Celui qui a conçu le Boeing MAX a aussi conçu le crash.
Le discours de Noël du roi Flupke
...Ils font plaisir à voir, non ?
Tant qu’il y aura des rires…
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Dans une récente interview, Pierre Kroll disait que la politique belge ne le faisait plus rire. En cela, il exprimait un peu le sentiment de la population. Mais comme en tout, il est préférable d’être acteur plutôt que spectateur et, dès lors, pour que la politique amuse, il faut sans doute en faire. C’est ce que démontrent les nouveaux et ixièmes informateurs, les deux petits bleus qui rient toujours de bon cœur à chacune de leur apparition. Les jeunes Coens et Bouchez apportent vraiment un vent de fraîcheur dans le paysage politique sénescent malgré des températures très élevées pour un mois de décembre. Et puis surtout, tant qu’il y a des rires, y a de l’espoir…
Avec le temps, l'Australie a vraiment changé de visage.
Après le déluge, la géhenne
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Novembre avait mis Venise sous eau, décembre a décidé de rôtir et d’enfumer Sydney.
L’Australie a connu des températures moyennes de 41 degrés dans les villes et de 650 dans les forêts. L’approche de Noël n'y est sans doute pas étrangère mais le réchauffement climatique commence à nous foutre les boules. Chez nous sous les sapins d’Ardennes le mercure est monté jusque 15 degrés. En cette période hivernale, c’est ce qu’on appelle une bonne dégelée.
Li Monde avait la bonne question
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En juin dernier, Li Monde s’interrogeait sur la pertinence du jeu télévisé “Les associés” de la RTBF qui verse jusqu’à 5.000.€ pour une bonne et bête réponse. Cela dans le contexte éternellement problématique du financement de cette très chère télé. Notre interrogation était fondée puisque, ce mois-ci, nous apprenons que l’émission sera supprimée en 2020 pour cause de “considérations budgétaires”.
On apprend également que Monsieur Philippot, l’administrateur général a touché un salaire annuel de 375.000.€, soit 50.000.€ de plus que ce qui était convenu. D’où notre autre question: Monsieur Philippot sera-t-il la prochaine victime trop onéreuse de ce qu’on appelle encore un service publique?
NDLR. En 2014, la rémunération de Mr Philippot a été fixée à 245.000.€. En 2018, elle devait être de 325.000.€ pour des raisons d’indexation et d’ancienneté. Bingo.! cela fait un boni de 80.000.€ en 4 ans, soit 30% d’augmentation. Et avec le salaire versé de 375.000.€ la plus value est de 53%. C’est beaucoup mieux que la bourse sans compter qu’il s’agit d’argent publique, un peu comme chez Nethys avec Stéphane Moreau... Seraient-ils associés?
Jean-Pascal, ex-star du GIEC et sa bombe.
Le 1er décembre, le célèbre climatologue Jean-Pascal Van Ypersele, faisait une sortie fracassante ayant l’effet d’une bombe en déclarant: “.La Belgique doit garder ses centrales au-delà de 2025.”.
Mince, on aura tout entendu.! Alors que les preux écologistes se battent pour mettre un terme urgemment à cette énergie anxiogène, voilà qu’un haut représentant et ardent défenseur de l’environnement vient balayer les rêves de vertu des verts et raviver la friction nucléaire.
Cela dit, il n’est pas le seul à défendre l’indéfendable et d’autres scientifiques prêchent aussi dans ce sens. Or, une petite voix nous dit: “.il faut écouter la science et les scientifiques.”…
Finalement, on ne sait plus du tout sur quel casse-pied tancer.
Jean-Pascal au chevet de l’atome
Bizarre quand même cette bande de CRS Black Bloc sur la droite de l'image.
Arrestation sur image
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Voici une photo très intéressante que nous devons à “Reporters” et parue dans La Libre lors des manifestations du 5 décembre à Paris. Sur la partie gauche on distingue très clairement des CRS réglos dans leur bel uniforme traditionnel de pied en cap. Et puis, sur la droite, des éléments non conformes qui nous posent un problème. Ils ont des casques de CRS, des vestes de CRS pour certains, des armes de CRS et des brassards de polices pour d’autres… mais surtout, ils ont des Jeans et des basquets du plus bel effet, dignes de Blacks Blocs ou de pernicieux casseurs infiltrés. C’est l’immonde à l’envers. Que font ces troublants fouteurs de troubles en compagnie des forces de l’ordre nationales.? On ne peut plus faire confiance à personne.!
Il n'y a pas de miss terre !
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Mêmes causes, mêmes effets. Qu’il s’agisse de la COP25 à Madrid ou de l’élection de miss monde à Londres, la bêtise humaine déplace des milliers de quidams venus des quatre coins du globe, totalement insouciants des dégâts irréversibles qu’ils causent à la planète. Miss monde.? Plutôt miss immonde.!
Avec toutes ces têtes brûlées, la pauvre terre finit par perdre la boule.
> La similitude des formes provoquent souvent la confusion. Un bon étiquetage s’avère donc indispensable.
A Beruwa au Nigéria, un pasteur distrait confondant de l’eau bénite et de l’essence aspergea un fidèle venu cherché la bénédiction. La traditionnelle bougie allumée près du bénitier communiqua sa flamme au pauvre homme et l'immola. Ce baptême du feu de dieu le père, qui fut aussi l'extrême onction, embrasa l’église et se propagea au gazoduc tout proche, lequel explosa sur le champ de ruines provoquant un autre Lubrizol.
