La télémanif du 29 mars.
Flûte alors ! On pensait qu’après un an de contacts sociaux limités, de lockdowns et de bulles diverses, on aurait pu renouer avec les grands rassemblements populaires, les défilés bruyants et les marches en troupeau. On espérait revoir dans nos villes les belles actions de masses, expressions de la fraternité humaine et de la liberté de mouvement.
Hélas, la grève nationale du 24 mars fut privée de manifestations de rue pour cause de mesures sanitaires. A l’heure du télétravail, nous eûmes droit à une télémanif avec des gestes barrière à la place des Nadar. Dommage, il faisait si beau ce jour-là.
Mais bon, c’était une démarche dans les têtes pour les salaires et le pouvoir d’achat et cela passe avant beaucoup de choses. Cela passe, notamment, avant le travail et, climatiquement parlant, avant les sérieux problèmes qui nous attendent demain puisqu’on sait aujourd’hui que les émissions de CO2 sont directement proportionnelles à ce fumeux pouvoir d’achat.
La grève nationale du 29 mars
En haut, le désormais célèbre Covid-19.
En bas, le nouveau virus anonyme.
SPORT
Comme pour tout, c'est une question d'entrainement et de pratique assidue.
Les couacs et les retards qui grèvent la campagne de vaccination nous incitent à remettre au goût du jour un sport quelque peu délaissé. Il s’agit du vogelpik, ou “darts” en anglais.
En remplaçant les fléchettes par des seringues, il suffirait de s'entraîner un peu pour devenir des vaccinateurs avisés. Munis de nos doses, nous pourrions alors nous déployer dans les rues et, en conservant la distance sanitaire indispensable, viser adroitement les épaules de nos semblables. Cette technique rapide qui ne nécessite pas d’infrastructure vaccinodromale importante permettrait de juguler l’épidémie dans les plus bref délais. Et, au lieu d’être un transmetteur de virus, chacun deviendrait un vaccinateur pour ses congénères. Voilà une belle idée et positive de surcroît. Cerise sur le gâteau, l’épidémie terminée, nous pourrons rouvrir rapidement les bistrots, histoire d’y boire un coup à la santé de tous et, si le coeur nous en dit, d’y organiser des parties de fléchettes entre piliers de comptoir immunisés…
Un sport vraiment bon pour la santé
Anniversaire oblige, nous ne pouvions manquer de résumer ces 12 mois de pandémie historique
en 12 aphorismes symptomatiques, si l’on peut dire.
12 mois de pandémie par les mots
SANTÉ
Vacciner l'AstraZeneca contre ses effets secondaires, voilà aussi une piste à suivre...
Depuis le début, il fait parler de lui en mal. Il a commencé par quelques embrouilles avec l’Union Européenne qui lui reproche le non respect des quantités et des délais promis. Aujourd’hui, il jette le trouble sur ses effets secondaires. Était-il thrombose pour être vraiment bon.?
Il faut savoir que dans la liste des vaccins existants, l’AstraZeneca est le moins cher de tous. Il coûte à peine 1,78.€ la dose alors que le Moderna s'achète à 15.€. Et comme il était le meilleur marché (pas le meilleur du marché), c’est celui dont l’Union Européenne a commandé la plus grande quantité.
Alors, que va-t-il se passer maintenant que de nombreux pays l’ont pris en grippe et que, par ailleurs, il n’existe pas encore de vaccin contre l’AstraZeneca.?
 
