendu compte, au grand regret de la moyenne cognitive du pays, que l’érudition et la connaissance faisaient parfois défaut. Contrairement aux médias traditionnels, nous n’accablerons pas le personnel enseignant, toujours dévoué et désavoué, d’être à l’origine de cette insuffisance. Nous ne condamnerons pas non plus les potaches d’élèves qui sont potaches depuis l’aube de la scolarité. Nous épargnerons aussi les pauvres parents irresponsables qui, souvent, sont devenus des parents décomposés ou recomposés. La stigmatisation n’est pas dans nos méthodes contrairement à d’autres qui témoignent aussi de cette érudition défaillante.
Mais venons en au méfait et à notre rubrique. Dorénavant et jusqu’à nouveau désordre, nous proposerons à l’intellect populaire un mot inaccoutumé, surprenant, sans doute méconnu mais ho combien intéressant. Ce mois-ci, nous suggérons le merveilleux vocable: ultracrépidarianisme.
 
Comme nous n’ignorons pas que l’enseignement national est parfois déficient, que les élèves ont de plus en plus de problèmes avec la lecture dont ils furent déshérité par des parents dépourvus de bibliothèque, nous proposerons donc la petite vidéo ci-contre, compréhensible même par les analphabètes (c’est le cas de le dire) pour élucider la signification de ce mot aux consonances quasi extraterrestres et qui demande à être répété: l’ultracrépidarianisme.
 

NDLR. Nous remercions Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, auteur et interprète de cette vidéo.
Ces remerciements introduisent, non sans pertinence, un mot qui pourrait faire l’objet de notre prochain dico du mois d’avril et ce n’est pas une blague: l'.ipsedixitisme. Les amoureux de la langue française et du savoir anté-mortem pourront ainsi prendre les devants sur l’agenda du temps et sur la connaissance de sa signification par une petite recherche personnelle anticipée. Après tout, on est jamais si bien servi que par soi-même et on a que le bien qu’on se fait.
Le dico de Li Monde
LE MOT DU MOIS
Le mail reçu.
Ma compagnie d’assurances ne manque pas de tact ni d’à propos comme en témoigne le mail qu’elle m’adressa le 28 janvier dernier:
 
Bonjour Luc,
“ Il n’est pas agréable d’y penser, mais la crise du coronavirus nous fait plus que jamais réaliser que nous pourrions perdre un être cher du jour au lendemain. Les proches d’un défunt doivent régler plusieurs aspects pratiques, dont les funérailles. Saviez-vous que des funérailles coûtent en moyenne 5.000 euros, en Belgique? Un souci que nous sommes heureux d’épargner à votre famille. Avec l’assurance funérailles, vous êtes assuré à vie dès le premier versement.”
 
C’est ce qu’on appelle avoir le sens des affaires. Quel que soit le secteur d’activité, il est évidemment préférable de se faire un client avant qu’il ne soit à la morgue. Mais on ne peut être que touché par l'attention de cette bonne compagnie, qui telle une vraie compagne, s’inquiète et pense à vous, surtout en cette époque d’ultra moderne solitude où les contacts sociaux sont pour le moins moribonds.
Le comble du bon goût tient évidemment dans le nom de ladite compagnie: Corona, ça ne s'invente pas.
Une pub dans l'air du temps
LA PUB DU MOIS
Bart Vader, on savait qu'il était un peu hors sol et partisan de la guerre des régions mais l'intégrer dans la saga Star Wars dépasse l'entendement. (Page d'accueil de La Libre le 30 janvier 2021.)
Un extraterrestre arrivant sur terre et consultant le site de La Libre le 30 janvier 2021 aurait sans doute quelques difficultés à saisir la logique de notre monde et des médias qui en parlent. Cette constatation vaudrait aussi pour nos grands parents s'ils ressuscitaient.
Car il faut bien reconnaître que ce qui caractérise l’époque actuelle, c’est le mélange des genres, le grand melting pot généralisé où la distinction entre info et intox s’estompe. Good news et fake news s’entremêlent, actualités et publicités se confondent. Pas étonnant dès lors que notre compréhension de la réalité soit altérée et que des théories du complot voient le jour. Et si complot il y a, il réside sans doute dans cette grande entreprise de mystification, orchestrée ou non, où tout se brouille.
Le mic mac médiatique
La dose, un mot commun au vaccin et la schnouf.
La saga de la livraison des vaccins mériterait sans doute un film comparable à The french connection ou Le parrain. La big pharma serait-elle une nouvelle mafia qui octroie ses produits aux plus offrants en se moquant des contrats qu’elle a signé.? L’anglaise AstraZeneca semble réserver ses doses au Royaume-Uni malgré les accords passés avec l’Union Européenne. Certains prétendent qu’il s’agirait d’une revanche de l’oncle BoJo suite aux déboires rencontrés dans l’autre saga, celle du Brexit. Il faudra suivre la série “Urgence vaccinale” de plus près, même si Georges Cloney n'y joue pas, car il s’agit d’une série noire à haut risque. Si la big pharma de big brother considère les vaccins comme des produits ordinaires de grande consom-mation régis par la loi de l’offre et la demande avec en sous main, la main invisible d’Adam Smith, le monde économique risque de soulever les cœurs, les rancœurs et les peuples vers une insurrection justifiée comme elles le sont toutes généralement.
Big pharma ou big mafia ?
A côté des salades qu'on nous sert sur le Covid-19, la désinformation nous guète comme la peste même de la part les grands médias officiels. Le 25 janvier dernier, le Trends Tendances, très tendancieux comme le nom l’indique, mais pas que lui, avait ce titre euphorique: “Les énergies renouvelables ont dépassé les énergies fossiles pour la première fois en Europe” (1).
On se dit chouette, c’est incroyable… Et puis…
Il faut rentré dans l’article pour comprendre qu’il parle uniquement de l’électricité et non de l’énergie en général. Et, seule une petite recherche personnelle permet de savoir que électricité représente en Europe 22,8% de l’énergie totale utilisée, 73,2% étant assurés par les fossiles, pétrole, gaz, charbon. L’article précise qu’en 2020, “.les énergies renouvelables ont généré 38% de l'électricité produite en Europe, contre 37% pour les énergies fossiles. Les 25% restants sont issus du nucléaire.”
En conclusion, la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en Europe est de 38% de 22,8% soit 8,7% du total (2).
Mais bon dieu, quand est-ce que les journalistes auront l’énergie nécessaire pour nous informer correctement ?
 
