C’est bien connu, mai se caractérise par de possibles saints de glace un peu givrés. Mais il y a pas de seins semblables. Si du ciel, saint Mamert peut nous apporter du gel, les mamelles, elles, ne font jamais rien de tel.
La légende raconte que la première coupe à champagne fut moulée sur le sein de la marquise de Pompadour qui n’étaient pas un glaçon. Par ailleurs, nous savons tous que ce breuvage .....
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La polémique n’est pas nouvelle mais elle enfle furieusement avec les préoccupations écologiques du moment. Nos braves bovins seraient impliqués dans le réchauffement planétaire et sont accusés d’émanations de méthane sauvages voire délétères.
Bien sûr, bouses ils produisent et pets ils font. Mais en cela ils ne sont pas différents de tous les mammifères dont les humains font partie. Et, si on veut être objectif, on ne peut se départir des chiffres et des statistiques.
D’abord, les bovins ne mangent pas de viande, ce n’est pas pour eux qu’on élève des cheptels entiers. Ensuite, on s’intéressera aux populations respectives à savoir que la planète supporte aujourd’hui 1,7 milliard de bovins pour 7,6 milliards d’humains. Même si on tient compte de la corpulence des individus dans leur production de méthane, il n’y a pas photo. La responsabilité des hommes dans le réchauffement climatique dépasse de loin celle des autres bêtes à cornes.
Alors oui, peut-être que ne plus manger de viande animale peut aider la planète, mais la solution la plus écologique serait de se mettre à anthropophagie (1). Malheureusement, aucun parti politique n’a encore inscrit cette mesure dans son programme.
(1) Dans le même esprit mais pour la cochonnaille, on pourrait aussi surfer sur la vague “.# balance ton porc.” et suggérer par exemple: “.# avale ton porc.”.
NDLR. Le site Web-agri est très intéressant en matière d’élevage planétaire avec des chiffres et des cartes qui nous changent un peu des âneries traditionnelles.
Tom Hanks assesseur dans "Seul au monde".
Le 26 mai dernier, à 7 heures 15 du matin je dus me rendre au bureau de vote N° 96, donc pas le 69, de Sombreffe, surpris d’être convoqué comme assesseur à ces heures si matinales.
Heureusement, les confrères de circonstance et le président étaient de joyeux lurons. L’obligation citoyenne ne fut donc pas un calvaire même si l'on y recensa un long chemin de croix. De plus, j’y ai bénéficié de mon premier jeton de présence d’un montant de 28 euros, soit 4,65 euros par heure prestée. A ce tarif-là, on est en quelque sorte le Polonais de l’Etat belge dont on connaît l’état des finances et du Palais de Justice, témoin à charge et métaphore d’un pays inique et ruiné.
Et puis, il faut aussi se rendre compte que j’ai dit bonjour à 578 quidams en l’espace de six heures. Pour quelqu’un qu’on a qualifié de vieil ours un peu bourru, il s’agit d’un véritable exploit. Une personne bien informée me disait qu’un individu équilibré devait avoir au moins 5 contacts par jour. Je ne sais d’où elle tirait cette vérité, était-ce d’un psy fou, d’un coach malade ou d’un DRH enragé? Mais certainement pas d'un Blaise Pascal pour qui, "Tout le malheur des hommes est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre", ni d'un Jean-Paul Sartre pour lequel "L’enfer, c’est les autres". Mais soit. A raison de 578 contacts en une seule journée, si on établit une moyenne, j'ai droit à 115 jours de solitude absolue dans ma tanière tout en restant dans la normalité humaine. Bien.! Je crois que je vais les prendre pour me refaire une santé.
NDLR. Ceux qui ont vu le film de Robert Zemeckis sorti en 2001 avec Tom Hanks comprendront qu’on peut aussi être assesseur loin du monde, sur une île déserte. Les jours défilant alors comme des électeurs dans un bureau de vote.
Bruno Colmant est financier, économiste, fiscaliste, membre de l'.Académie royale de Belgique et professeur à l' UCL.
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Donc, on se méfiera de l' Académie royale et de l' UCL.
Notre question test :
on vient souvent nous dire: “chaque vote compte et votre voix est importante”.
Mais avez-vous déjà eu ce sentiment.?
Faites le test post-colorectal post-électoral
On en voit souvent mais celui-là mérite un petit bonus.