NDLR. Nous avons une pensée émue pour tous ceux qui ont déjà reçu leur dose d’AstraZeneca et qui, sans être pour autant convaincus qu’ils mourront, se font naturellement un peu de mouron.
Faudra-t-il se vacciner contre l’AstraZeneca ?
Sources:
Journal de Montréal - Québec • La Nouvelle Tribune - Zimbabwé • Le Monde - Vatican •
Marianne - Mairie de Paris • Paris Match - MSF • 7sur7 - Australie • TV5 Monde - Oxfam • Etc,...
En 2021, l' ex président de la république.
La France: patrie des droits, des hommes
et des affaires
En 2020, l' ex premier ministre.
Au fond, la France n’est pas vraiment différente de la Belgique. Dans les deux cas, la justice a bien du pain sur la planche et manque de moyens. On trouve un paquet d’affaires aux parquets qui concernent souvent des personnages politico-économiques. En Belgique, nous avons eu le privilège d’inculper les trois Guy, les De Decker, les Mathot et autre Moreau,... En France, ils ont eu l'avantage de condamner les Balkany, Fillon, Sarkozy et compagnie.
S’il fallait trouver une différence entre les deux pays, elle se situerait sans doute au niveau des peines prononcées qui semblent plus lourdes chez nos voisins. C’est en effet la première fois qu’un ancien président de la république est condamné à un emprisonnement ferme. Heureusement, il ne sera pas tout seul, puisqu’il ira rejoindre son ancien premier ministre François Fillon, condamné en 2020 pour une histoire d’emplois fictifs, alors que Sarkozy, lui, l'est pour corruption bien réelle. On gardera en mémoire cette phrase qu'il prononça en 2005 et qui prend aujourd'hui un sens prémonitoire: “ Vous en avez assez de cette bande de racailles, hé bien, on va vous en débarrasser ”. (1)
 
(1) Source: Ina.fr
L' INTERNATIONAL (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
SOCIÉTÉ
Cette autre épidémie n’est pas vraiment nouvelle mais depuis quelques temps, elle se développe de façon alarmante. Au siècle dernier déjà, elle a contaminé un président américain en la personne de Bill Clinton, ensuite un cinéaste nommé Polanski et un peu plus tard, Dominique Strauss Khan, ex-gourou du FMI et qui aurait pu accéder à la présidence française s’il n’avait pas été positif au virus.
Depuis lors, l’épidémie infecte une quantité croissante d’individus. On se souvient de Weinstein et d’Epstein il y a quelques mois et, plus récemment, des personnalités telles que Depardieu, Berry, Duhamel, Poivre d'Arvor,... seraient sévèrement contaminés. On oubliera pas non plus qu'en 2018 des membres d’Oxfam contractèrent le virus lors de missions à Haïti et MSF en Afrique centrale.
Actuellement, à l’exception de l’Antarctique, la situation est hors de contrôle sur tous les continents. Au Zimbabwé, le président Kembo Mohadi gravement malade, vient de démissionner. Au Quebec, des vedettes du show bizz sont mises en quarantaine. A la mairie de Paris, sous le buste de Marianne, les cas se multiplient et pourraient nécessité des lockdowns à la Santé bien plus strictes que les confinements déjà décrétés. Le Vatican lui même n’est pas épargné par ce fléau diabolique et le pompon nous vient sans doute d'Australie où des scènes de contamination on été observées jusque dans l’amphithéâtre du parlement national. C’est dire si la situation est préoccupante.
Information importante: il semble que les femmes soient peu sujettes à cette pathologie grave mais elles sont hélas très souvent victimes des contaminés.
 
Nous lançons donc un appel solennel à tous les responsables encore sains pour qu’ils se penchent urgemment sur cette pandémie inquiétante qui ne dit pas son nom mais qui fait son lot de drames, et pour laquelle aucun vaccin n’est encore à l’étude aujourd’hui.
Une autre pandémie est en cours...
PROSPECTIVE
Prochainement sur nos écrans...
A l’occasion d’un de vos surfs sur l’océan du net, vous avez certainement déjà rencontré un reCAPTCHA, cet espèce de sésame qui vous demande si vous n’êtes pas un robot pour pouvoir continuer votre navigation.
 
Avec l’évolution galopante que connaît aujourd’hui l’intelligence artificielle et la volonté des hommes de vouloir l’introduire partout, il est probable que, dans un proche avenir, la case qu’il faudra cocher affichera: “ Je ne suis pas un humain ”. Quant aux images à sélectionner et qui valident le genre, on se demande si elles seront encore aussi stupides que celles qui nous sont proposées, ou bien si l’I.A. bénéficiera d'images à la mesure de son Q.I.
 