Pfff.!... il y a des jours où on se demande si les dieux ne se foutent pas du monde.
De la notoriété publique
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On peut être très différents, s’entendre comme des chiffonniers et avoir des points communs indéniables. Donald et Greta, par exemple, manient très bien les réseaux sociaux, l’art de la médiatisation et le surf sur l’incontournable vague communicationnelle. A l’occasion, tous les deux sont aussi capables d’occuper la une du Time en tant que personnalité de l’année. Evidemment, cette notoriété publique ne plaît pas à tout le monde comme en témoigne le pauvre Macron qui déclarait: « Difficile d'exister entre le “club Greta” et le “club Donald”.»
Mike pèse 53 milliards de dollars et Donald 4,1 milliards seulement, c'est triste.
“De la ploutocratie en Amérique”
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Il y a déjà quelques temps que les élections américaines se gagnent à la fortune du pote candidat. Au diable les idées et les programmes, rien ne vaut les dollars pour arriver au pouvoir. Les choses étaient déjà bien contaminées avec Trump le milliardaire, mais Michael Bloomberg qui se présente en 2020 lui est encore supérieur en terme de grosses tunes. Lorsqu’on en arrive là, on parle de ploutocratie, un système où la richesse constitue la base du pouvoir politique. La démocratie n’existe donc plus aux Etats-Unis mais tout le monde s’en moque puisque, quel que soit le parti, le candidat est un nabab. Il n’y a sans doute qu’un pauvre type que la situation consterne. Il avait écrit “De la démocratie en Amérique”. C’est Alexis de Tocqueville qui doit se retourner dans sa tombe au cimetière, lui aussi de Tocqueville, dans la Manche.
Tocqueville qui n’a jamais fait de politique n’a pas jugé bon d’en faire puisqu'il affirmait que “Les hommes les plus remarquables sont rarement appelés aux fonctions publiques, d’ailleurs ils s’en détournent d’eux-mêmes”.
La COP 25: 196 pays et 25.000 délégués. Que du beau monde et comme d’habitude, bien que ne sachant pas voler, la grande majorité est arrivée par les airs.
L'homme, la vache et la réalité virtuelle.
Les œillères ont fait leur temps, place au casque de réalité virtuelle.
Depuis quelques mois, les vaches de la ferme de Krasnogorsk, près de Moscou, gambadent toute la journée mais sans bouger de leur étable. Cela, grâce à un casque occulaire divulgant des images de vertes prairies. Cette histoire trop vraie pour être belle a pour but d’augmenter la production de lait des ruminants.
Qu’il s’agissent de vaches ou d’humains, la productivité reste aveuglément au centre des préoccupations managériales et les différences entre les espèces se réduisent à vue d'œil grâce à cette merveilleuse réalité virtuelle.
* Un clin d'œil à Paul Watzlawick.
La réalité de la réalité virtuelle *
Vol au-dessus d’un nid de copistes
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Les défenseurs de l’environnement l’ont toujours dit, les problèmes sociaux et les problèmes climatiques sont intimement liés. C’est ce que démontre la suppression de la COP25 au Chili pour cause d’émeutes dans le pays.
Il fut question d’annuler cette COP avec des conséquences dramatiques: les dizaines, voire les centaines d’avions à destination de Santiago ne prendraient pas l’air et ne répandraient pas de CO2. Cela semblait bon pour le climat mais pas pour les copistes qui pensaient “aux cops d’abord”. Du coup, la COP mit le cap sur Madrid, la capitale de secours.
Finalement tout rentra dans l’ordre. Les organisateurs et les fournisseurs de kérosène reprirent du service et des bénéfices. Les avions furieux décolèrent et la quantité traditionnelle de CO2 fut respectée. Il n’y a qu’au Chili que l’ordre ne fut pas rétabli. On se souviendra que les incendies allumées dans les rues des villes étaient la conséquence d’une flambée brutale du ticket de métro, incendies ajoutant encore quelques degrés à l’atmosphère déjà torride de la forêt amazonienne voisine. La hausse des températures est donc bien en relation avec celle du ticket de métro, ce qui corrobore la première ligne de cet article.
NDLR. Vu les résultats de la COP25 et le non respect des engagements pris lors des COP précédentes, il serait peut-être temps d’agir réellement pour le climat (Time for Action), c’est-à-dire, de ne plus se rendre à des grands messes inutiles, génératrices de CO2 à profusion. Dans le doute, il faut s’abstenir, dit-on, alors, dans le flop… Le mouvement en faveur du climat le plus efficace pourrait bien résider dans l’immobilité. Et, à l’heure de la téléconférence, nous avons la possibilité de choisir un moindre mal.
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage.
Deux mille vingt, déjà
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Il ne faut pas déroger à la tradition qui consiste à exprimer ses bons vœux même si l'année qui nous arrive sera pire que les précédentes. Il suffit “d’écouter les scientifiques”; climatiquement parlant, 2020 sera plus désastreuse que 2019. Politiquement parlant, n’en parlons même pas. Et temporellement parlant, un an de plus n’est jamais bon à prendre. Pensons que, pour beaucoup, l'année nouvelle sera celle de l'élision, de la fermeture des guillemets, du point final. Non vraiment, gardons le sens des priorités, des choses essentielles et n’arrêtons pas de nous souhaiter en vert et contre tout une bonne année.