Source 1: Trends Tendance
Source 2: Wikipedia
Information tronquée, information truquée
MÉDIA
Catcheurs et catcheuses, boxeurs et boxeuses ainsi que les boxoneuses souffrent énormément de ne pouvoir exercer leur activité.
Les métiers de contacts oubliés
Les coiffeurs, les esthéticiennes et les tatoueurs ont fait la une en février et ont été l’objet de toutes les attentions politiques et médiatiques. Mais il n’y eut aucun mot gentil, aucune bienveillance pour les catcheurs, les boxeurs, et les péripatéticiennes, ces autres métiers de contacts tellement essentiels pour ceux et celles qui les pratiquent avec amour.
Seul, le journal L’Avenir avait une pensée généreuse et se prononçait en faveur d’un gel des loyers pour les prostituées. Et c’est bien un minimum pour ces pauvres filles de joies qui risquent de se retrouver à la rue alors que la mesure pourrait être facilement appliquée en cette période hivernale de grands froids.
 
Source: L'Avenir
Comme d'hab, les décisions prises dépendent des intérêts de chacun.
Pourquoi rouvrir les coiffeurs ?
Jamais sans doute dans l’histoire d’un pays, on aura autant parlé des coiffeurs. Sur ce dossier, le président du MR et l’ex du PS sont, pour une fois, tombés d’accord : les salons de coiffure doivent rouvrir. Pour Elio Di Rupo, pour sa tignasse et ses penchants sentimentaux, les coiffeurs occupent naturellement une place privilégiée dans son grand coeur d’LGBT situé à gauche. Pour Georges-Louis Bouchez, ils ont aussi leur mot à dire mot à dire ou, plus exactement, une voix qui compte puisqu’ils appartiennent à ces tout petits indépendants, fond de commerce du MR, à côté des énormes fortunes qu’il défend, au point qu’on se demande comment deux entités socio-économiques à ce point divergentes peuvent soutenir un même parti pris.
Quand à Li Monde et à son rédac’chef dont la pilosité crânienne est de type kojakienne, il n’a évidemment aucun d'intérêt personnel dans l’affaire et l’attention qu’il porte aux coiffeurs ne tient qu’ à l’actualité du moment. Impossible de se crêper le chignon à leur sujet.
 
Source: La Libre
Les coiffeurs et l' Horeca étaient sur la table du CODECO du 5 février.
Le CODECO du 5 février
Les coiffeurs et l'Horeca étaient sur la table du CODECO, le Comité de concer-tation du 5 février dernier.
On se demande si l’agenda était bien choisi car il s’agit de deux secteurs qui ne font pas vraiment bon ménage et il fallait donc s’attendre à trouver quelques cheveux dans la soupe. Ainsi, au grand désappointement des métiers de bouffe, le gouvernement rouvrait uniquement les coiffeurs et les campings. La décision était motivée par “la santé psychologique de la population.” D’où notre conseil.: pour une consultation chez le psy, prenez donc rendez-vous avec votre coiffeur et optez pour quelques jours de retraite dans le camping le plus proche (mais pas celui d’Esneux, il est sous eau.)
 
