Covid-19: ce qu’on sait maintenant
ACTU
L'incroyable Jürgen face à une armada de 400 hommes.
On aime ou on aime pas Jürgen Conings mais on est obligé de lui reconnaitre quelques mérites. D’abord, dérober des armes lourdes en embobinant les services de sécurité, cela requiert non seulement de solides biscoteaux mais surtout un sens aigu de la mystification qui vaut bien celui des campagnes électorales. Et puis, échapper pendant des semaines à la traque de centaines de policiers et militaires équipés de chiens pisteurs et de véhicules blindés, démontre une réelle maîtrise dans l’art de l’évasion que ne renierait pas Carlos Ghosn, l’ex PDG de Renault - Nissan.
400 hommes incapables de mettre la main sur un seul fugitif en dit long sur les capacités du fuyard et il est évident qu’avec Jürgen, l’armée a perdu un de ses meilleurs éléments, contrairement à notre Ludivine ministre de la défense qui ne déserte pas de son poste.
L’incroyable Jürgen
Les mois de mai passent et se ressemblent.
SANTÉ
Bonne nouvelle: les petites mains, les aides ménagères et autres titres services devraient voir leur salaire augmenter suite à la reconnaissance de leurs capacités cognitives supérieures.
Une étude de plus menée par le Rotman Research Institute a démontré que les tâches ménagères étaient bonnes pour le cerveau en augmentant son volume et  en favorisant la cognition. Voilà qui mérite toute notre attention (1).
Mais la vraie question est de savoir si cette découverte va enfin décider les hommes à mettre la main à la pâte et à s’occuper du ménage, du nettoyage, de la lessive, du repassage, de la vaisselle, des courses, des repas, du rangement, etc… L’homme va-t-il troquer son journal du matin pour la serpillère ? Ce ne serait pas une grande perte puisque, bien souvent, sa feuille de chou n'est rien d'autre qu'un vulgaire torchon. De plus, si les activités du ménage augmentent le volume de son cerveau et ses capacités cognitives, l’homme a tout intérêt à s’y mettre et à prendre sa bêtise à bras le corps.
Dernier point, cette étude a le mérite de nous confirmer par déduction pourquoi les hommes, toujours minoritaires à la tâche, sont en général plus cons que leur moitié.
 
(1) Source: PassionSanté.be
En plus, c'est bon pour le cerveau
Il y a bien longtemps qu'elle ne faisait plus la pluie et le beau temps dans l'actualité.
En avril, ne te découvre pas d’un fil…
En mai, un pull tu remets.
 
