Côté dinde, c'est plutôt les vaches maigres. Si le portefeuille
y gagne, la convivialité y perd.
Des produits essentiels.
Ils ont toujours la pêche, confinés sur leur iceberg qui fond comme neige au soleil ou comme banquise en 2020.
Heil Annelies ! Wir wünschen Ihnen ein frohes Weihnachtsfest.
On entend parfois dire que les femmes au pouvoir sont plus humaines et gèrent mieux la crise. Pour avoir une idée correcte, il faudrait qu’il y ait autant de femmes que d’hommes aux manettes. Car si elles dirigent des pays qui s’en sortent un peu mieux que la moyenne (Allemagne, Islande, Nouvelle Zélande...), dans d’autres, la situation n’est pas meilleure (Finlande, Ecosse, Estonie…). Actuellement, rien n'indique que la bonne gestion dépende du genre.
Par contre, sans courir au quatre coins du monde, dans notre petite Belgique comme en France d'ailleurs, on s’aperçoit que le poste ministériel détermine en partie le comportement du ou de la responsable. Au ministère de l’Intérieur, par exemple, que l'on soit homme ou femme, on devient très vite une peau de vache ou de bœuf. C’est ainsi que succédant au regretté Jan Jambon un peu cuit, la fraîche Annelies Verlinden a lancé une mise en garde à la population: "Si nécessaire, la police sonnera aux portes à Noël”. On aurait préféré que ce soit le Père Noël lui-même.
Or, nous ne sommes pas en 1934 à Berlin lors de la nuit des Longs Couteaux mais bien en 2020 en Belgique, à la veillée de Noël. Et l’auteur de la menace n’est pas membre du parti national-socialiste ou du Vlaams Belang mais du très “christen démocratisch partij”.
C’est donc une ministre chrétienne qui commandera la Gestapo à l’occasion des fêtes de Noël. Est-ce bien catholique ?
 
Source: La Libre
La fonction fait le larron et la larronne
Un fake de Li Monde deux mille vingt.
Un film de Cecil B. de Mille.
Nul n'ignore le récit mythique de Samson et Dalila ni que la force herculéenne de Samson résidait dans sa toison qu’il avait longue et abondante. Et, on se souvient qu’il perdit ses pouvoirs lorsque Dalila, lui mit la boule à zéro durant son sommeil.
Quelle étrange similitude avec l’histoire de Donald et Melania. Au lendemain des élections, le président est réapparu en public couvert d’une bien triste moumoute grisonnante, et dans le même temps, il avait perdu le pouvoir. Dès lors, on se demande si Melania, profitant de l’obscurité de la nuit et de l’ennui ne s’est pas jetée sur le tweeteur endormi pour lui décolorer la crinière à coup de javel. De plus, au vu de sa cécité à reconnaître la défaite électorale, on se dit que Melania comme Dalila lui a sans doute tapé dans l’oeil une seconde fois.
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Il paraît que les mythes font l’histoire à moins que ce ne soit l’inverse mais sans eux, la vie serait bien triste à l’image de la terne chevelure de ce pauvre Donald désemparé.
Et si Donald était comme Samson
On parle beaucoup du coronavirus, ce qui relègue au second plan les autres calamités de l'époque et nous empêche de combattre la propagation d’un fléau contemporain: l'addiction au smartphone. Il s’agit d’une contamination quasi planétaire puisque le seul continent qui échappe à la maladie est l’Antarctique. Partout ailleurs ce virus progresse de façon catastrophique. On se référera à l’étude de François Saltiel qui montre avec acuité et pertinence les séquelles profondes que provoque la maladie dans nos sociétés (1). Un seul exemple qui en dit long: en Corée du Sud, des couloirs spécialement destinés aux porteurs du virus sont dessinés sur le sol des trottoirs pour que le malade n’ait plus à lever la tête en marchant. Cette pratique se propage aussi dans d'autres pays plus proches de nous comme Israël et les Pays-Bas.
On arrête pas de nous alerter sur les méfaits de l’addiction au smartphone et à côté de cela, on lui offre des autoroutes toutes tracées. Il y a quelque chose de pourri au royaume des technologies.
 
