Dans notre édition précédente nous rendions hommage à Ludivine Dedonder, notre ministre de la Défense pour son expertise dans ce domaine. Afin d’éviter tout favoritisme, nous devions faire de même envers Zakia Khattabi, notre ministre du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal. Rien que ça.
On sera très heureux d’apprendre que Zakia est licenciée en travail social et assistante sociale de profession. Et on serait très content de savoir ce qui, dans cette formation, prédispose à s’occuper du climat, de l’environnement, etc…
Dans la société civile, c’est-à-dire en dehors de la caste politique, les personnes compétentes pour ces sujets sont des scientifiques, des physiciens, des chimistes ou des ingénieurs,… et sauf erreur, on y rencontre pas d’assistants sociaux, de psychologues ou d’infirmières.
Certes, les connaissances sociales sont importantes dans la vie mais en quoi aident-elles à comprendre la chimie du CO2 et les problèmes de pollution ? Comment permettent-elles de trouver des solutions efficaces en matière de réduction de l’effet de serre et de développement durable ? Enfin, comment devient-on responsable d'un domaine pour lequel on a aucune compétence ? C’est un mystère. On irait bien le demander à sa collègue, la ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten, mais celle-ci est avocate de formation, ce qui ne nous aidera pas vraiment.
Pour notre malheur, il n’y a aucun diplômé en sciences exactes au sein du gouvernement national alors qu’il faut élaborer des solutions physiquement pertinentes qui nous engagent pour des décennies en matière de climat. Il faudra donc compter sur Wonder Zakia et sur la chance qui, hélas, ne fait pas partie des options recevables dans les domaines scientifiques.