NDLR. La formule qui existe actuellement et qui dit “Je ne suis pas un robot.” indique clairement que certains en sont déjà, sinon pourquoi la mentionner ?
Êtes-vous encore humain ?
Avec Alexander, Frank, Jan, Rudy et Elio.
Une conférence de presse gouvernementale d'avant les masques.
Quand les experts nous recommandaient le port des masques.
Maggie et la petite grippette.
Les vacances d'été 2020 en mode corona.
Un majeur vacciné.
La campagne de vaccination en Belgique.
La balance bénéfice-risque avec l'AstraZeneca.
La fermeture des barbiers et des coiffeurs.
La souche brésilienne.
Le varan anglais: un variant du variant britannique.
Un grand bouleversement dû au Covid.
La distanciation sociale dans le foot.
Un geste barrière.
Le premier confinement.
Le premier confinement.
Anniversaire oblige, nous ne pouvions manquer de résumer cette année de pandémie historique
en quelques images symptomatiques, si l’on peut dire.
Une année de pandémie en images
DOSSIER SPÉCIAL
SÉMIOLOGIE
Le graphiste de circonstance a manifestement quelques appréhensions à se faire piquer.
On dit parfois que le diable se cache dans les détails et il est vrai que bien souvent, c’est dans les petites choses que le mal s’insinue. L'exemple récent du bashing à l’encontre du vaccin AstraZeneca est assez édifiant. Il est fort probable que l'attitude des états qui ont suspendu son utilisation a causé plus de tort au sérum que les éventuels effets secondaires.
Cela dit, dans la communication visuelle également, des petits dessins mal conçus peuvent avoir des effets négatifs. Par exemple, cette illustration placardée à l’entrée d’un box de vaccination et montrant un patient se faisant piquer. Tout dans cette image pousse à développer des inquiétudes légitimes si ce n’est pas une peur panique irrépressible. Visuellement, la silhouette du pauvre patient donne l’impression de recevoir un coup de poignard dans le coeur et la façon dont il penche la tête  laisse à penser que l’opération est plus que douloureuse, peut-être fatale…
 
Non vraiment, on ferait parfois bien de s’occuper attentivement des détails. N’en déplaise à ceux qui, jadis, en faisait un non sujet en parlant d’autre chose.
La communication, le diable et les détails
MÉTÉO
L'histoire nous revient chargée de grains de sable à moins que ce ne soit l'inverse.
Est-ce bien le rôle de la météo de nous rappeler que lorsqu’on fait des conneries, elle finissent toujours par nous retomber sur la figure? Pour ce qui est du climat d’accord. Les dérèglements que nous occasionnons ont évidemment une incidence sur le temps qu’il fait et qu’il fera comme en témoignent les canicules à répétition. Mais pour le reste, est-ce que chacune de nos bêtises est destinée à nous revenir comme un boomerang? Bien sûr, on sait que cracher en l’air ou pisser contre le vent a toutes les chances de nous arroser en retour. On le comprend aisément en raison de la proximité et de la temporalité de l’action. Mais aurait-on pensé qu’aller faire les cons dans le désert du Sahara il y a 60 ans nous reviendrait comme le coup du râteau ?
Pourtant, c’est ce qui s’est passé en février lorsque des vents tropicaux nous ont amenés des sables sahariens chargés de césium 137 radioactif. Ils datent des années 60 lorsque la France inaugurait ses essais de bombe nucléaire dans la région de Reggane au sud de l’Algérie. Ça ne nous rajeunit pas, contrairement au césium qui ne vieillit guère.
 