(1) François Saltiel: “.La société du sans contact.”
Encore une épidémie hors de contrôle
Robot et humain, main dans la main.
On n’arrête pas le regret. En cette période pandémique et confinatoire, pour ceux qui ont perdu l’être aimé ou qui se sentent un peu seul, des chercheurs japonais ont créé un robot copain ou plutôt, une main compagne, une simple pogne à la texture humaine et qu’on peut serrer près de soi dans les moments de solitude. Les inventeurs ne précisent pas si la main s’arrête à cette seule action réconfortante ou si elle peut aussi faire autre chose... comme vous gratter dans le dos, par exemple.
On croit rêver. Toutefois, dans les relations humaines habituelles, il y a toujours un échange d’ordre symbolique; tu me donnes un peu d’amitié ou de bonheur et je te le rends par ailleurs. Dès lors, peut-on supposer que le membre robotique trouve aussi de la satisfaction en se promenant main dans la main avec celle de l’humain.? Pour répondre à cette question, il faudra sans doute attendre que les chercheurs se décident à lui greffer une bouche.
 
Source: Sciencepost
Une main heureuse ?
TECHNOLOGIES
Donc, le numérique et l'aérien sont copains et dépeints comme cochons.
“Le numérique génère autant de gaz
à effet de serre que le secteur aérien”,
selon une annonce du Hufftpost.
 
Au secours.! Que va-t-on devenir et que va-t-on encore pouvoir faire.? Avec le souci climatique à venir et la pandémie actuelle, on nous dissuade fortement de voyager et de prendre l’avion. Alors, évidemment on se rabat sur Netflix et ses séries, sur les communications virtuelles de Skype, les mails intempestifs et les appels smartphoniques incessants. Il est donc tout naturel que le numérique en vienne à concurrencer l’avion dans sa démission vis-à-vis de l’effet de serre.
Non, c’est fini, le monde est plié. On ne s’en sortira pas, sauf en sortant à pied pour une balade passéiste autour du bloc en déclamant quelques vers de poètes disparus... Et dire qu’il fut un temps où c’était la norme, c’était ça ou rien !
 
Source: Engie - Huffpost
Le numérique comme l'aérien
CLIMAT
Si votre plumage et votre ramage sentent comme ce fromage...
La fondation GoodPlanet
du photographe Yann-Arthus Bertrand organise un déjeuner aux enchères avec François Hollande et
Julie Gayet…
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( Huffingtonpost 05/11/2020 )
 
Non mais franchement où va-t-on.? Au resto, me direz-vous, mais il faut être vachement contaminé par l’écologie de mauvais goût et copieusement bardé d’oseille pour se farcir un repas aux enchères en compagnie du demi vieux Hollande. C’est pour se choper une indigestion avant même les zakouskis.
Quant à Yann-Arthus qui a fini par reconnaître que ses belles photos folles à coup d’hélicoptères délétères n’était pas vraiment good pour la planète, il ferait bien de réfléchir à nouveau.
Aller déjeuner avec Julie, d’accord. Mais le coup du père François, c’est à mourir de rire.
 
Source: huffingtonpost
Une p’tite bouff’ entre potes ?
PEOPLE
Visuellement, ça parle davantage.
Des sociologues ont montré que nous vivions dans une civilisation éminemment visuelle comme en atteste la pléthore d’écrans qui envahissent notre quotidien. Cette prééminence de la vue sur les autres sens et même sur les facultés cognitives a des conséquences négatives qui se manifestent dans le déni de l'épidémie chez certaines personnes incrédules. Il est bien dommage et dommageable de faire de la vue, comme saint Thomas, l’unique référence du savoir alors que la part de la réalité universelle accessible à l’oeil humain est infime. Et si demain, la recherche ne nous apporte pas de vaccin efficace, peut-être qu’elle devrait travailler à rendre le virus visible aux yeux de tous.
Edgar, saint Thomas et le virus
SOCIOLOGIE
Drôle moi ? Je t'en foutrai.
Le prix de la photo animalière la plus drôle de l’année a été attribué est celle d’une tortue râleuse faisant un doigt d’honneur. Elle est chouette mais on oublie de dire que ce n’est pas seulement la plus comique, c’est aussi la plus juste car elle est à l’image d’une quantité croissante d’individus qui commencent  vraiment à en avoir plein la carapace.
 
