L'eau et le feu, le chaud et le froid, le yin et le yang météorologique.
la météo de chez nous fut suffisamment abordée et débordante pour ne pas en rajouter et aller voir ailleurs ce que les cieux ont réservé à d’autres. La nature est bien faite et fonctionne le plus souvent par oppositions. Ainsi, quand nous étions soumis aux emportements diluviens et aux températures frigorifiques, de l’autre côté du globe, au nord de Vancouver, un dôme de chaleur imposait sa fournaise aux habitants dépités. Avec 49,5 degrés à l'ombre, le village de Lytton était contraint d'ouvrir des centres de rafraîchissements climatisés, une climatisation qui participe activement au réchauffement climatique à l’image du serpent qui se mord la queue. Car le serpent a cette faculté que l’homme n’a pas et se complaît dans les zones torrides et désertiques que, précisément, les hommes désertent.
 
Enfin pour conclure, voici nos prévisions ornithologiques.
Sur base événements et des données récentes, notre région devrait accueillir une population croissante d’escargots, de limaces, et de tritons. Peut-être même, verrons-nous d’avantages d’anguilles du côté de Virelles, ce qui ravira les amateurs d’escavèches. Tandis que dans le grand nord, les reptiles et autres animaux à sang froid devraient trouver un nouveau biotope propice à leur développement au grand dam des ours polaires.
Le yin et le yang météorologique
MÉTÉO
Le Covid et les confinements successifs ont boosté les ventes de piscines aux particuliers. Quand les vacances se passent obligatoirement à la maison, avoir un bassin dans le jardin donne un peu l’illusion d’être ailleurs. Mais si la trempette rencontre les aspirations des vacanciers de tous poils, en est-il de même pour les animaux de compagnie ?
 
Ce mois-ci, Aldi faisait la promotion de la piscine pour chiens. Ce marchand suppose donc que les braves toutous ont les mêmes marottes que leur maî-maître. Alors à quand les transats et parasols pour canidés au bord de leur baignoire?
Une piscine pour chiens chez Aldi
LA PUB DU MOIS
Paru en 1984, le livre " Toujours plus "
de François de Closets attend son
antonyme pour les années 2000.
“ Pas besoin d’être Jérémie
pour deviner le sort qui nous est promis.”
 
Pas besoin non plus d’être un grand épidémiologiste pour comprendre que l’Euro de foot a relancé l’épidémie en Europe. L’appellation "Corona Cup" serait d’ailleurs plus appropriée pour désigner cette compétition. Car nous avons vu des dizaines de milliers de spectateurs fanati-ques, chantant, gueulant et s’embrassant joyeusement dans les stades européens avant de rentrer au pays pour diffuser la nouvelle vague.
Mais où donc les organisateurs avaient-ils la tête ? Dans le portefeuille sans doute.
Comment comprendre qu’on interdise quelques centaines de personnes dans le Bois de la Cambre et qu’on autorise 60.000 supporters dans les gradins de Saint-Petersbourg et de Wembley ?…
La conclusion de tout cela est très inquiétante car ceux qui pense qu’on nous prend pour des cons pourraient bien ne pas avoir tort.
 
Source: RTBF
La pandémie joue les prolongations grâce à l’Euro de foot
Et pas un masque à ces matches !
SPORT
Le 29 juillet dernier nous avions épuisé les ressources de la terre pour l’année 2021. A cette occasion Le Soir donnait 5 conseils pour réduire notre impact sur la planète.
- Diminuer la consommation d’eau potable et d’énergie,
- Diminuer la consommation globale,
- Utiliser moins de produits d’entretien,
- Limiter les emballages,
- Consommer les produits de saison et moins de viande.
 
Il faudrait y ajouter la limitation des déplacements et des vacances lointaines tout aussi néfastes que le reste. Mais nous sommes en période de congés et Le Soir ne souhaite sans doute pas indisposer ses lecteurs.
 
On constate que les recommandations et la tendance qui se dessinent depuis quelques temps vont dans le sens du " toujours moins ". Elles s'opposent au " toujours plus " qui régit encore toutes les publicités actuelles et ce depuis l’aube de la société de consommation. On se demande alors quand cette schizophrénie prendra fin.
 