Source: RTBF
Météo des sables
A gauche: les nouveaux cas de Covid-19 du 23/03/2020 au 22/02/2021. A droite: les sautes de vent sur Mars le 22/02/2021.
NDLR: la similitude des graphiques n’a pas encore fait l’objet d’une étude sérieuse.
SCIENCE
La science ne serait rien sans ses courbes et ses graphiques. Aujourd’hui, nous sommes habitués aux démonstrations de nos experts qui, forts d’une armada de slides, nous démontrent semaine après semaine que l’épidémie est toujours là et bien vivante. Cela fait un an que ce manège perdure et la lassitude commence à s’installer même chez les adeptes les plus assidus des Codeco et autres conférences de presse. C’est pourquoi, ce mois-ci, nous vous proposons de varier un peu les graphiques en vous proposant un plaisir visuel de type auditif.
C’est une première mondiale dans l’histoire de l’humanité que nous devons aux magiciens de la NASA. Ils ont réussi a capturer le son de Mars au moyen de micros installés sur le rover Perseverance fraîchement débarqué sur la planète rouge. Hélas, l’oreille humaine manque de sensibilité et ne peut pratiquement rien ouïr des vents marsiens. C’est pourquoi la Nasa nous propose une traduction graphique du phénomène. A défaut de l’entendre nous pourrons donc visualiser le vent !
Le vent de Mars
Cécile Cornudet indemne après sa chute.
A l'attention de Cécile Cornudet, notre illustration tend à montrer qu'être au pied du précipice demeure moins dangereux qu'être au bord du mur.
Ce n’est pas celle d’Albert Camus mais celle de Cécile Cornudet que nous rapportons ici. Car nous avons beaucoup apprécié l'intervention de cette journaliste lors de l’émission “C’est dans l’air” du 12 mars. Cécile, s’emmêlant les pinceaux et les formules, lança pour conclure sur la gravité de la situation épidémique: “ Nous sommes au pied du précipice ”.
Manifestement, ledit précipice ne devait pas être très profond car la brave dame ne fut point affectée par cette chute finale assez surprenante.
La chute
PEOPLE
Quand les têtes couronnées ou les culs cousu d’or se plaignent...
Pauvres petit prince et petite duchesse doté de 45 millions de dollars, exilés de leur plein gré en cette lointaine et inhospitalière Californie, où ils doivent se contenter d’une masure à 10 briques près de Santa Barbara.
La situation est à ce point dramatique qu’il faut sensibiliser la planète entière à leurs déboires et leurs conditions de vie insupportables. On en oublierait presque les petits soucis ridicules des migrants du monde, des réfugiés syriens, des Houïgours internés en Chine, des Rohingyas parqués en Birmanie et des Yéménites qui s’éclatent sous les bombes arabiques. Il est grand temps que ces peuplades mesure la chance qu’elles ont et prennent conscience des vrais malheurs d’autrui, en l’occurence, ceux de Meghan et Harry. Quand les têtes couronnées et les culs cousu d’or se plaignent, on compatit, que diable !
La complainte des culs cousu d’or
MÉDIA
La schizophrénie existent dans tous nos médias comme le montre cette page authentique du Monde.fr
On se rappelle d’un temps où les journaux et magazines attiraient notre attention sur les dangers du tabac tout en nous proposant des publicités pour les cigarettes délétères. C’était au début de l’ère moderne et de la schizophrénie médiatico-économique.
On croyait en avoir fini avec cette maladie du 20ème siècle lorsque la pub pour le tabac fut interdite suite à la reconnaissance de sa dangerosité par les instances médicales et dirigeantes. C’était oublier que la schizophrénie peut toucher tous les secteurs de l'économie.
 
De nos jours, les médias nous sensibilisent au changement climatique par de nombreux articles et émissions (émettant elles-mêmes beaucoup de CO2) en nous recommandant de diminuer notre consommation dans toute une série de domaine. Par exemple, ils nous apprennent que l’élevage intensif émet énormément de gaz à effet de serre et qu’il conviendrait de réduire sérieusement notre ration de viande. Ils nous informent que les appareils numériques que nous utilisons toujours davantage équivalent aujourd’hui à la pollution engendrée par tous les camions circulant sur terre. Ils nous disent que nous roulons dans des voitures trop lourdes, trop puissantes et donc dévoreuses de trop d’énergie polluante et qu’il est aussi urgent de réduire nos déplacements avioneux.
Mais voilà, à côté de ces belles leçons et de ces bons conseils, les médias font encore l’article pour des paquets de viandes à moitié prix, ils nous inondent de publicités pour les smartphones et les objets connectés, ils continuent à nous vendre des SUV et autres gloutons de la route. Enfin, ils ne cessent pas de nous attirer vers les cieux et les paradis lointains pour nos vacances.
Par conséquent, puisque la schizophrénie médiatique perdure, les comportements ne changent pas et seul le climat évolue.
 