Source: Soirmag
Drolatique mais pas que
Ce n'est pas un petit Cessna de tourisme, c'est un gros cargo MacDonnel Douglas. C'est absurde, il aurait consommé 100 fois moins en prenant l’autoroute.
Confinement oblige, je ne vais plus à Orly le dimanche pour voir s’envoler des avions vers tous les pays… Je me rend sur Flightradar24.com où je peux admirer le ballet incessant des aéroplanes autour du monde entier. Mais si Orly faisait rêver Bécaud, j’avoue que Flightradar24 fait plutôt pleurer en nous ramenant sur terre à la dure réalité de l’aviation moderne.
Si les vols allant à l'autre bout du globe pour assouvir les plaisirs des touristes climatosceptiques se sont multipliés, on s’aperçoit aussi que certains avions se déplacent à peine, disons juste pour prendre l’air. Ainsi, le 9 novembre, par hasard, j’eus l’immense privilège de suivre le saut de puce d’un gros cargo entre Liège et Cologne, soit un trajet de 125 km. Lorsqu’on sait la consommation et la pollution dantesque de cet appareil, principalement au décollage, et que celui-là n’a pratiquement rien fait d’autre, on se dit que Greta a encore de beaux jours de grève devant elle.
On prend l'air ?
AVIATION
C'était sur le site du Soir ce mois-ci et pas dans la rubrique nécrologie.
Que faut-il comprendre à cette pub déguisée, parlant de radiations et signée par le lobby nucléaire.? Une invitation à mieux connaître l’histoire de la science en se frottant aux grands noms ayant découvert des rayons X, tels que Wilhem Röntgen, Pierre et Marie Curie.?… Allez savoir. Mais il est quand même très étrange d’associer dans un même message des squelettes et un logo atomique. Cette pub de dessert-elle pas sa cause comme tant d’autres.? On se demande si la boîte de communication qui en est responsable a encore toute sa tête, nucléaire ou pas, et si elle n'a pas pété un plomb que l’on sait aussi toxique.
Une pub aux rayons X
MÉDIA
L’éclaircie du 9 novembre fut à l'image du nain
de Blanche Neige: Timide.
Météorologique le mois de novembre 2020 fut très doux mais pour le reste, il n’a pas dérogé à sa rudesse traditionnelle avec son 11 guerrier et sa fête des morts qui, malgré des pomponettes en boutons, fut cette année plus à propos que jamais puisque nous avons franchi le cap des 13.000 décès imputables au Covid-19. Et comme si ça ne suffisait pas, cette fois-ci, novembre ajoute à son palmarès un vendredi 13 dont raffolent les maudits chats noirs et la Loterie Nationale.
Les nuages se sont donc amoncelés pendant quatre semaines même si une petite éclaircie est apparue vers le 9 du mois avec l’annonce d’un vaccin en phase terminale offrant une efficacité de 90%. Mais à part ça, rien, les jours continuent à diminuer tant en luminosité qu’en quantité.
C'est toujours triste novembre
MÉTÉO
Plus que jamais, le danger est au coin de la rue.
“.The limits to growth.” existe aussi en français
sous le titre “.Limites à la croissance.”.
Pour les amateurs de réalité non virtuelle et de prévisions autres que météorolo-giques, voici un graphique instructif tiré du livre “.The limits to growth.” (.Limites à la croissance.) parut en 1972.
Il montre l’évolution systémique de notre monde en établissant des liens entre croissance économique, environnement, ressources, démographie, etc,...
Vieux de 50 ans, ce modèle a le grand mérite de se vérifier d’année en année et on entrevoit clairement les réjouissances qui nous attendent à partir des années 2020 - 2030, soit tantôt, et ce pour une période indéfinie.
Ce petit dessin, plus édifiant qu’un long discours ne doit cependant pas nous dispenser de lire le bouquin original qu’on pourrait comparer à une bible des temps modernes dont un chapitre nous concerne plus particulièrement et, hélas, ce n’est pas la Genèse. Certes, nous n’avons pas besoin de cet ouvrage ou du Livre de la Révélation de l’apôtre Jean pour savoir que nous allons tous mourir mais tâchons peut-être que ce soit le moins idiot possible.
CIVILISATIONS (.NOUS SAVONS MAINTENANT QUE VOUS ÊTES MORTELLES.)
Autoroute pour addicts au smartphone.
Les tics de langages sont toujours insupportables et celui-ci a vraiment contaminé toute la sphère médiatique francophone.
Avez-vous remarqué ce tic de langage qui, lorsqu’on s’en aperçoit, ne cesse de vous hanter et s’acharne à contaminé toutes les interventions orales. Il est commun à la grande majorité des intervenants médiatiques, personnalités politiques, intellectuels et scientifiques de tous poils. Ce tic est aux grosses têtes ce que le “heu” est aux plus petites. Et comme le “heu”, bizarrement, on ne le rencontre pas sous les plumes de l’écrit. Nous avons quelques réticences à vous le révéler car, lorsque vous suivrez des débats ou des prises de parole, il vous pourrira l’émission. Mais le devoir d’information nous y oblige. Il s’agit de l’adverbe “.effectivement.” qu’on entend à tout bout de champ, jusqu’à la nausée et sans aucune raison réthorique. Les beaux parleurs se rendent-ils compte de leur trouble? Auditivement non.
En tout cas, veuillez nous excuser pour le désagrément à venir.
Le tic contaminant
LINGUISTIQUE
“ Tu crois qu'ils seront encore là dans 4 ans ?”
Et puis, par commerces essentiels, on suppose bien sûr des produits essentiels. Alors, doit-on considérer comme tels les 50 nuances de chips, la pléthore indigeste de chewing-gums et bonbons divers, les centaines de bouteilles d’alcool durs, et toutes les marques de cigarettes cancérigènes.? Pour ces dernières, rappelons qu’il est interdit de fumer dans les lieux publiques ce qui suppose que ce produit n’est pas considéré comme essentiel ou vital. En tous cas, il ne s'agit pas d'un médicament qu’on peut trouver en pharmacie.
 