Cela en devient déprimant, malgré tous les efforts que nous déployons depuis des années pour réchauffer le climat, ce printemps tient plutôt d'un nouvel âge glaciaire avec des saints de glace qui nous ont tenu compagnie pendant 27 jours en mai. On se rappelle qu’avril fut du même tonneau, hélas pour nos amis vignerons obligés de réchauffer leurs pieds de vigne à coups de feu.
La guigne frappe sévèrement nos pauvres cafetiers terrassés par les interdictions sanitaires et condamnés à bosser dehors pour servir de rares clients en doudoune et pinemouche. Seul point positif, la choppe reste bien fraîche mais on a pas envie d’en boire deux.
Face à cette situation désespérante, nous avons demandé à Greta de se remobiliser ou plutôt de s’immobiliser à nouveau en faveur des températures déréglées de notre foutue planète.
Grève pour les températures
MÉTÉO
La courtoisie sportive en plein match de tennis lors du tournoi de Rome.
En marge du déconfinement en cours, on se demande s’il est bien nécessaire de rouvrir les stades au public. Une observation attentive de ce qui se passe dans les gradins et des tribunes permet d’en douter sérieusement. Car la majorité des spectateurs ont en général les yeux rivés sur leur smartphone et se préoc-cupant comme de leur premier GSM de ce qui se passe devant eux.
La question que tout le monde se pose à par eux est la suivante.: mais bon dieu, pourquoi viennent-ils encore user leur fond de culotte sur ces gradins.? Pourquoi venir tapoter son écran en public, en se foutant du reste du monde et surtout des joueurs qui suent sang et eau pour tenter de leur offrir un peu de spectacle. Quel manque de courtoisie et de respect envers ces pauvres athlètes dont on comprendrait aisément qu’ils mettent la clé sous la porte de ces stades remplis de grossiers personnages.
Non mais allo quoi… Et le respect bordel !
SPORT
L' INTERNATIONAL ( SAUVERA LE GENRE HUMAIN )
Après plus d'un an de règles strictes et contraignantes, les membres du Codeco ont proposé
quelques d'assouplissements lors de leur réunion de mai.
Les assouplissements du Codeco de mai
Une terrasse sur la Grand Place le 8 mai dernier.
Nul n'ignore qu’en Belgique, alors que nous en étions privés, il n’y a rien de plus prisé qu’une bonne bière en terrasse. Après des mois interminables d’un imbuvable confinement, ces hauts lieux de la culture populaire ont pu rouvrir le 8 mai pour le plus grand bonheur des amateurs de petites mousses.
Tous les éléments étaient réunis pour célébrer l’événement. La foule et la flotte étaient au rendez-vous à Bruxelles comme ailleurs. Parmi les pochetrons notables du royaume, on comptait bon nombre de politiciens qui ont évidemment immortalisé le moment par les habituels selfies qui sont au mauvais goût ce que la place “ M’as-tu-vu ” est à Knokke.
2) Les terrasses essentielles
DÉCONFINEMENT
Des voyages non essentiels ? Ça dépend pour qui.
Il y avait une seule bonne mesure dans le règlement sanitaire, c’était l’interdiction des voyages non essentiels. Or, elle vient d’être levée. Et donc, les défavorisés vivant près des aéroports vont à nouveau dormir d’un œil, sur une seule oreille, frappé d’insomnie par des aéronefs assourdissants bondés de touristes insouciants des torts qu’ils causent aux disciples de Morphée et à la planète.
Mais quand donc nos responsables mettront-ils hors-la-loi ces cartels de constructeurs d’avions et de compagnies aériennes subsidiés à coup de milliards qui nous pourrissent l’atmosphère et le sommeil ? Il y a quand même beaucoup mieux à faire avec nos impôts que de brûler du kérosène pour distraire les foules en manque de dépaysement.
1) Les voyages non essentiels
Ces religieux ont parfois des comportements à vous couper le souffle.
Ce sont bien les hommes ou plutôt ce qu’il en reste.: le 30 avril dernier, un pèlerinage de juifs orthodoxes s’est soldé par 44 morts dans le nord d’Israël.
A peine vaccinés et déconfinés ces religieux n'ont rien trouvé de mieux que d’organiser un événement d'enfer avec une bousculade de dieu le père faisant un chapelet de victimes dont on ne peut pas dire qu’elles soient innocentes, enfin si, mais dans l’autre sens de l’innocence. Alors, qui nous dira à quoi rime une politique vaccinale volontariste qui traite 80% de la population, si après cela, une partie d’entre-elle opte pour l’euthanasie. Finir asphyxié par le Covid ou piétiné par ses frères, il n’est pas dit que la deuxième solution soit la plus agréable. Et puis surtout, quel gaspillage de doses, quand on pense que certains pays moins riches n’arrivent pas à s’en procurer. Sans vouloir leur jeter la pierre, nos amis religieux manquent parfois de la plus élémentaire des fraternités humaines.
 
NDLR. Question: à l’avenir, y aura-t-il un pèlerinage en mémoire de celui-ci ?
 