Source: Le Soir
La situation se normalise en Belgique
Nous annoncions dans notre édito du mois dernier que ça irait mieux en février.
Incontestablement, la vie a retrouvé un cours qui nous est plus familier notamment dans la sphère politique où on a renoué avec les contentieux habituels, les petites phrases assassines et les éternelles affaires. A notre grande satisfaction, nous avons bénéficié d’une superbe altercation entre Gilkinet et Dutordoir au sujet de la fermeture des guichets de gare et d’une prise de bec remarquable entre les deux jeunes coqs et chefs de partis, G-L Bouchez et Conner Rousseau. Il y eut aussi la perquisition chez Marcourt contaminé par Moreau et l’affaire Nethys, et enfin, les vols intempestifs du directeur de l'aéroport de Liège qui fit l'expérience du siège éjectable. Les exemples de ce retour à la normal sont légions comme les armées romaines et leurs belles bagarres d’autrefois.
Tout indique que les choses s’arrangent aussi sur le plan du Covid puisque la belle unanimité entre experts et politiques qui était nécessaire en situation de crise grave ne semble plus du tout d’actualité, et c’est bon signe.
Bref, on commence à entrevoir le temps d’après qui ressemble à s’y méprendre au temps d’avant.
Chassez le virus naturel, son homologue culturel revient au grand galop.
BELGIQUE
Coluche
C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison !
LES MOTS DE LA FIN
Publicités négatives et bashing publicitaire dissuaderont-ils les touristes?
Nous avions déjà évoqué le sujet en 2019 à propos de la surfréquentation touristique de Venise pour laquelle les responsables s'étaient lancés dans le démarketing, c’est-à-dire, l’abstinence publicitaire afin d'éviter l’affluence vacancière.
La démarche a évolué d’un cran dans les Calanques marseillaises débordées par les paquets de baigneurs en été. Le renoncement promotionnel ne suffit plus et il faut en venir à la dépromotion ou au bashing publicitaire. Les autorités ont donc décidé de divulguer des messages montrant des plages bondées avec des textes répulsifs comme par exemple, “accès difficile”, “eau froide”, etc… Mais une question demeure: si la population d’un naturel mouton a tendance à croire les annonces paradisiaques qu’on lui fait miroiter, tombera-t-elle aussi dans le panneau des publicités négatives?
Voilà un nouveau champ d’investigations pour les sociologues en voie de disparition comme bien d’autres espèces d'ailleurs.
 
Source: Le Monde
Le démarketing, phase 2
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Comme il fallait s’y attendre, ce mois de février fut plus court que ses homologues. Avec 28 jours on en fait pas autant que si on en a 30 ou 31. Cela explique la moindre longueur de cette édition de Li Monde, mais nous savons que les plus courtes sont les meilleures.
 
A toute chose malheur est bon et la brièveté du mois eut pour contrepartie une exacerbation des contrastes. Ce fut le cas, notamment, pour la météo qui nous offrit d’abord des frimas polaires et puis des vapeurs tropicales. Même scénario en politique où les oppositions de toutes natures reprirent du poil de la bêtise pour le plus grand bonheur des journalistes mis au régime sec depuis un an par un virus persistant, peu propice aux querelles de clocher.
Mais il semble que le temps du consensus mou soit derrière nous et c’est tant mieux pour la profession et pour la population en général. Tout le monde pourra retrouver les joies d'autrefois, où, à l’image d’un petit village gaulois, on aimait à partager les châtaignes, les marrons, les pêches et les poissons frais ou non qu’on emballait dans les feuilles de chou de l'époque.
Des petits plaisirs naturels et partagés.
EN BREF
Virus en vrac (Xième vague)
Le complot se confirme
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On a beaucoup gloser sur l’ineptie des mesures prises pendant la pandémie mais le pompon est tombé ce mois-ci puisque le gouvernement a placé la police dans les groupes essentiels à vacciner en priorité. Là, on peut dire que les théories du complot se confirment.
 
Le bug qui fait le buzz
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Alors qu’il devait ouvrir ses portes en grandes pompes le mardi 16 février, le centre de vaccination du Heysel fut victime d’un bug informatique inattendu. Et si c'était un virus…
 
Restons sérieux
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Suite à la conférence de presse surprise du premier ministre le 22 février, La Libre titrait: “.Commencer à relâcher les mesures le 1er avril ? Un scénario crédible.” Notre réaction: “.bien évidemment, tout comme le poisson du même jour.”
 
Une communication bien comprise
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Voici un communiqué type du Codeco: “.Nous constatons une recrudescence de la diminution des infections, ce qui laisse présager d’une augmentation significative du nombre de contaminations susceptibles de se développer dans un avenir relativement proche. Cela nous conduit à adopter des mesures restrictives moins tolérantes visant à contenir la propagation par un non allègement des gestes barrières et par un renforcement des restrictions concernant la libre circulation des cas contacts potentiels. Ceci, évidemment, dans un souci bien compris de santé publique optimalisée.”
 
Enfer et pandémie
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Victimes indirectes de la pandémie, de nombreuses personnes traumatisées ont mis fin à leurs jours, notamment au Japon où les suicides ont augmenté de 3,7% sur un an.
Heureusement que la vie éternelle après la mort n’existe plus aujourd’hui. Imaginez.: vous pensez vous délivrer d’une situation insupportable et vous vous retrouvez dans une autre qui n’a pas d’échappatoire. C’est sans doute ça qu’on nomme l’enfer.
Les indégivrables
Le naturel est de retour
EDITO
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Mars 2021