NDLR. Loin de nous l’idée de stigmatiser les medias, ils sont à notre image et nous ressemblent comme deux gouttes de pétrole.
Schizophrénie médiatique
ORNITHOLOGIE
Elle s'appelle Wisdom, ce qui signifie sagesse et rime souvent avec vieillesse.
C’est une belle histoire que celle de Wisdom qui a donné naissance le 1er février dernier à un joli petit bébé ailé. Wisdom est la plus ancienne oiselle sauvage connue à ce jour. Elle appartient à la famille des albatros et vit à Hawaï depuis 70 ans. Elle doit son oeuf et son poussin pour moitié à son compagnon nommé Akeakamai, beaucoup plus jeune qu’elle mais qui exerce ses devoirs de pères de manière exemplaire. C’est un peu l’inverse de ce qui se passe dans l’espèce humaine où, généralement, ce sont les très vieux mâles qui font encore des petits sans leur accorder d'attention. L’exemple le plus célèbre étant sans doute celui d’Yves Montant qui avait à peu près l’âge de Wisdom lorsqu’il engendra son dernier rejeton. Mais il faut rendre à l'oiselle ce qui lui appartient, c’est-à-dire cette capacité à procréer à tire-d’aile, car selon les scientifiques qui la suivent, elle en serait à son trentième petit. Il vaut mieux pour elle que pour Yves Montant car en cette époque où les humains sont surnuméraires et les oiseaux menacés d’extinction, les efforts de Wisdom pour perpétuer l’espèce méritait que Li Monde prenne la plume pour lui rendre un vibrant ramage.
 
Source: SoirMag
Carnet rose chez les albatros
Une offre exceptionnelle pour les pays nombreux.
Selon l’article du Soir daté du 11 mars, un même vaccin peut coûter près de 5 fois plus cher d’un pays à l’autre.
“Ah, elle est belle ma campagne de vaccination.! Ah, ils sont bons mes vaccins.! Allez ma petite dame, puisque vous êtes une bonne cliente, je vous en mets 5 pour le prix d’1. Et il y en a un peu plus, je vous les mets quand même.?”
C’est dingue ces vaccins, ça se vend comme rien et plus on en prend moins c’est cher. Elle est quand même belle notre économie marchande. Vive l’éthique capitaliste.!
 
NDLR. Si la quantité achetée conditionne le prix du vaccin, en Chine, c'est pinuts, mais à Andorre ou au Lichtenstein, ça coûte bonbon.
 