Source: Le Soir
Un satané pèlerinage
Feux d'artifice et explosions de joie ont marqué le retour à une vie normale en Israël.
Majeurs et vaccinés en masse, les Israéliens sont parmi les premiers à retrouver une existence normale. Les débordements de joie ne se sont pas faits attendre. Pétards, feux d’artifices, grands rassemblements de croupes et retour des contacts très rapprochés ont salué ces premiers jours de post-confinement. On est évidemment très heureux pour eux et on se demande comment ils ont pu vivre si longtemps sous la chape de plomb des couvre-feux et des lockdowns. Nous espérons que ce retour à la vie d’avant gagnera bientôt d’autres pays et que nous assisterons aussi à de belles explosions de libertés ailleurs dans le monde. Chez nous, en Belgique, nous attendons avec impatience de pouvoir en revenir aux mains, aux petits coups dans le dos et aux prises de becs, enfin de retrouver tous les gestes de la vie qui faisaient le quotidien de nos politiciens et qui nous manquent terriblement.
Israël : enfin le retour à la vie normale
Tu parles d'une surprise.
C’est à peine croyable, les clients de l’enseigne Carrefour ont été débités deux fois pour leurs achats réalisés le samedi 24 avril. Et on apprenait plus tard qu’ils ne seraient remboursés que le jeudi 29. Bingo ! Vous dérobez quelques millions par inadvertance à des milliers de chalands, vous les placez 5 jours sur Euronext ou ailleurs et vous touchez le gros lot. Non mais ! Cette pratique va-t-elle restée impunie comme tant d’autres qui traficotent avec le fric ?
Pensons aussi à ceux, toujours plus nombreux, qui tirent le diable par l’écu, et pour lesquels un double retrait du compte les plonge en territoire négatif avec de sérieux intérêts à la clé.
Notre conseil.: à l’avenir jetez quand même un oeil attentif à votre ticket de caisse avant de le mettre à la poubelle. On est jamais trop prudent avec le tout numérique aujourd’hui.
 
Source: Le Soir
Dépité et débité deux fois !
“ Ja maar allez ! ”, dans deux mois tu auras oublié ton chemin de croix.
Allez Frank, c’est bon que c’est toi mais tu sais bien qu’à Li Monde nous prenons toujours la défense des opprimés, des têtes de Turc, des persécutés ou des martyrs,…
Et puis, à vrai dire, on se ressemble un peu. Notre carrière est derrière nous et on en a plus rien a ciré, toi de l’électorat, nous du lectorat. C’est d’ailleurs ce qui nous permet d’agir en toute liberté et indépendance, sans concession, sans trop se préoccuper des cafetiers et de ceux qui vont cafter avec nos prises de position. C’est un peu pour ça qu’on est mal aimé, mais on assume. “ Nous savons tous les deux que le monde sommeille par manque d’imprudence ”, comme disait le Grand Jacques, et nous savons aussi qu'il vaut mieux vivre libre que vivre aimé. D’abord, parce que ça dure plus longtemps, et surtout, parce que ça permet d’accomplir sa tâche efficacement, sans souci du qu'en-dira-t-on, du clientélisme et du lendemain. Ce n’est pas pour rien qu’on est venu te chercher à 65 berges, toi le candidat à la retraite, ex-responsable des pensions, pour assumer cette mission impossible dont personne ne voulait : être le ministre de la santé en période de pandémie. Tous tes petits camarades ont refusé cette fonction à haut risque pour leur carrière et tu étais bien conscient qu’ils te refilaient une patate chaude. Mais tu as dit oui d’accord, je prends. Evidemment, tes obstinations font des mécontents et tu pourrais chanter comme tonton Georges: “ En Belgique sans prétention, j’ai mauvaise réputation…” En fait, c’est un peu pour ça qu’on te consacre cet entre-filet aujourd’hui.
Allez ! bon courage, c'est bientôt fini.
 
Source: La Libre
Lettre à Frank
POLITIQUE
On voit de tout au MR.
L’enragé à la hache ci-contre s’appelle Julien Reintjens. Malgré les apparences, c’est un homme politique, élu du MR et conseilller communal à Châtelet. Il siège aussi au conseil de police de la zone…
Ce barbu était présent à la Boum n°.2 pour, selon ses dires: “casser du casque”. Et, avant de s’y rendre, il avait annoncé sur Facebook : “ Qui va pique-niquer du poulet demain au Bois de la Cambre ? ” 
Voilà qui nous change un peu de la langue de bois traditionnelle de nos politiciens mielleux. Et cela nous montre qu’il existe encore des personnages intéressants au MR, de vrais meneurs d’hommes. Car malgré ses efforts pour casser la baraque, le président actuel Georges-Louis, fait pâle figure à côté de Julien et il devrait en prendre de la graine de furieux.
 