Source: Le Soir
Du plus au moins
Il ne faut pas se gausser de cette gaussienne, l'inversion de tendance
est très nette depuis quelques années.
SOCIÉTÉ
Question: que faire lorsque votre dernière heure sera venue ?
Réponse: tourner une petite vidéo de cet instant ultime.
C’est en tout cas l’idée retenue par les passagers coincés dans leur voiture alors qu’un torrent de boue submergeait le véhicule (1).
Ainsi donc, le dernier réflexe précédant la fin définitive de tout mouvement pourrait être d’immortaliser la mort par l’image. Il est vrai qu’aujourd’hui, les smartphones permettent de réaliser des vidéos totale-ment inutiles de n'importe quoi. Or, qu’y a-t-il de plus creux et confinant au néant que la mort elle-même ? Il existe donc une logique de faits et de moyens qui peut expliquer ce côté obscur du smartphone.
Et puis, en cas de résurrection ou de mort avortée, on peut toujours envoyer sa petite vidéo à RTL ou la balancer sur les réseaux sociaux, histoire de se faire de nouveaux amis virtuels sur la toile, et d’avoir enfin son petit quart d’heure de célébrité ante-mortem.
 
(1) Source: RTL info
Le coté obscur du smartphone
Le côté obscur du smartphone enfin révélé.
MÉDIA
Comme si ça ne suffisait pas, il en a rajouté une clouche en voyant défiler sa fille Elisabeth le 21 juillet. Une vraie Madeleine ce Philippe.
Inondations : les larmes du roi Philippe
( Le Soir du 20 juillet )
 
Ce titre ambigu du Soir pose la question de la cause et de l’effet. En français, le double point sert notamment à marquer un lien logique entre deux propositions, une cause ou une conséquence. Formulé de la sorte, on peut donc en déduire que les larmes du roi sont à l’origine des inondations. Philippe serait alors une sacrée Madeleine, pire que celle qui arrosa de pleurs les pieds du Christ il y a deux mille ans. Subséquemment, les défauts d’alerte qu'on reproche à l’Institut Météorologique National n'auraient aucun sens.
Quoi qu'il en soit, même si on admet implicitement le sens causal de ce titre, les pauvres sinistrés n’avaient vraiment pas besoin de cette quantité d'eau supplémentaire.
 
Source: Le Soir
Un titre entre deux eaux
A gauche Docteur Julien, à droite Mister Compère.
Il y a des parcours professionnels atypiques et celui-ci en est un bel exemple. Nous apprenons par le journal l’Echo que le CEO du CHU de Liège quitte son poste pour exercer les mêmes fonctions à la tête du groupe FN Herstal.
Diable, c’est pour le moins surprenant d’abandonner le monde des soignants et des sauveurs de vies pour celui de l’armement et de la mort préméditée même si parfois, on opère des frappes à caractère  chirurgical. On a l'impression que la finalité du travail n’a aucune importance.
Il s’agit de Julien Compère, ancien chef de cabinet du ministre Marcourt, qui fait furieusement penser au Docteur Jekill et à son compère Mister Hyde dans une forme de schizophrénie moderne plus fréquente qu’on ne le pense.
Comment peut-on passer de l'univers médical à son contraire mortifère ? Seul un psychiatre pourrait répondre à la question, à moins que le salaire de la poudre ne lui soit monté aux yeux.
 
Source: L'Echo
Itinéraire d’un CEO taré
Afin de combattre les problèmes d’obésité dont la mortalité est en train de dépasser celle de la famine dans le monde, des scientifiques ont mis au point un appareil aimanté empêchant la bouche de s’ouvrir de plus de 2 millimètres pour ne laisser passer que des aliments liquides (1).
Remarquons qu’avec cet accessoire, il devient très difficile de rire aux éclats ce qui est certainement préjudiciable à une vie psychologique équilibrée. Par ailleurs, n’oublions pas que des liquides tels que l’huile d’olives ou de friture affichant 900 kilocalories par 100 grammes sont parmi les plus obésifiants des aliments. Enfin, la tragédie de cette invention comme tant d’autres qui ne sont que des jambes de bois, c’est qu’elle révèle et encourage l’abandon de la volonté dont chacun dispose gratuitement et dont il est peu probable qu’on invente prochainement une forme ou l’autre de prothèse efficace.
 