4) Les fleuristes peuvent rester ouverts
Nos ministres ont inscrit les fleuristes dans les commerces essentiels ce qui témoigne de leur coté fleur bleue adorable. Mais dans la mesure où on ne peut plus rendre visite à personne, qui donc se verra offrir des fleurs à part le conjoint, s'il existe encore, ou l’animal de compagnie ?
 
Franchement, tout ce commerce n’est pas équitable et si on y ajoute cette garce d'Amazon intouchable dans son repaire, on se demande à qui profite le crime, heu pardon, le confinement.
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Source: Le Soir
Deuxième confinement, on commence à en avoir plein le... caddy.
On s’attendait à ce confinement 2.0 d’autant que certains le réclamaient ardemment. Maintenant qu’il est là, il ne faut pas baisser la garde mais rester vigilant, surtout en ce qui concerne tout ce qu’on nous raconte et qu’on nous impose.
Jetons par exemple un oeil attentif sur 4 mesures qui sont entrées en application le 2 novembre dernier.
 
1) Les enterrements sont limités à maximum 15 personnes.
15 personnes en une fois, quand même.! Alors, ne faudrait-il pas songer à des fosses communes ?
 
2) Les mariages n’auront lieu qu’en présence des époux et des témoins.
C’est bien le stricte minimum. Que serait le mariage si même les époux étaient interdits à la cérémonie ? Question annexe: le curé est-il autorisé dans l’église et./.ou le bourgmestre dans la salle communale, et si oui, les joyeux tourtereaux doivent-ils garder le masque pour s’embrasser devant eux ?
 
