Est-ce vraiment pertinent de prendre l'avion pour visualiser les dégâts qu'on connaît très bien ?
Nous manquons cruellement de phares en matière de bon sens.
Comme le notait notre édito, nous avons essuyé trois tempêtes consécutives en février: Ciara, Dennis et Ellen.
Mais vingt dieux, pourquoi donner des petits noms sympathiques à des éléments déchaînés qui nous accablent. Pourquoi ne pas faire correspondre le mot et ce qu’il désigne, le signifiant et le signifié.? Ce ne sont quand même pas les prénoms d’imbéciles qui manquent. Il serait plus à propos de nommer les ouragans, les cyclones et autres typhons comme ces abrutis qui nous pourrissent la vie: Donald, Bachar, Vladimir, Boris, Jair, Recep Tayyip, etc…
Franchement, le bon sens a encore de grands progrès à faire et il convient de se dépêcher avec les prévisions climato-cataclysmiques qu’on nous annonce.
Incontestablement, il y a des pays plus chauds que d’autres.
La grande majorité des rencontres carnavalesques se déroulent en février et les maillots arborés sont souvent plumés, comme le sont aussi leurs propriétaires qui ne regardent pas à la dépense.
Cependant, une donnée fondamentale les distingue et est à mettre en relation avec la situation géographique de l’événement: c’est le climat. Ce foutu climat qui oblige nos Gilles à se rembourrer de paille et de laine pour se protéger du froid et qui, à l'inverse, poussent les carnavaleuses de Rio à s’alléger au maximum lequel flirte parfois avec les limites du maximum.
Mais chauvinisme mis à part, il faut reconnaître que, malgré sa légèreté, en carnaval comme en football, le Brésil mérite largement son statut de numéro 1.
Les compétitions carnavalesques
Se voir condamné et être malade, c'est quand même mieux qu'être malade et se savoir condamné.
Si comme le disent certains, vieillir c’est penser que demain sera pire. Alors aujourd’hui, les jeunes qui marchent pour le climat vieillissent très tôt.
* Cfr Renaud: “ C'est quand qu'on va où ?"
“Explique-moi, Papa
c'est quand qu'on vieillit ?”
Tous les sites de santé vous le diront, faire des petits câlins régulièrement, c’est bon pour l'organisme. Ça libère une série de substances dont il a grand besoin telles que la sérotonine, l'ocytocine, l'endorphine, etc...
D’ailleurs, depuis que sa garde à vue l'a contraint à l’abstinence, la santé d'Harvey Weinstein s’est dégradée tragiquement. Lui, le chaud lapin du showbiz, le fringant étalon n’est plus qu’un vieux cheval de retour incapable de se déplacer sans une tribune et ce n'est pas celle d’un hippodrome.
Aux dernières nouvelles, malgré sa condamnation, il sera transféré, non pas à la prison, mais à l’hôpital. C’est dire si ça va mal. Mais bon, il a bien eu sa dose de “partyphine” il y a quelques temps.
Pauvre Harvey, condamné et malade
Tandis qu’Emmanuel Macron et ses disciples prenaient l’avion pour aller constater la disparition de la Mer de Glace, la station de ski de Luchon-Superbagnères se faisait livrer de la neige par hélicoptère. Quand on connaît la consommation et les rejets de CO2 générés par ces machines volantes, on comprend mieux la fonte rapide du Mont Blanc et l'absence de neige dans les stations alpestres. Décidément, l’ineptie humaine n’a d’équivalent que son génie technique.
Mais dans quelques années, il se pourrait que des palmiers remplacent les sapins de Superbagnères et que l’hélicoptère ait pour mission d’éteindre de possibles incendies de palmeraies.
Comment accélérer le réchauffement du climat ?
Air France, British Airways, EasyJet, Eurostar, Shell, ENI, Total, etc… ils se mettent tous à planter des arbres un peu partout.