Source: Le Soir
Comme d'habitude, on reconnaît de gauche à droite: Frank, Jan, Alexander, Pierre-Yves, Elio et Rudy lors du CODECO(N) d'Echternach.
On l’ignore peut-être mais il existe deux abréviations pour désigner le Comité De Concertation, ce fameux rassemblement décisionnaire qui réunit le paquet de ministres en charge de notre santé.
La première abréviation qui est aussi la version officielle, c’est CODECO.
La seconde, moins usitée mais qui n’est pas fausse pour autant, c’est CODECON. Le choix entre ces deux versions dépend de l’acceptabilité des décisions qui en sortent. C’est ainsi que celui du mois de mars qui imposa des mesures plus strictes pour 4 semaines fut qualifié de CODECON par les coiffeurs et les petits commerces non-essentiels, tout juste bons à s’acquitter des impôts quand ils ont l'autorisation de travailler.
Précisons que le CODECO(N) du 24 mars se tenait cette fois à Echternach. Sympathique bourgade bien connue pour sa procession légendaire où l’on avance de trois pas et recule de deux; tout un symbole en ces temps de déconfinement et reconfinement.
Le Comité de Concertation d' Echternach
Les indégivrables ont survécu à cette année pourrie par le Covid comme si rien ne s'était passé. Ils sont restés de glace sur leur banquise bancale victime quant à elle de la fièvre climatique.
Comme promis lors de notre dernier édition et faisant suite au merveilleux vocable “ultracrépidarianisme”, nous proposons à l’érudition populaire la découverte de cet autre mot surprenant l'.ipsedixitisme.
Si, l’ultracrépidarianisme est ce comportement quelque peu prétentieux qui consiste à donner son avis sur des sujets pour lesquels on a aucune connaissance crédible, l’ipsedixitisme quant à lui est une manie qui consiste à invoquer une parole exprimée par une personne plus avertie pour valider les propos qu’on avance. Il provient de la locution latine “ipse dixit” qui signifie grosso modo “un tel l’a dit”.
On le voit, il est difficile de tracer intelligemment son chemin entre l’ultracrepidarianisme du pédant inculte et l’ipsedixitisme du grandiloquent sentencieux. Il n’y a en fait qu’une seule solution, c’est la connaissance réelle et personnelle des choses mais qui demande un véritable travail individuel, ce qui, bien sûr, rebutera certains.
Le dico de Li Monde
LE MOT DU MOIS
Grand marché de printemps:
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Nos gouvernants à la recherche du Sacré Graal sanitaire.
Le Sacré Couac sanitaire
Qu’ils aient pour mission de fournir des masques à la population ou de mettre au point une campagne de vaccination, c’est toujours pareil, nos gouvernants prêtent à rire. Mais c’est une force indéniable que de pouvoir garder le sens de l’humour et de le partager dans les situations les plus périlleuses. On se demande d’ailleurs si les Monty Python n’avaient pas quelques vénérables ancêtres originaires de notre merveilleux pays. Et dans leur recherche d’efficience sanitaire nos responsables devraient s’inspirer de la quête du Sacré Graal de leurs illustres prédécesseurs. (1)
 
Quand ce ne sont pas les vaccins qui manquent à l’appel et à la pelle, ce sont les convocations qui n’arrivent pas ou le logiciel de la vaccination qui se plante comme on a pu l’apprécier au Heysel avec ses bugs à répétition à moins que ce ne fut un virus. Or, les retards des piqûres postposent aussi la réouverture de tout ce qui nous est devenu familièrement non-essentiel et que nous connaissons bien maintenant, de l'Horeca à la culture, sans oublier les tours opérateurs contraints de ne vendre que des voyages indispensables, le gouvernement considérant encore que sauver des vies passent avant de sauver des vacances, ce que certains contestent.
 
Enfin, les autorités du pays ayant décidé de vacciner les policiers en priorité mais en refusant aux enseignants le même traitement, nous craignons d'assister à l'apparition de nouveaux synonymes qui viendraient confirmer ce que nous redoutons, c’est-à-dire une équivalence de fait entre autorité et police, avec en filigrane, une prééminence de la répression d'état sur l'éducation nationale.
 

(1) NDLR. Nos policiers à cheval devraient prendre exemple sur les Monty Python en utilisant
des noix de coco plutôt que des canassons dont les crottins sont sanitairement insalubres
et polluants.
 