Voici ce qu’on pourrait appeler un oxymore sémiologique ou une antithèse sémantique comme il s’en produit de plus en plus souvent dans nos quotidiens. C’était dans La Libre, une publicité pour des paris en ligne offrait aux joueurs primo-arrivants sur le site un bonus de bienvenue de 200 euros. Et, je vous le donne en mille, cette annonce entourait un article consacré aux migrants que 50% des Belges voudraient bien voir rentrer chez eux même s’ils ont fui un pays dictatorial.
Cette collision, cette promiscuité est remarquable d’incongruité. On finit par croire que plus personne ne s’occupe de la mise en page du journal, de sa cohérence et de sa décence, tout comme plus personne ne s’occupe de l’accueil des migrants.
Chez nous, le régime politique n’est pas encore une dictature mais il semble bien que la publicité le soit. Et donc, les parieurs gagneront un chèque de bienvenue, un billet de 200 euros, tandis que les migrants recevront prochainement un billet de retour à la maison.
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Mais dans quel monde vivons-nous, vingt dieux.?
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NDLR. Et si le migrant se faisait parieur.? 200 euros, c’est mieux que rien. Ça mettrait un peu de baume dans les épinards ou un peu de beurre au cœur.
SPECIAL ELECTIONS - SPECIAL ELECTIONS - SPECIAL ELECTIONS - SPECIAL ELECTIONS
Sans laisser sur la touche
Les deux gourdes de rouge
PTB et PS
Amis comme mes fesses
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Impossible ma foi
D’accorder sa faveur
A l’un des porte-voix
M’annonçant le bonheur
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Comme aurait dit Tonton qui chantait ici-bas
La voix vot’ra d’ell’ même ou elle ne vot’ra pas
Est-il en notre temps
Rien de plus ennuyeux
De plus désespérant
Que de n’ pas croire en eux
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En ces petits homm’s verts
Ecolos en colères
Perdus dans leur galère
Pour sauver l’univers
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Ou en ces schtroumpfs bleus
MR un peu grincheux
Enfants du Capital
Et des banques centrales
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Ou même en cette frange
De connards à l’orange
Humanistes pieux
Et curés pernicieux
Le mécréant (version 2019)
La Libre du 7 mai nous régalait avec son titre “Un premier centre fermé réservé aux femmes ouvre ses portes ce mardi”. Un centre fermé qui ouvre… Après, on s’étonnera que les internés se fasse la malle. Mais on sait qu’en matière d’immigration, la cohérence aussi s’est fait la belle.
Les amateurs seront heureux d’apprendre que, ce qu'il faut bien appeler une prison, se situe à Holsbeek et qu’il s’agit d’un ancien hôtel Formule 1. Ceux qui ont un jour passé la nuit dans une chambre de cette chaîne, ne s’étonneront pas du recyclage effectué.
L’hôtel a fermé et le centre a ouvert
se déguste bien frais. Dès lors, il est probable que cette forme de verre ait eu la fâcheuse tendance à réchauffer rapidement l’atmosphère et donc aussi son contenant. Or, il n’y a rien de pire que de boire des bulles tiédasses. Cela explique pourquoi, la coupe fut vite délaissée au profit de la flûte.
Heureusement sans doute, aucune légende ne dit sur quoi ni sur qui fut moulée la première flûte.
La Myxine. Est-elle vraiment plus moche que l’ Homme ?
Comme si on ne le savait pas, ce mois-ci, on apprenait que la biodiversité était menacée. Un million d’espèces risquent de disparaître dans les décennies à venir. Vu le contexte, Le Huffpost nous invitait à “ne pas oublier les espèces moches” comme la Myxine, appelée le charognard des mers, mais qui demeure d’une grande utilité. Et nous posons la question, au regard du problème et de sa nécessité, faut-il ranger l’Homme, le pollueur des mers, dans les espèces moches.?
Z' étaient chouettes les amateuses.
Quoi de plus sympa que le sport amateur ?
Je me baladais sur le Ravel jouxtant le célèbre Tennis Club de La Ligne à Sombreffe lorsqu’une controverse impromptue entre deux joueuses m’arrêta. “.Donc, c’est 30-15, dit l’une... Ah non, c’est 30-30, dit l’autre. Mais non, c’est 30-15, puisque tu as tapé deux fois dans le filet et puis moi, une fois aussi. Donc, c’est bien 30-15.! Oui mais c’était sur ton deuxième service, donc c’est 30-30. Bon, enfin, je suis pas là pour gagner, affirma la première. Mais moi non plus rétorqua la seconde. Aller, on reprend à 30-15, conclut la joueuse qui avait la mise en jeu.”
