Les participants aux deux manifestations.
Les opposés à ceux qui sont contre.
Les manifestants contre le pacte migratoire.
Peut-être même qu’à l’instar de Renaud en avril 2015, on se surprendrait à embrasser un flic. Ensuite, le contexte amical, n'engendrerait pas de dégâts collatéraux. Les canons à eaux et les auto-pompes céderaient leur place à des marchands ambulants de gaufres, de hot-dogs et de frites. Cette ambiance bon enfant conviendrait aussi aux commerçants qui pourraient retrouver un peu de leur chiffre d’affaires mis à mal par les manifs traditionnelles. Et cette nouvelle approche ne changerait en rien le sentiment fédérateur de fraternité et de socialité partagée qui anime et motive toutes les manifestations quelles qu’elles soient.
Tel est est notre souhait à Li Monde pour l’année nouvelle et un avenir meilleur. N’arrêtons pas de manifester mais changeons notre fusil d’épaule. Changeons d’habitudes tout comme le climat et marchons pour un monde plus convivial en défilant sous le calicot “Peace and Love”.
C’est peut-être une première dans le genre, le 16 décembre à Bruxelles, se déroulaient simultanément une marche contre et une marche pour quelque chose, en l’occurence, le pacte migratoire. Les 5.500 adeptes du contre étaient plus nombreux que ceux du pour venus s’opposer aux contres et qui frisaient à peine le millier. Mais il n’y a rien d’étonnant à cette situation puisqu’en général, on ne descend dans la rue que pour exprimer son mécontentement ou son opposition.
Cette réalité nous invite à penser son contraire: et si on allait marcher pour exprimer son approbation et son assentiment? Après tout, on n’arrête pas de dire qu’il faut être POSITIF, et ce comportement aurait le mérite de l’être.
Cette attitude optimiste ne présente que des avantages. D’abord, il est probable que le nombre de manifestants comptabilisés par la police rejoindrait celui des organisateurs.
Des marches de Noël pour un avenir meilleur