Parce qu’ils émettent beaucoup de CO2, ils commencent à penser qu’il faudrait compenser. Au point qu’on se demande si dans un proche avenir, il y aura encore assez de terres arables pour recevoir toute cette sylviculture salvatrice.
Une compétition acharnée pour dénicher les derniers lopins disponibles risque de se produire à l’instar de celle qui anime la recherche des ultimes puits de pétrole.
Compensation carbone: bientôt trop de forêts sur terre ?
> Oui Jeff, 2 x 5, ça fait 10.
N’en déplaise aux détracteurs de la critique, à ceux qui considèrent que dénoncer les choses ne sert à rien, il se fait que cette attitude a parfois du bon. Ainsi, 300 employés d’Amazon ont signé des pétitions critiques à l'encontre leur groupe au sujet de sa politique environnementale. 20 jours plus tard, le patron qui n’est pas Guy Bedos, ni Raymond Devos, mais bien Jeff Bezos, l’homme le plus riche de la planète lançait un fonds de 10 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique. C’est un début a-t-il précisé. On espère qu’il tiendra parole mais il est certain que la critique n’était pas inutile et que sans elle, rien n'aurait changé.
Quand la critique est bonne…
> L'actualisation du logo était nécessaire.
Elle est toute bonne celle-là. Tellement bonne que la Banque Mondiale a cherché à la garder pour elle. Mais il s’avère qu’un pourcentage des aides qu’elle octroie aux pays en développement, soit 7,5% est détournée et se retrouve après corruption en Suisse, au Luxembourg, aux îles Caïman, à Singapour, etc…
Bref, cette aide fournie par les pays développés finit sa course… dans les pays développés.
Bah.! on est jamais si bien servi que par soi-même.
La Banque Mondiale aide les paradis fiscaux
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Aurélien, l'astrophysicien
à la longue chevelure.
Sophie, une dame de fer dans un troupeau d’ours ?
Est-ce un premier ou une première ministre.? Le substantif quant à lui est transgenre ou disons épicène. Mais la dame.? Comme en témoigne notre document, l’accoutrement laisse planer un doute même si la chevelure penche d’un certain côté. Mais on sait aussi que la toison ne fait pas la moinesse comme en témoigne l’astrophysicien Aurélien Barrau. Il reste que, trop souvent, lorsqu’elles accèdent au pouvoir politique ou économique, les dames on une fâcheuse tendance à se viriliser. Et c’est bien dommage car on apprécierait les vertus d’une sensibilité différente.
Ben Weyts, lui ministre donc lui en avoir une grosse.
“J’ai besoin d’un véhicule avec un certain standing, pas d’une Toyota.”
Ben Weyts, ministre N-VA.
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Voilà une parole pleine d’attention pour tous les propriétaires de Toyota, une marque plutôt écologique. Mais cette petite assertion en dit long sur la mentalité du ministre. “Moi ministre, moi grand chef, donc moi avoir besoin grosse voiture”. Cela laisse à penser que le haut de gamme est sensé déteindre sur la personnalité de son usager et le rendre meilleur ou plus intelligent. La vieille mythologie barthésienne vit toujours.
Bref, on ne verra pas Ben Weyts arriver au travail en vélo comme d’autres le font. Et dire qu’il s’agit d’un ministre de l’éducation qui ne veut plus que les écoliers marchent pour le climat. Dans cette même logique, on apprend ce mois-ci que la Flandre n’entend pas restreindre son train de vie et ses émissions de CO2. L’irresponsabilité des responsables poli-tiques est sidérante.
A l'occasion du carnaval de Laeken, le roi portait un masque original sans couleur politique.
La Chine, premier producteur et exportateur
de virus
Comme on le voit sur ce document, les passagers d’un métro chinois se protègent de leur smartphone, source bien connue de virus et de maladies addictives sévères.