Source: Le Soir
Un politicien sans langue de bois au Bois de la Cambre
Zakia Khattabi, notre Wonder Ministre possède certainement des pouvoirs spéciaux.
La personnalité du mois
Dans notre édition précédente nous rendions hommage à Ludivine Dedonder, notre ministre de la Défense pour son expertise dans ce domaine. Afin d’éviter tout favoritisme, nous devions faire de même envers Zakia Khattabi, notre ministre du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal. Rien que ça.
On sera très heureux d’apprendre que Zakia est licenciée en travail social et assistante sociale de profession. Et on serait très content de savoir ce qui, dans cette formation, prédispose à s’occuper du climat, de l’environnement, etc…
Dans la société civile, c’est-à-dire en dehors de la caste politique, les personnes compétentes pour ces sujets sont des scientifiques, des physiciens, des chimistes ou des ingénieurs,… et sauf erreur, on y rencontre pas d’assistants sociaux, de psychologues ou d’infirmières.
Certes, les connaissances sociales sont importantes dans la vie mais en quoi aident-elles à comprendre la chimie du CO2 et les problèmes de pollution ? Comment permettent-elles de trouver  des solutions efficaces en matière de réduction de l’effet de serre et de développement durable ? Enfin, comment devient-on responsable d'un domaine pour lequel on a aucune compétence ? C’est un mystère. On irait bien le demander à sa collègue, la ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten, mais celle-ci est avocate de formation, ce qui ne nous aidera pas vraiment.
Pour notre malheur, il n’y a aucun diplômé en sciences exactes au sein du gouvernement national alors qu’il faut élaborer des solutions physiquement pertinentes qui nous engagent pour des décennies en matière de climat. Il faudra donc compter sur Wonder Zakia et sur la chance qui, hélas, ne fait pas partie des options recevables dans les domaines scientifiques.
 
Source: Wikipedia
Wonder Zakia
“Jésus sauve” nous dit cet autocollant perdu au milieu de nulle part, l’église la plus proche étant située à plus d'un kilomètre. “Jésus sauve” mais de quoi.? d’une chute à vélo, de la peste, du choléra ou du Covid-19 comme on aimerait le croire en ces temps de pandémie.? Peut-il nous sauver de cet endroit perdu et nous ramener dans le droit chemin ? On ne le saura jamais.
Etrange aussi d’aller placarder ce message dans un lieu aussi peu fréquenté. Manifestement, le poseur d’autocollant ne devait pas y croire  beaucoup lui-même et manquait à l'évidence  de conviction prosélytique. On peut même supposer qu’il vivait un trouble psychologique voire dépressif auquel Jésus ne semble pas avoir apporter une thérapie efficace. Mais nous espérons qu’il va mieux depuis lors.
Enfin soit, “Jésus sauve”, encore un slogan facile, inutile et sans objet qui nous rappelle celui du Mouvement Réformateur lors des élections de mai 2019.:  “Avec le MR, c’est possible.” Ben oui et avec Jésus aussi. Mais quoi de plus insupportable que toutes ces fausses promesses ?
Jésus sauve... qui peut
LA VIE DANS NOS CAMPAGNES
...Vie de consommation.
...Vie de cons...
“ Face à la déprime les achats compulsifs augmentent.
Les Français ont comblé le vide et l'ennui laissés par le confinement par des commandes compulsives sur Internet. Au point parfois de développer des troubles de l'achat.”
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( Le Huffpost 24/04 )
 
C’est évidemment une nouvelle leçon à mettre à l'actif du Covid mais c’est bien ce que pensaient les sociologues dès les débuts de la société de consommation. En dehors des besoins vitaux, les objets et les produits sont des compensations à une vie déprimante et peu intéressante, les individus trouvant dans l’appropriation de biens et dans la nouveauté une échappatoire à leur triste condition.
On peut alors se poser la question de savoir si une société marchande basée sur la consommation a pour objectif le bien-être et l’épanouissement des individus ou si ce n’est pas plutôt le contraire qu’elle développe dans le but de vendre toujours plus.
En poussant à peine le raisonnement, on se dit que les personnes qui croulent sous les objets divers et pléthoriques sont de pauvres hères contaminés par la possession compulsive, perpétuellement insatisfaits et que rien ne console d’une vie de con et de consommation.
 