3) Les commerces non essentiels doivent fermer.
Dans un sursaut d’équité commerciale, le gouvernement a demandé aux grandes surfaces de ne plus vendre ce que les autres vendaient aussi. Les grands ne spotcheront-ils pas les petits.? Ce n’est pas dans la logique d’un système qui a vu se développer à outrance les GAFA et autres grands gaffeurs.
Bis repetita placent; ça reconfine à l’absurde
BELGIQUE
Finalement c'est bien, la plupart des anti-masques sont masqués.
C’est amusant de constater que même dans les manifestations anti-masques, il y a les anti-masques sans masque et les anti-masques masqués. Ces derniers considèrent donc qu'il est utile puisqu’ils le portent. On comprend bien qu’ils l’utilisent pour ne pas être reconnus mais, l’important, sanitairement parlant, c’est qu’ils le mettent ce putain de masque.
 
Enfin, au vu de cette réalité, on peut penser que demain, on verra sans doute des anti-vaccins vaccinés.
Les anti-masques masqués
SOCIÉTÉ
C'est aussi ça le foot moderne.
Dans un article intitulé “.Les comptes des ".Rouches." à nouveau dans le vert.”, l’Echo écrivait :
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“En dépit de la crise sanitaire,
les comptes annuels du Standard de Liège sont à nouveau en positif, grâce essentiellement à la vente de joueurs.”
 
Tiens.! Mais au fond, mon bon maître, dites-moi si je me trompe, vendre des hommes, n’est-ce pas un commerce inhérent à une pratique ancestrale et illicite qu’on nomme esclavage.?
 

Source: L'Echo
Et vous appelez ça du sport ?
SPORTS
Le zombie et la citrouille sur fond de bannière endommagée.
Les forces du bien et du mal se sont affrontées au lendemain d’Halloween dans une lutte sans merci haute en couleurs et en rebondissements. Au bout du combat, le zombie Sleepy Joe a terrassé la vieille citrouille Supertrump et sa potion Magix. Le cocktail d’antivirus et d’injures n’aura donc pas permis au président sortant de rester en place à la tête d’un Etat lui aussi en piteux état.
On félicitera le vainqueur en espérant qu’il sera encore debout le 20 janvier 2021, jour prévu de son investiture. Enfin, on remerciera les protagonistes de cette comédie, les deux marionnettes de ce triste Muppet Show made in USA pour nous avoir distrait pendant quelques jours de l’interminable et lassante saga covidienne.
Election américaine: le zombie a vaincu l’homme orange
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
EN BREF
Virus en vrac (2ème vogue)
La société de sommation et les commerces quittables
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En nous interdisant l’accès à de nombreux commerces, les mesures sanitaires qu’on nous impose mettent clairement en évidence que ce qui nous perd est bien la marchandisation du monde avec son shopping et son système consumériste. Certains l’avaient déjà signalé dans les années 70 pour d’autres raisons, mais ça se confirme.
 
Un mal contre un autre
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Et donc, pour enrayer le Covid, on a pris des commerces en grippe...
 
Autre temps autres meurtres
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La politique du confinement que nous connaissons est quand même inquiétante. Elle oblige l’école et le travail mais elle interdit la culture et le divertissement. A d’autres époques, dans d’autres régimes, on serait monté aux barricades !
 
Et puis quoi encore ?
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500 employés peuvent aller bosser bien concentrés dans une entreprise mais un groupe de plus de 4 personnes est interdit en rue à l’air libre. Et comment fait-on pour manifester contre cette mesure inique et liberticide ?
 
La chirurgie n’est plus ce qu’elle était
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Après avoir acheté des masques de types chirurgicaux, j’ai découvert au verso de l'emballage le message suivant: “ne convient pas pour un usage médical.”. Dites donc, la chirurgie aurait-elle quitté le champ de la médecine pour devenir une pratique Vaudou?
 