Petites joueuses et petit club, il n’y avait donc pas d’arbitre pour régler le différent mais on s’apercevra que, même si on est pas là pour gagner, chaque point compte. Et on peut en déduire qu’il y a de la graine de champion en tout amateur.
Les nutritionnistes Chouvert et Vertchou.
> 1 jambon, 6 qualités: haut de gamme, sans additifs, zéro nitrite, bio, non bio, avec additifs, etc… Tout ça n’est pas très sain.
Le déjeuner sur l' herbe version 2019.
Depuis 2018, la Chine ne veut plus être la poubelle du monde et à fermé ses frontières aux détritus qu’elle recyclait jusqu’alors. Des montagnes de déchets s’accumulent dans tous les pays occidentaux qui peinent à trouver d’autres débouchés. Nous voici dans la logique du pollueur-entreposeur qui nous change un peu du pollueur-payeur-exportateur. Cette dernière formule étant finalement assez commode puisqu’elle permettait d’acheter, si on en a les moyens, un environnement propre et une bonne conscience.
Dans la formule pollueur-entreposeur, on retrouve le problème à son point d’origine et la question du recyclage tourne court. Si la Chine a fermé ses portes, et si d’autres pays lui emboîtent le pas, il n’est pas impossible que les services de ramassage et le parc à containers de chez nous fassent de même puisqu’ils n’ont plus d’exutoire. Le pollueur serait alors confronté à ses propres déchets et à la vérité de la consommation in situ.
3 carburants, 1 qualité, c’est très sain.
En matière d’alimentation des moteurs, les autorités sont intransigeantes. Les carburants doivent correspondre à une norme de qualité stricte et sévère à laquelle les producteurs ne peuvent déroger. Pourtant, on pourrait imaginer des essences plus performantes ou moins polluantes, issues du bio, du fair trade, etc… Mais il n’en est rien, la loi du carburant est dure et c’est la loi.
On est loin de cette réalité en ce qui concerne l’alimentation des humains. Pour un même produit, un même jambon, vous trouvez la marque de grand luxe, le haut de gamme, le bio, le sans additif, la marque de l’enseigne, le bas de gamme, le produit blanc 365 ou l’Everyday de tous les jours suivant la grande surface...
Une telle diversité de qualité est interpellante surtout qu’il s’agit quand même d’alimenter des hommes et non des machines, enfin pas encore.
Nos autorités devraient se pencher sur la question, à moins qu’il n’y en ai pas vraiment. Autrement dit, qu’elle que soit la marque et la qualité prétendue de l’aliment, il n'y aurait pas de réelle différence qui mériterait pas qu’on s’y attarde. Faudrait voir et savoir.
Tout ce qu’on nous fait avaler
La coupe, la flûte et le glaçon.
Saint Mamert, saint Pancrase, saint Servais et madame de Pompadour.
Et puis, au vu des panneaux ci-contre, on se dit que la direction prise par les milliards est peut-être le fruit d'une erreur. Ils montrent aussi que le surmenage guète les stakhanovistes flamands et nous ne saurions trop leur conseiller de prendre un peu de repos. C’est donc avec plaisir que nous leur transférerons les hamacs nécessaires.
Récemment, Jan Jambon se plaignait que les milliards flamands transférés vers le sud maintenaient les wallons dans leurs hamacs. La formule n’est pas très gentille et elle semble dire que le Wallon est un glandeur moins productif que le forçat des Flandres. Soit, mais il est peut-être plus convivial.
A deux jours d’intervalle, dans la même feuille de chou, on trouvait un article disant qu’il ne fallait jamais sauter le petit déjeuner et, 48 heures plus tard, l’interview d’un nutritionniste prétendant qu’il n’y avait aucune raison de prendre ce repas si on avait pas faim. Lui-même n’ingérant sa première collation qu’à midi.
Ce qu’il y a de chouette et d'intéressant avec ces avis contradictoires, c’est qu’on retrouve enfin la liberté d’agir comme on l’entend, sans culpabiliser d’une façon ou d’une autre, puisqu'on respecte toujours l’avis d’un nutritionniste.
NDLR. Pour une meilleure santé et une vie épanouie qui vont souvent de paire, le bon docteur Saldmann, nutritionniste mais aussi cardiologue et peut-être sexologue, nous conseille de ne pas sauter que le petit-déjeuner.