A-t-on bien mesuré tous les risques qui consistent à prolonger inconsidérément les négociations et à retarder la formation d’un gouvernement.? En cette période d’épidémie virale, il est probable que nous finirons par manquer d’informateurs, conciliateurs, pacificateurs, préformateurs et autres bonimenteurs, pour cause de contamination létale. Et, contrairement à sa majesté Philippe, le virus ne choisit pas ses victimes avec soin et discernement. Il ratisse large, s’en prend à tout individu, ministre potentiel de l’extrême gauche à l’extrême droite, sans se soucier des couleurs politiques ou des symptômes de la langue. Image-t-on une Belgique en défaut de gouvernants, et sans doute aussi de gouvernés.?
Or, il est bien connu que pour ressouder une nation et des entités divisées, il suffit qu’elles se trouvent un ennemi commun... Le voilà notre sauveur, c’est Covid-19, le seul capable de faire l’unanimité.
Le roi consulte encore… son médecin
La toux et l’atout du coronavirus
Le yin et le yang version virus.
“Il faut toujours voir le côté positif” dit-on. Ce principe qui confine parfois au trouble obsessionnel teinté de méthode Couée, peut-il s’appliquer au coronavirus chinois?
Bruno Colman s’étonnait dans l’Echo qu’un tout petit virus soit capable de freiner et de bloquer toute l'économie mondiale. Certes, l’agent infectieux impacte négativement le commerce et la marchandisation du monde. Mais dans le même temps, le pillage des ressources naturelles et les émanations de CO2 liés à la production industrielle s’en trouvent diminués. Rien que pour la Chine, une réduction d’1/4 des émissions de CO2 était enregistrée le 20 février (1). C’est très positif pour la planète et le climat. Et, en poussant le bouffon un peu plus loin, une contraction de la population mondiale pour cause de pandémie n’est pas non plus sans avantages pour réduire la consommation polluante, qu’il s’agisse d’automobiles, de voyages exotiques, de sacs Hermès en contre-façon, de smartphones, etc…
Ceci devrait nous indiquer que le positif et le négatif sont intimement liés comme la nuit et le jour, depuis que le monde est monde.
Un nouveau virus et une nouvelle épidémie sont partis de Chine, ce qui confirme qu’elle est bien devenue le N°1 de l’innovation et des exportations en tous genres. Le coronavirus Covid-19 est un produit typique originaire des marchés de Wuhan. Et comme nous vivons dans une économie de marchés globale et interconnectée, Wall Street se sent mal.
Côté prévention, la meilleur protection serait le masque FFP2. Cela tombe bien, puisque la Chine en est le premier fabricant mondial avec plus de 50% de la production. Les bénéfices des entreprises de confection vont donc connaître un boum spectaculaire.
Ceci nous rappelle l’histoire du H1N1 en 2009 qui avait rempli les caisses des sociétés produisant le vaccin: Sanofi, GSK, Novartis et Baxter. La bonne santé de l’industrie pharmaceutique étant, comme toujours, tributaire des maladies de la population.
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
Exceptionnellement ce mois-ci, les mots de la fin seront les images de la fin...
Quelque chose de vraiment nouveau ?
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Notre dernier édito présentait février comme le meilleur mois de l’année du fait de sa brièveté… Et puis patatra, celui qui se termine fut un concentré de catastrophes remarquables. Trois tempêtes consécutives ont balayé l’Europe fraîchement brexitée. Et un virus mortel est né, dont la courbe de progression n’a d’équivalent que celle inversée des bourses de la planète. Voilà qui soulève des questions jusqu’ici inédites. Exemples: est-il bien sérieux de concentrer une grande partie de la production industrielle, des pièces détachées et des médicaments dans un pays qui peut être mis en quarantaine du jour au lendemain.? Ou encore, est-ce vraiment raisonnable d’entasser des milliers de personnes sur des HLM de croisière comme des poulets en batterie dans des élevages intensifs.? Enfin, continuera-t-on à voyager où bon nous semble et à prendre l’avion pour la moindre virée alors qu'on va choper un monstrueux virus ?
Seul l’avenir nous le dira, à moins que, si ce virus vire au fléau fatal, il n’y ait plus d’avenir du tout. Et ça, ce serait vraiment nouveau.