Rien de neuf sauf le soleil
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A part les températures, le niveau des mers et celui du CO2, rien, mais alors rien n'a progressé en ce mois de juillet. Les nominations à l’Europe sont encore moins démocratiques qu’hier, les migrants moins bien traités, la technologie moins humaine, la biodiversité moins diversifiée, etc,… Du coup, et c’est bien naturel, Li Monde est encore plus insupportable qu’en juin. Mais comment en pourrait-il en être autrement.?
 
Petit bémol dans ce grand decrescendo, pour une fois, le sport nous apporte un peu de réconfort avec la superbe coupe du monde féminine de football. Et puis, juillet ne serait pas juillet sans la grande épopée contemporaine, la grande boucle et ses superbes images, sans oublier le dernier maillot jaune mis à l’honneur sur les Champs Elysées. (.voir notre document.).
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Vols de coucous et de conards le 26 juillet.
Vols au-dessus d’un nid de conards
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Le vendredi 26 juillet 2019, on enregistrait deux records: une température de 41,8 degrés en Belgique et 225.000 décollages d’avions civils dans le monde....
 
...On a beau dire mais les climatoseptiques sont de plus en plus nombreux.
Monter gros plateau.
Exploser.
Ne plus avoir les jambes.
Être dans le dur.
Se faire déposer.
Rouler en danseuse.
Se mettre dans le rouge.
Magie du Tour et tour de magie
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Juillet ne serait rien sans sa grande boucle. En souvenir de Roland Barthes qui l’avait qualifié d’épopée contemporaine, nous allons faire un petit détour par le Tour et ses belles images.
Nos amis cyclistes ne sont pas des pros de la prose ni des virtuoses du verbe mais les superbes métaphores qu’ils nous offrent valent bien un petit effort de notre part ou disons, un petit tour de magie.
...Et un sac de géant pour l'humanité.
Un petit sac pour un homme...
HISTOIRE
“ Un petit sac pour un homme…”
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Il en faut du temps pour connaître la vérité. Voilà 50 ans qu’on a marché sur la lune et c’est aujourd’hui qu’on apprend que la première chose qu'on y a déposé n’est pas le pied gauche d'Armstrong mais un foutu sac poubelle. Cette réalité est intéressante. D’abord elle traduit bien le comportement de l’engeance humaine qui ne peut s’empêcher de souiller tous les endroits qu’elle visite. Et puis, elle annonce déjà la poubellisation de notre pauvre vieille terre qui se demande si elle doit encore accepter sur son sol cette espèce insalubre.
 
L’autre vérité, connue depuis longtemps ne manque pas d’intérêt non plus. A savoir que si l’homme est allé sur la lune, ce n’est pas pour des raisons scientifiques ou économiques, puisqu’on a très vite arrêté les frais, mais uniquement pour des raisons idéologiques; une course de prestige entre états, un rêve de nationalistes. Et ce qui est remarquable, c’est précisément le fait que le rêve ait mis à son service la science et la technologie. Il est vrai que les guerres avaient fait de même précédemment. Mais dans un cas comme dans l’autre, on s’aperçoit que ce n’est pas la rationalité qui est à l’origine des choses et des évolutions, mais bien les élucubrations.
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Un avion de la compagnie scandinave SAS.
Source: Le Monde
ÉCONOLOGIE
Flygskam     ou les vacances suédoises
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On dira ce qu’on veut mais les mentalités bougent, et plus vite que les TEC wallons.
Souscrivant aux nouveaux préceptes écologiques induits par Greta Thunberg et par la honte de se déplacer en avion, les suédois et les suédoises ont décidé de boycotter l'espace et l’Espagne pour aller passer leurs vacances en train du côté de la Pologne. Un pays connu naguère pour ses infrastructures d’accueil et ses camps bien gardés.
On regrettera de ne plus voir dans le Sud ces belles personnes aux cheveux blonds et aux yeux bleus nordiques. Mais, si ce changement d’attitude peut surprendre de prime abord, il ne faut pas oublier la vérité d’un monde économique où depuis toujours, les travailleurs vont bosser au pays des nantis, tandis que les nantis vont se reposer au pays des travailleurs.
Depuis des lunes, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, le Maroc, la Turquie et d’autres nous envoient leurs ouvriers bon marché et nous leur procurons nos touristes bien friqués. Plus récemment, Polonais et Roumains se sont mis à sillonner l’Europe pour bosser. Il était donc naturel qu’on finissent par aller se la couler douce chez eux. Toujours à la pointe et en surfant sur la vague écologique, nos amis suédois ont donc fait de ces proches contrées leurs nouvelles terres de vacances. N’en déplaise à Rickard Gustafsson, le patron scandinave qui s'inquiète pour l'avenir de sa compagnie aérienne SAS, mais comme disent les suédois: “.Framtiden är kort.”. (2)
 
(1) Flygskam: la honte de voler.
(2) “ L’avenir est aux filières courtes ”. Mais fallait-il vraiment traduire ?
Source: La Libre
Le pollueur n'a pas d'odeur.
Comment abaisser nos émissions de CO2 ?
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Selon une étude menée par l’Université d’Anvers en collaboration avec l’ULB et le Bureau du Plan, le taux d'émission de CO2 est en relation avec les revenus des Belges. Les 10% des Belges les plus pauvres émettent quatre fois moins de CO2 que les 10% les plus riches.
 