Source: Le Huffpost
Le virus de la consommation révélé par le Covid
La langue française contaminée par le virus anglais.
Grâce au Covid, il est certain que nous aurons encore progressé dans notre apprentissage de l’anglais même si nous étions déjà bien contaminés par tous les anglicismes et les termes techniques.
Ainsi, dès le début de l’épidémie, à défaut de contacts, nous avons rencontré de nouvelles expressions issues du social distancing et des lockdowns party qui nous ont offert des clusters entre deux click and collect. Combien de fois n’avons nous pas entendu parler de tracing et de testing. Et puis les médias nous ont appris à connaître la taskforce de la vaccination et les actions de still standing for culture. N'oublions pas non plus le coronapass et le Covid safety ticket qui n'ont pas fini de nous gonfler. Bref, nous nous n'arrivons plus à trouver nos mots en français. La culture qui passe aussi par l’innovation et le développement de notre vocabulaire semble bien mal en point, la langue étant infectée par le perfide virus anglais.
La langue contaminée par le virus anglais
Qui aurait pensé qu'il existait des points communs entre l'abattoir et l'école ?
Selon un point presse de Sciensano relayé par notre confrère La Libre, deux secteurs d’activité parmi d’autres seraient hautement sensible à la contamination par le coronavirus. Primo, le secteur de la production et transformation de viande qui s’opère principalement dans les abattoirs, et, secundo celui de l’éducation et de l’enseignement qui se dispense essentiellement dans les écoles.
Il est vrai que la scolarité vise à transformer de la cervelle brute en un produit fini un peu plus évolué, d’où sans doute cette similitude d’infection entre ces deux secteurs qui ne semblaient avoir aucun point commun de prime abord.
 
Source: La Libre
Deux cas troublants
Appuyer sur le triangle
pour savoir...
On constatera avec intérêt que ce que nous savons du Covid se résume au fait que ne savons pas grand chose. Cela nous ramène à l’essence de la vie elle-même, la certitude absolue étant la mort inéluctable dans laquelle le savoir confine aussi, hé oui, au néant.
 
