1) Peut-on encore croire la voiture électrique ?
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Une étude récente a montré qu’en Allemagne, la voiture électrique émettait au final 11 à 28% de CO2 en plus qu’une diesel si on prend en compte la production des batteries et le type d’approvisionnement électrique encore très charbonneux chez nos voisins teutons.
Comme toujours, les émissions d’études scientifiques nous polluent un peu la vie. C’était quand même plus simple et plus facile de croire que la voiture électrique allait sauver le monde.
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2) Le casse-vitesse, une cata pour la planète
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Dos d’ânes et coussins berlinois sont les ennemis de la terre et les alliés du réchauffement climatique. D’abord, par les émissions de particules fines qu’ils engendrent à chaque freinage. On sera heureux d'apprendre que, dans ce cas spécifique, la pollution est pratiquement identique quel que soit le type de motorisation: essence, diesel, gaz, électricité, pour autant bien sûr que le véhicule soit équipé de freins. Ensuite, après le freinage et le ralentissement, il est nécessaire de remettre les gaz et donc d’augmenter les émanations des produits dérivés et délétères. Mais, de plus, le conducteur ayant à juste titre le sentiment d’avoir perdu du temps roulera plus vite entre les obstacles au grand dam de la consommation et de la sécurité.
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En conclusion, il semblerait qu’avec ces ralentisseurs, on ne puisse pas allier une moindre pollution avec une meilleure sécurité routière. Il faudrait donc choisir, soit supprimer le casse-vitesse polluant, soit la voiture trop dangereuse. L’intérêt en condamnant la seconde, c’est que le premier n’est plus vraiment nécessaire. On fait alors d’une bière deux goûts.
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3) Un peu de cohérence s’il vous plaît !
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Selon Le Soir du 15 avril, les chats hybrides vont bientôt être interdits à Bruxelles. Décidément, on ne sait plus sur quel pied danser. Parce qu’enfin, les voitures de ce type sont plutôt les bienvenues, non ?