Source: RTBF
Le dernier cri pour les obèses : l’appareil "ferme-ta-gueule"
Si l'obésité a de quoi inquiéter, la solution proposée est encore pire que le mal.
Le secteur de l’horeca était déjà bien frappé par la crise du Covid et il était inutile de lui asséner un coup supplémentaire. Pourtant, une start-up stupide nommé Pazzi a mis au point un robot cuisinier capable de réaliser à lui seul 80 pizzas à l’heure. On se plaint beaucoup des pertes d’emploi dans le monde du travail mais l’existence de ce chef coq futuriste explique un peu les raisons du problème. Il est certain qu’avec ce genre de pizzaiolo, c’est une partie du folklore originaire de la grande botte qui va nous passer sous le nez, à moins que la machine soit aussi capable de chanter “O sole mio” dans sa version originale et de parler de l' Italie comme s'il s'agissait du paradis.
En fait ce robot n’a qu’un seul avantage : avec lui, on ne risque pas de retrouver un cheveu dans le minestrone ou dans la margherita, mais c’est tout.
 
Source: Soirmag
Le pizzaiolo est un pazzirobot
C'est Pazzi et c'est à vous couper l'appétit.
TECHNOLOGIES
Les échasses namuroises, un mode de transport respectueux de l'environnement et une perche de secours en cas d'inondation.
Les inondations que nous avons connues apparaissent comme la partie émergée d’un iceberg appelé réchauffement climatique. Celui-ci serait dû à nos comportements émetteurs de CO2 et de GES (gaz à effets de serre) auxquels les transports participent activement. Nous devons donc trouver d’autres moyens de déplacement plus propres et moins énergivores. Dans cette perspective, notre patrimoine folklorique pourrait être d’un grand secours. Ainsi, l’entité de Namur qui fut durement touchée, offre avec ses échasseurs une solution intéressante ayant un double avantage. Primo, il s’agit d’un moyen de transport qui n’émet pas CO2 autre que celui expiré par le transporté lui-même. Secundo, les échasses namuroises permettent de se déplacer à un bon mètre du sol de quoi garder les pieds au sec pendant quelques années encore malgré l’augmentation prévue du niveaux des mers, des crues et des inondations.
Une fois de plus, prendre un peu de hauteur par rapport à un problème s’avère très utile.
Une solution provisoire aux inondations
Le jet-ski sur la Meuse : le top des sports nautiques.
Avec le paddle à Pepinster, on se croirait un peu à Venise.
Les traditionnels bouchons du début juillet.
Plus que jamais, Spa mérite son appellation de ville d'eau.
EN PROMO
499 €
Quelle merveilleuse initiative et quel beau geste altruiste que cet E-mail envoyé par Vanden Borre à ses clients (voir notre document ci-contre).
Les inondations ayant causé la perte de nombreux appareils, ce marchand propose d'aider les sinistrés en retrouvant les doubles de factures ou autres documents nécessaires pour obtenir une indemnité des assurances. Au fond, Vanden Borre est un peu comme comme l'Abbé Pierre ou Mère Teresa. Y a pas à dire, c’est en période de crise qu’on reconnaît ses amis et qu'on retrouve de la solidarité.
Sauf que, c’est peut-être un peu trop beau pour être vrai et dénué de toute arrière pensée mercantile. Car en plus des documents, Vanden Borre propose de fournir un devis pour remplacer les appareils perdus, une cellule d'aide aux sinistrés a été créée dans ce but. Bref, business as usual, les inondations sont une aubaine pour les affaires. 
Enfin, rappelons que chaque catastrophe qui survient ne fait qu’accroître le PIB du pays, puisqu’elle augmente la production de nouveaux biens et services.
Alors, elle est pas belle la réalité économique ?
Vanden Borre, le bon côté de la catastrophe
C'est l'occasion rêvée de s'offrir un bon séchoir et il est justement en promo chez
Vanden Borre.
Dupond-Moretti n’est pas Dupont de Ligonnès mais Eric a bel et bien la tête du malfrat.: une barbe mal taillée, l’oeil torve, et des airs de Don Corleone. Il est garde des sceaux et avocat, ce qui ne plaide pas en sa faveur.
Selon le chef d’inculpation, il serait mouillé dans une affaire mettant au grand jour un conflit d’intérêts.
C’est fou quand même ce que la justice française nous réserve ces derniers temps. On se rappellera que Sorkozy, ex président de la république et fraîchement condamné, est aussi avocat de haut vol. Chez nous également, nous avons connu un cas semblable avec le charmant Armand De Decker, le conseil corrompu du pas très catholique Patokh Chodiev.
Après, on viendra dire que les medias s'acharnent sur les politiciens. Oui mais la batterie de casseroles est quand même impressionnante et elle fait un boucan d'enfer.
 