Quoi de plus insoutenable que ces affiches électorales où les chefs et notables des partis s’exposent en compagnie des candidats locaux, sous-fifres de seconde zone.? La plupart du temps il s’agit de photoshopage, de montage photographique. Mais il faut se rendre compte que cette posture artificielle ne profite à personne; ni au grand cacique du genre qui condescend à cette simagrée, ni au lampiste du cru à côté de ses pontes, qui semble en avoir bien besoin.
Et puis, il est probable que la cause de l'affiche soit désespérée. Avec le temps, on ne supporte plus de voir tous ces smileys, ces bouilles mielleuses arborant un éternel sourire. Le contentement affiché perpétuellement finit sans doute par nous importuner. Hélas, les panneaux qui nous présentent des têtes allant jusque par terre, comme celles du PTB, ratent aussi leur coup en nous plongeant dans une sérieuse déprime.
Ce qu’il y a de bien avec les slogans électoraux, c’est que très souvent, quel que soit l’émetteur, ils peuvent convenir à tous les partis. Et de plus, ils sont pratiquement toujours vrais.
Ainsi cette affiche pour le Mouvement Réformateur qui nous disait: “Avec le MR c’est possible”. Ben oui, évidemment, puisqu’on ne précise pas ce qu’il peut l’être, tout devient possible: la victoire, le statu-quo ou même la défaite qui a suivi le scrutin. Et comme annoncé, la proposition comme la prostitution restent vraies pour tous les partis.
Nous changeons tous d’avis un jour ou l’autre, et le proverbe le dit, il n’y a que les imbéciles qui ne le font pas. L’illustre John Maynard Keynes reconnaissait très humblement: “Quand quelqu’un me convainc que je me trompe, je change d’avis”.
On se souviendra qu'il y a quatre ans, Renaud embrassait un flic. Il y a trois mois, la députée MR, Potigny, virait de bord et passait sur la liste Destexhe, foutant le bordel au parlement wallon dont la majorité ne tenait qu’à une voie. (On remarquera que, dans ce cas comme dans d’autres, la majorité tenait à une petite et stupide minorité.)
Les exemples sont légions qui jalonnent l’histoire. Tout récemment pour la fête du 1er mai à Paris et le 25ème acte des gilets jaunes, un CRS s’est surpris a changé de camp ou plutôt de comportement. On l’a vu et filmé en train de lancer un pavé dans la meute qui manifestait en face. Ce CRS nouveau qui vient de changer d'avis, n’est-il plus pour autant un imbécile.? La question reste posée malgré l’adage populaire.
Changer d’avis sauve-t-il de l’imbécilité ?
Les seins de glace, ça n’existe pas
Si comme moi vous êtes infidèles aux marques et aux enseignes des grandes surfaces, si vous allez shopper vos courses où bon vous semble, chez Rondpoint Market et aussi chez Super Dupont, vous aurez peut-être remarqué la différence de travail qui peut exister dans l’exercice d’un même métier.
Chez Delhaize, par exemple, les caissières ne décollent pas de leur siège. C’est vous qui chargez le tapis roulant et qui rangez vos achats dans vos sacs. L'employé ne fait que passer les articles devant l’oeil magique dans une économie de mouvement qui demande à n’en pas douter une longue formation en interne.
Chez Colruyt et associés, il en va tout autrement. Les caissiers et caissières restent perpétuellement et stoïquement debout. Ils prennent vos articles dans le caddy de gauche, les scannent et les rangent ensuite soigneusement dans vos sacs sur le caddy de droite.
Mine de rien, cela fait un sacré distingo en terme de pénibilité, d’énergie déployée et de fatigue en fin de journée. Or, on sait par ailleurs que les employés de Colruyt sont moins bien payés que ceux de Delhaize, ce qui explique en partie les prix plus élevés pratiqués chez ce dernier. Mais, chose étonnante, qui prouve que l’argent ne fait pas nécessairement le bonheur, les employés les plus amènes, les plus serviables et les plus gentils sont incontestablement sous la coupe et la chape en béton de Colruyt. Voilà encore une réalité qui pose question.
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NDLR. Grâce à cet article, on comprend mieux que la réforme des pensions ait achoppé sur le dossier de la pénibilité.
Un même métier, deux pénibilités
Jeu, argent et bêtise, des associés notoires.