Sur l'origine des virus
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Comparaison n'est pas raison mais en informatique, certains prétendent depuis des années que les virus sont créés par les sociétés qui produisent les antivirus. Il n’y a donc rien d’étonnant qu’en ces temps pandémiques, on fasse la même supposition en ce qui concerne le Covid. Pour l’informatique, on a pas encore invalidé l’hypothèse et pour le Corona non plus.
 
Les chiffres ne mentent pas
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Le 9 novembre Pfizer annonçait que son vaccin était efficace à 90%. Une semaine plus tard, Moderna signalait que le sien l’était à 94,5%. A ce rythme là, dans un mois, nous aurons un produit efficient à 109%. Donc, attendons encore un peu.
 
Vérité canine
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Dans la mesure où même des chiens peuvent flairer le Covid, il est évident que les humains qui nient son existence sont plus cons que les chiens. Il faudrait leur dire.
 
Pour le monde d'après
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Lorsque la pandémie aura trouvé son traitement, après tout ce qu’on a vu et entendu, il faudra que les labos pharmaceutiques travaillent sérieusement à la mise au point d'un remède contre la bêtise virulente.
 
C’est logique
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C’est lorsque l’épidémie vous touche personnellement qu’on finit par la prendre au sérieux. Et, il suffit d’imaginer que votre croque-mort soit mis en quarantaine le jour de votre enterrement pour vous en rendre compte.
 
Le désespoir fait vivre
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Virus ou pas, si les bars ne peuvent rester ouverts dans l’au-delà, à quoi bon mourir ?
Pour le climat, les promos ne sont vraiment pas intéressantes.
L’économie et les commerciaux n’ont rien compris au problème climatique. La preuve réside dans les publicités qui nous poussent à acheter toujours plus et donc à polluer davantage. L’exemple type est la promo “X + X gratuits”, sachant que pour contenir la hausse des températures sous les 2 degrés à la fin du siècle, le belge moyen doit diviser ses émissions de CO2 par 4 dès aujourd’hui. Emissions et consommation d'énergie sont étroitement liées et touchent tous les secteurs de l'économie puisque, même pour produire 1 kg de viande, on utilise en moyenne 1 litre de pétrole (cfr J-M Jankovici).
Rappelons qu’il est scientifiquement établi que le degré d’émissions des individus est fonction de leur pouvoir d’achat et donc de leurs revenus. C’est ainsi qu’un Américain émet en moyenne 20 fois plus de CO2 qu’un Africain et 2 fois plus qu’un européen. Cette donnée devrait être au centre de toute politique soucieuse de l’environnement et du climat. Hélas, on sait que le business passe avant tout, as usual.
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Source: Banque Mondiale
Climathématiquement : X + X = ?
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Les indégivrables de novembre
A Noël, on aura les boules
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Oui bien sûr, on aura les boules. Mais cette année, elles seront un peu différentes; moins festives, plus intempestives, moins drôles, plus trolles, moins joyeuses, plus grincheuses.
Si on se conforme au dernier diktat sanitaire qui dit qu’on ne peut avoir que deux contacts rapprochés, on pourra donc sortir bonne mamy et bon papy de leur home, pour autant, bien sûr, qu’ils y soient encore. Mais le Père Noël devra rester dehors. 
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On le voit, les fêtes 2020, n’en seront pas vraiment. Et, à partir de là, certaines questions ne se posent plus. Faut-il rouvrir les commerces non essentiels avant les fêtes? Non, puisqu’il n’y a plus de fêtes. Va-t-on partir au ski entre les fêtes? Non, pour la même raison. Y aura-t-il une période de soldes après les fêtes? Ça n'a plus de sens. Ceci met en lumière une vérité cachée: en fait, le vrai problème, ce sont les fêtes. Et c’est sans doute pour cette raison qu’on se réjouit toujours d’être l’année suivante.
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Allez, bons réveillons quand même.
Li Monde
Hier, l’avenir était attrayant, aujourd’hui, il est inquiétant. Qu'en sera-t-il demain ?
LES MOTS DE LA FIN
EDITO
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Décembre 2020