Source: Le Soir
France: le ministre de la justice bientôt repris de justice ?
Le garde des sceaux est passé par la garde à vue et la justice le tient à l'oeil.
L' INTERNATIONAL ( SAUVERA LE GENRE HUMAIN )
Il a coulé beaucoup d'eau par-dessus les ponts en peu de temps.
ACTU
Les climatosceptiques aurait-ils raison ? Les inondations que nous avons connues et les événements pluviométriques de ce début juillet seraient-ils le fruit d’un catastrophisme déplacé fomenté par des écologistes radicaux et des climatologues alarmistes ?
Car les images que nous avons collectées montrent que rien n’a véritablement changé et que la vie continue comme avant. Exemples : ce piéton traversant une rue de Spa qui, depuis toujours, est une ville d’eau réputée pour son thermalisme et ses eaux minérales. Une autre image témoigne des traditionnels embouteillages routiers qui ponctuent des départs en vacances des juilletistes. Enfin, en cette période estivale, on constate avec satisfaction que les touristes sont revenus et s'adonnent aux plaisirs nautiques, les-uns sur leur paddle à Pepinster, les autres en chevauchant leur jet-ski dernier cri sur les flots de la Meuse millénaire. Certes, cela manque un peu de soleil et de ciel bleu mais n'oublions pas que nous sommes en Belgique et que l'année dernière on se plaignait de la canicule.
Rien de neuf sous les nuages ?
C'est les vacances pour tout le monde, la flemme est de saison et les indégivrables n'échappent pas à la tendance.
Li Monde
Tout change et la météo de juillet nous apprend qu'après la pluie vient le gros temps.
LES MOTS DE LA FIN
ÉCONOMIE ( IL N'Y EN A PAS DE PETITE )
Il faut bien reconnaître que ceux qui, en juin, nous annonçaient un mois de juillet exécrable étaient dans le vrai. Les pessimistes n’ont donc pas toujours tort et, peut-être, ferait-on bien de leur accorder un peu plus de crédit en ce qui concerne notre futur climatique.
Oui, ce mois de juillet fut une véritable catastrophe en particulier pour les rayons boucherie de nos grandes surfaces qui tablaient sur un été ensoleillé pour écouler leur stock de viandes à barbecue. Autres victimes des intempéries : les fabricants de crèmes à bronzer et de crèmes glacées, les importateurs de tongs, de parasols et de lunettes solaires. Certes, il y eut bien quelques secteurs bénéficiaires avec l’explosion des ventes de bottes, torchons, seaux et autres raclettes. Et puis, il y a les marchands d’électroménagers qui croulent sous l'amoncellement des nouvelles commandes imputables aux flots déchaînés, les séchoirs étant déjà en rupture de stock. N’oublions pas non plus le secteur de l’automobile qui n’avait pas vendu beaucoup de véhicules amphibies.
Au vu des circonstances, on comprendra que l’actualité covidienne ait quelque peu disparu de la surface médiatique emportée par l’urgence diluvienne.
Enfin, une question angoissante se pose : que nous réserve le mois d’août ? Comme d’habitude, il se trouvera l’un ou l’autre optimiste pour nous dire que ça ne peut pas être pire. On l’espère tous, mais qui flottera verra.
 
* Le siècle n’a que 21 ans, c’est jeune et donc très prometteur.
Les indégivrables
Juillet, la catastrophe du siècle *
EDITO
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Août 2021