Source 1: Le Soir
Source 2: RTBF
BELGIQUE
Cioran
L'ignorance est un état parfait. Et on comprend que celui qui en jouit ne veuille pas en sortir.
LES MOTS DE LA FIN
ÉCONOMIE (.IL N'Y EN A PAS DE PETITE.)
Le 18 mars, cela faisait 1 an que nous étions en guerre (dixit Macron). La guerre est ce virus qui contamina l’espèce humaine très tôt dans l’histoire. On pense que l’épidémie est apparue avec la propriété privée issue de la sédentarisation. Avant cela, il n’y avait rien à prendre, rien à défendre et donc aucune raison de se battre. Il y eut bien quelques échauffourées avec les mammouths laineux ou les ours des cavernes, mais rien de très sérieux. Depuis cette époque lointaine, l’homme est la proie de ce virus qui revient régulièrement comme la grippe, virus pour lequel, personne n’a encore développé de vaccin. Ce ne sont pourtant pas les morts qui manquent. La guerre a sans doute l’avantage d’enrichir certains humains qui n’ont donc aucun intérêt à voir le mal s’éteindre mais plutôt s’étendre. On nous dira qu’il en va de même avec la bataille contre le Covid-19 pour les pontes de la big pharma. C’est vrai, si ce n'est qu'ils s'enrichissent en épargnant des vies plutôt qu'en les supprimant.
Enfin soit. voilà un an que nous nous battons à grands renforts de confinements, de distances sociales, de gestes barrières et parfois même de coups de coudes. Sur la terre des hommes, un anniversaire se fête toujours dans la joie et la bonne humeur. 1 an de virus.! D’habitude on espère une longue vie pour l’heureux bébé, mais ça, c’est peut-être un peu trop demander.
Le virus a déjà 1 an.! C’est fou comme le temps passe.
VIRUS EN VRAC
Mourir du Covid, cela n’est rien, mourir la belle affaire…
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Il y a des avantages à décéder du coronavirus, notamment le fait qu’on ne pourra pas vous reprocher d'avoir succombé a vos comportements délétères. C’est-à-dire d’avoir trop fumé, trop bu, trop mangé, fait trop peu d’exercices physiques ou mené une vie de débauche. Non, on se souviendra de vous comme d’une victime innocente emportée par l’une des pires catastrophes sanitaires de l’humanité. Pour ceux qui on quelque chose à se reprocher, c’est l’occasion de finir en beauté et de redorer leur blason.
 
En vérité je vous le dis
.
N’en déplaise à certains, les faits finissent toujours par établir la vérité en confirmant certaines hypothèses. Et aujourd’hui, il en est une qui ne fait plus aucun doute: c’était mieux avant.
 
Si Jean-Paul vivait encore
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S’il vivait aujourd’hui, en ces temps de contamination virale et de morts par milliers, Jean-Paul Sartre, l’immortel auteur de “ L’Être et le Néant ”, aurait-il pu écrire “ Les mains sales ” ?... Il est probable qu’on lui aurait passé un savon.
 
Vite faites, bien faites
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Puisqu'on nous recommande de ne pas traîner dans les magasins et de réaliser nos  achats rapidement, il est normal qu'on fasse ses emplettes... au pas de courses.
 
C'est vital
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À la FN Herstal, toutes les armes sont fabriquées dans le plus grand respect des règles sanitaires.
 
À peine imaginable
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Diable ! On ne l’imagine même pas mais avec ses 13 convives, la dernière Cène du Christ aurait été interdite en cette période de contacts limités. Or sans elle, on peut faire une croix sur le christianisme et la civilisation occidentale judéo-chrétienne…
 
Autre temps autres meurtres
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La politique du confinement que nous connaissons est quand même inquiétante. Elle oblige l’école et le travail mais elle interdit la culture et le divertissement. A d’autres époques, dans d’autres régimes, on serait monté aux barricades !
 
C’est logique
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C’est lorsque l’épidémie vous touche personnellement qu’on finit par la prendre au sérieux. Et, il suffit d’imaginer que votre croque-mort soit mis en quarantaine le jour de votre enterrement pour vous en rendre compte.
 
Le désespoir fait vivre
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Virus ou pas, si les bars ne peuvent rester ouverts dans l’au-delà, à quoi bon mourir ?
 
Un conseil pour les fêtes
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Si vous souhaitez réveillonner à plusieurs cette année, invitez le malheur, il ne vient jamais seul.
 
La vérité éclate tôt ou tard
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Dans l’affaire de l’origine du coronavirus, le pangolin a été innocenté au bout d’un an.
Dans l’affaire de l’origine de Delphine Boël, Albert II a été reconnu coupable au bout de 50 ans.
 
Enfer et pandémie
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Victimes indirectes de la pandémie, de nombreuses personnes traumatisées et dépressives ont mis fin à leurs jours en 2020. Heureusement que la vie éternelle après la mort n’existe plus aujourd’hui. Imaginez.: vous pensez vous délivrer d’une situation insupportable et vous vous retrouvez dans une autre qui n’a pas d’échappatoire. C’est sans doute ça qu’on nomme l’enfer.
Les indégivrables
1 an de guerre, déjà
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Avril 2021