Enfin, en ces temps d’ignorance profonde, et pour se consoler un peu, on fredonnera avec plaisir la chanson interprété par Jean Gabin en 1974, qui elle, n’a pas muté d’une note: “ Maintenant je sais ”...
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Les mutants de gauche à droite: l'anglais, le sud-africain, le brésilien et le variant indien qui le dispute à l'hindou.
Après plus d’un an de pandémie, il était temps de faire le point sur ce que nous connaissons du coronavirus et de son évolution.
Nous savons aujourd’hui qu’il s’appelle COVID-19 et que son nom provient de “COronaVIrus - Décembre - 2019”. Mais, grâce à nos amis chinois, nous ignorons toujours sa provenance exacte et son lieu de naissance. Malgré les efforts réalisés en matière de reconnaissance des sexes, nous ne savons pas encore quel est son genre et s’il faut l’appeler LE Covid ou LA Covid. À Li Monde, nous penchons plutôt pour la forme masculine puisqu’il s’agit d’ UN Corona et non d’ UNE Coronasse.
Les incertitudes concernant le virus décuplent encore avec l’apparition de ses variants qui ne font qu’annoncer les mutants, lesquels pourraient faire l'objet d'une saga cinématographique comparable à celle des X-Men interprétée notamment par Hugh Jackman et James McAvoy.
PANDÉMIE
A force de confier sa cervelle à un appareil, on finit par la perdre et le nœud dans un mouchoir n'est d'aucun secours.
C’est l’histoire d’un homme qui confiait tout à son smartphone, le moindre message, la plus petite image le plus humble morceau de musique, la plus simple des idées, la pensée la plus élémentaire, tout, absolument tous les faits et les éléments qui constituaient sa vie étaient enregistrés dans cette mémoire digitale.
En agissant de la sorte, il ne faisait plus aucun exercice de mémorisation et par conséquent, sa mémoire à lui, vitale et neuronale s’atrophiait petit à petit. Ce qui devait arriver se produisit le jour où n’en ayant plus du tout, il perdit le souvenir de l’endroit où il avait laissé son smartphone. Et c’est ainsi que cet homme erra dans une amnésie totale, incapable de se rappeler jusqu’à son nom, au point qu’il termina ses jours chez les AA, les Amnésiques Anonymes.
Le smartphone et l’amnésique : une fable contemporaine
Un humanoïde et un droïde de chez Boston Dynamics.
La polémique fait rage aujourd’hui sur l’utilisation des robots tueurs. Il s’agit le plus souvent de drones autonomes guidés par l’intelligence artificielle et des algorithmes capables de choisir les cibles à éliminer (1). Mais il existe aussi des droïdes à la stature humaine comme ceux développés par Boston Dynamics (2).
On peut être effrayé par cette nouvelle forme de combats dans lesquels la machine décide elle-même d’exterminer des soldats adverses. Cependant, il faut se dire que le développement de cette technologie n’en est qu’à ses débuts et qu’il s’agit d’une étape dans l’heureuse évolution guerrière qui nous attend. L’homme ayant pris l’habitude de se faire remplacer par des machines, il est certain que dans un proche avenir, les ploucs seront aussi des robots. Ainsi, la boucle sera bouclée, les machines se feront la peau mutuellement en dehors de toute intervention humaine dans une espèce de game of drones généralisé, la terre devenant une sorte de grande playstation universelle. Les hommes auront alors tout le loisir d’envahir les bistrots et de porter des toasts à la santé de leurs congénères indemnes et pacifiés.
 
(1) Source: RTBF
(2) Source: YouTube
Game of drones et les robots tueurs
TECHNOLOGIES
Un avion américain faisant office de cigogne.
Le monde des humains devient très étrange puisque les bases élémentaires de la vie ne semblent plus être transmises par les parents ou par la nature.
Nous prendrons pour exemple l’histoire de cette jeune femme qui ignorait qu’elle était enceinte quand elle accoucha à bord d'un vol reliant Salt Lake City et Honolulu. Nous survolons pourtant un des pays les plus évolués au monde.: les Etats Unis d’Amérique, du moins, c’est ce que nous pensions. Est-ce encore une consé-quence de la présidence désastreuse de Donald Trump.? On ne peut quand même pas tout lui mettre sur le dos maintenant qu’il n’est plus en fonction.
Imaginez-vous une simple chatte ou une brave merlette qui ne saurait pas qu’elle porte des petits.? Cette éventualité sort de l'entendement et serait dramatique pour l’espèce. C’est là qu’on se rend compte que notre rapport à la nature se perd tragiquement. Evidemment, les chattes et les merlettes ne prennent pas l’avion. Et puis surtout, on voit mal la merlette mettre bas en plein vol.
 