Du gagne-pain et des enjeux
Aujourd'hui, s’il n’y a encore une chose qui règne efficacement, c’est bien la confusion.
Un article de Bruno Colmant paru dans Le Soir du 5 mai avait pour titre: “Nous avons besoin de l’immigration pour faire face à nos populations qui vieillissent”.
Cette vision colmantesque des choses reste terriblement pragmatique et ne fait en rien référence à la générosité du coeur ou à l’accueil humanitaire. Toute la réalité économique est dans cette tristesse. Parce qu’enfin, nous aurons bientôt des réfugiés climatiques totalement incompétents dans nos métiers en pénuries et nos besoins vieillissants. Leurs seuls savoir-faire étant sans doute irremplaçables dans la pêche au harpon ou le cannage des récipients en osier.
Si les seuls émigrés que nous daignons accueillir n’ont que la valeur de nous servir, est-on bien sûr de notre humanité légendaire. Et puis, on rappellera qu’au Japon, pour répondre aux mêmes problèmes, la société a décidé de faire appel à l’intelligence artificielle et aux robots. Tant qu’à asservir, il vaut peut-être mieux que ce soit des machines.
Alors cet article, Colmant est-ce possible.? Sans doute parce qu’on est pas banquier chez Degroof Petercam sans raison.
Mais Colmant est-ce possible ?
Peux-t-on encore manger du steak ?
Comme toujours à la veille des élections, les partis nous ont fait des promesses plus alléchantes les unes que les autres qui donnaient envie de voter pour tout le monde. A chaque fois, c’est le même scénario qui porte à croire que le lendemain on rasera gratis. Mais les statistiques sont là: le port de la barbe est en augmentation constante. En France, par exemple, 92% des 25-34 ans se sont résolus à garder leur pilosité. Il est vrai que dans tous les pays où la paupérisation augmente, un sous est un sous, et le rasoir coûte cher.
Même chez nous, de plus en plus d’hommes politiques se laissent pousser la barbe, c’est dire si les temps sont durs et les promesses mensongères.
Résultats des promesses électorales
Dieu seul, s’il existe (1) pourrait nous dire pourquoi il se passe tant de choses en mai. Des révolutions aux armistices, on trouve de tout et son contraire en ce mois pléthorique. 2019 ne déroge pas à la tradition comme en témoigne cette nouvelle édition de Li Monde, copieuse à souhait.
Comme d’habitude, nous vous souhaitons une bonne lecture mais nous y ajouterons un conseil: prenez garde aux excès, consommez avec Maud et ration.
(1) NDLR. Forcément, s’il existe, il est seul puisqu'il chapeaute une religion monothéiste. Encore qu’ avec la Sainte Trinité on a rien fait pour nous faciliter la vie ni la compréhension de Dieu. C’est peut-être pour cette raison que ça n’a pas marché. Et puis, quand on pense que le Grand Ordinateur, l'Eternel, l’Absolu, a préféré la solitude au fait de vivre en couple ou en bande, on est en droit de se poser des questions sur sa vraie nature.
On reste quand même scotché dans son fauteuil quand on voit la stupidité des jeux télévisés. Et c’est sans doute cette attitude qui explique les scores d’audience inouïs de ces émissions ainsi que leur pérennité. Mais, au-delà de la réalité de l’audimat, il en est une autre plus pragmatique, d'ordre économique. Quand on pense que, même à la RTBF, pour un jeu ridicule comme “Les associés” on va jusqu’a rétribuer 5.000 euros pour une bête mais bonne réponse, on comprend les problèmes de financement de notre télé régionale (1). Et partant, on se dit que la quantité de publicité et la manne qu’elle apporte n’est pas due au hasard mais au fait que la bêtise engendre la bêtise.
(1) On rappellera qu'en 2017, le salaire mensuel net moyen était de 1.873 euros et que les gains issus des jeux TV comme de la loterie nationale ne sont pas soumis à l'impôt. En 30 secondes, un joueur gagne donc l'équivalent de deux mois et demi de salaire. C'est un peu comme en bourse. Après ça, on culpabilisera ceux qui ne travaillent pas, qui ne trouvent pas de boulot même en traversant la rue. On viendra leur dire qu'ils doivent bosser jusqu'à 77 ans s'il veulent encore pouvoir lire Tintin. Sorry mais comme dirait Raoul: “.y a qué qu'.chose qui n'.va pu.”.