Source: La Libre
En plein vol
FAIT DIVERS
Le ferrysme aura-t-il sa statue ?
Virus en vrac (suite)
Ce mois de mai, comme celui d'avril convenait à merveille à nos indégivrables. Un froid polaire ne pouvait leur déplaire. Mais heureusement qu'ils ont toujours le bon mot pour briser la glace et réchauffer un peu l'atmosphère.
Luc Ferry sur un rond-point en banlieue.
Ce philosophe l’est-il vraiment ?
Le philosophe français, ancien ministre de l’éducation, Luc Ferry se plaint de sa pension ; il n’arrive pas à vivre avec 4.000 € par mois. La somme est pourtant coquette et ravirait de nombreux salariés de Navarre et d’ailleurs. En tant qu’ancien responsable de la nation, Monsieur Ferry devrait quand même savoir que le salaire moyen avoisine les 2.300.€ et que le Smic ne dépasse pas 1.540 €.
Mais qu’elle est donc cette espèce de triste penseur incapable de vivre heureux avec ce qu’il a ?
Qu'il est loin l'épicurisme jouissant et que dire du stoïcisme courageux. Le bonheur, ce graal tant recherché par tous les philosophes digne de ce nom ne semble plus accessible en ce bas monde. Faut-il créer une nouvelle école doctrinale au nom de notre ami indigent et malheureux qui pourrait s'appeler le ferrysme ou l'.enferisme.? Pauvre Luc. Nous lui conseillons de prendre contact avec la fondation Emmaüs de l’Abbé Pierre ou d’aller manifester sur les ronds-points avec les gilets jaunes. Il peut aussi s’adresser aux Restos du Cœur initiés par Coluche qui s’est retiré à temps de la course à la présidence d’une république qui n’arrive même plus à satisfaire ses hauts représentants.
 
Source: Le Soir
SOCIÉTÉ
Li Monde
Il parait qu’avec l’âge, on devient plus difficile et qu’on supporte de moins en moins les autres.
Heureusement qu’on est pas les autres sans quoi la vie deviendrait vite infernale.
LES MOTS DE LA FIN
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Mai 1789, mai 40, mai 68, mai 2021, les mois de mai ont souvent marqué l’histoire et le dernier en date n’a pas dérogé à la tradition.
Cette année, les premiers déconfinements s’observent dans les pays les plus riches synonymes de vaccinés dont Israël est un bel exemple. Hélas, il semble que la vaccination ne protège pas de la bêtise et que le retour à la vie normal réactive les symptômes de cette maladie à l’origine de nombreux conflits. En cela, ce mois de mai est riche d’enseigne-ments et l'OMS a encore du pain sur la planche. Quant à Li Monde, s'employant à traquer la bêtise à longueur d'année, il n’est pas à l'abri d'une possible contamination tout comme le personnel soignant en première ligne, mais son travail demeure indispensable pour la santé de la population…
Alors, bonne lecture à tous les vaccinés, aux asymptomatiques et aux survivants du virus. Pour les autres, il n'y a plus rien à souhaiter.
La
EN BREF
Stigmatisation morbide
.
Selon le Dr Mirdad Kazanji, “l’obésité est un gros facteur de comorbidité”. Oui bon, ça devient très lourd cette stigmatisation des obèses, est-ce qu’on en fait pas un peu trop ?
 
Effet secondaire des vaccins
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A Jérusalem, le confinement à eu pour mérite d'instaurer une distance respectable entre les ennemis Israéliens et Palestiniens ramenant les affrontements et le nombre de victimes à zéro. Mais il a suffit que la vaccination fasse son œuvre pour qu’on retrouve les contacts musclés, les violences perdues et les morts habituels. Voilà encore un effet secondaire des vaccins qui n'apparaît pas dans les études.
 
Confinement et psychologie
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Les dépressions ou les problèmes psychologiques liés à l’isolement et à l’absence de contacts dus aux confinements, montrent que la socialité est un besoin fondé sur un intérêt personnel à caractère égocentrique commun à de nombreux individus n'ayant rien à voir avec une quelconque fraternité humaine.
 
Pour vivre… vivons cachés
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“Sorti de l’anonymat avec le Coronavirus, le pangolin pourrait bientôt disparaître” nous affirme Le Soir du 16 mai. On réfléchira donc à deux fois avant de se faire connaître.
Source: Le Soir
 
Promotion et vaccination
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L’autre jour au Delhaize, un nouvelle marque de yaourt faisait sa promotion en offrant un pot gratuit à la clientèle. Et, sans même se préoccuper d'éventuels effets secondaires, absolument tout le monde a pris gentiment sa dose. Étonnant non ?
Les indégivrables
Mai 2021 dans le respect de la tradition
EDITO
compteur gratuit
Juin 2021