Que ferait-on sans les études.? Mais avec un soupçon de logique, on pouvait s’attendre à ce que, même s'il n’a pas d’odeur, l'argent soit grand consommateur et donc gros pollueur. Alors, si les émissions de CO2 sont concomitantes aux revenus, avec une once de déduction, on devine aisément la solution pour diminuer notre niveau de pollution.
Le 4 septembre 2018, celui de droite refilait
la patate chaude à celui de gauche. Patate, symbole de la planète et du ministre en charge de son refroidissement.
Le ministère des transitions ou le poste maudit
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Il y a moins d’un an, monsieur Hulot se mettait en vacances. Ce mois-ci, c’était au tour de monsieur de Rugy de prendre congé et de présenter sa démission à Edouard Philippe. Décidément, le Ministère de la transition écologique porte bien son nom, du moins pour les ministres concernés. Y aurait-il un mystère concernant ce ministère?
Selon ses propres propos, Nicolas, “.en avait marre de se mentir.” tandis que François, lui, semble avoir délibérément menti à tout le monde au sujet de dépenses fastueuses et de menus avantages qu’ils se serait octroyés. Qu’un ministre profite de sa fonction au passage, cela n’a rien de neuf ni d’inquiétant. Mais c’est pour la pauvre écologie qu’on commence à se faire du souci. Car l’urgence, elle, ne transige pas et, de ministres transis en ministres transitoires, il n’y a que la pollution et les températures qui progressent. Le poste semble maudit mais alors qu’on le recycle ou qu’on le composte.
FRANCE
(1)
Source: Le Monde
Cecilia Malmström, notre sympathique commissaire au commerce.
“ Cecilia, you 're breaking my heart…”
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Cecilia Malmström, cette personne que nous connaissons tous puisque nous votons pour nos représentants à l’Europe et qu’elle y est commissaire au commerce, affirmait le 26 juin dernier: “.On ne va pas s’attaquer au défi climatique en refusant de faire du commerce.”. Elle entendait défendre l’accord commercial entre l’UE et le Mercotour. Un accord très controversé en raison des problèmes écologiques qui y sont liés. Et dans le climat actuel…
Cette déclaration indique assez bien les priorités de notre commissaire. Alors il ne faudrait pas s’étonner que d’ici quelques temps, elle nous sorte une assertion du genre: “On ne va quand même pas s’attaquer au commerce pour des raisons eschatologiques”.
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En d'autres mots, la planète peut trépasser mais le commerce doit vivre. Ça promet.
 
(1) “ Cécilia ”, by Simon & Garfunkel.
Ecouter l'original:
Il y a sans doute quelque chose d’existentiel dans l’écriture. Et peut-être accouche-t-on de mots
comme on accouche de marmots.
Source: Futura-Sciences
Alert et Malibu au-dessus de 20 degrés.
CLIMATOLOGIE
D'Alert à Malibu
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Ce 14 juillet 2019, deux informations se percutent. La première reprise par plusieurs media nous apprend que la température relevée à Alert n’a jamais été aussi élevée. Alert, qui porte bien son nom, est le dernier endroit habité à 900 km seulement du pôle, dans l’extrême Nord du Canada. Le mercure y est monté à 21 degrés, soit 1 degré de plus qu’à Bruxelles le même jour, presqu’autant qu’à Malibu.
En écho à cette nouvelle toute chaude, Euronews nous informe que les passagers des compagnies aériennes sont disposés à payer une taxe carbone pour compenser l’effet néfaste de leur comportement. Et alors.? Acheter du carbone et une bonne conscience ne résout rien, la question, c'est d’arrêter le désastre. Alors que fait-on ou plutôt, que ne fait-on plus.?
A l'avenir, on se méfiera du sourire de l' I A.
Lenorman, encore une espèce en voie de disparition.
Source: Le Soir
Source: La Libre
Sander Loones, le député N-VA qui ne veut plus entendre parler de “.Belgische Kust.” a quand même déclaré que “.Tout le monde était le bienvenu à la Vlaamse Kust.”. Oui parce que, quand même, le commerce n’a pas d’odeur. Et donc, pour les vacances de juillet, tout l’immonde est venu à la plage…
 
Le spectacle est assez nauséabond. On dirait la chanson du plat pays avec la merde du Nord pour dernier dépotoir…
Du merlot en flammes. Un avant-goût des feux de la Géhenne.
MÉTÉO
Alerte au rouge en France
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Oui bon, une petite canicule, une fois par an, c’est quand même pas les feux de l’enfer et c’est mieux qu’une canule permanente. Alors, les responsables de la santé nous recommandent de marcher à l’ombre, voire de ne plus mettre un pied devant l’autre et de boire beaucoup. A part ce dernier conseil qui a le mérite de rester vague sur la nature du breuvage, on s’apprête à rire. Car enfin, Nous devons nous habituer au changement climatique et aux petits degrés supplémentaires qu’on nous annonce. Si c’est pour faire le mort entre nos quatre murs à quoi bon.? il faut garder sa tête et son sang froids comme le lézard.
Et puis, en plus des pesticides, nous avons pulvérisé un record de chaleur avec 46 degrés à Vérargues dans l'.Hérault. D’.habitude, tout le monde se réjouit des records battus. Record de l’heure, record du tour, du 100 mètres, record des ventes, de la capitalisation boursière, etc… pourquoi voulez-vous que les températures et le climat  échappent à la folie planétaire ?
 
Maintenant, “.in vinasse verito.”, et si comme dans l'.Hérault, toutes les vignes sont détruites par la chaleur, il n’y a plus vraiment de raisons de s’attarder sur terre.
Ça fait vraiment plaisir à voir.
SPORT
TOURISME
De Vlaamse Kust et la Merde du Nord
Source: Le Soir
Le ghjattu-volpe, une nouvelle espèce à mettre au compte de la biodiversité qui se meurt.
BIOADAPTATION
Le ghjattu-volpe et Lenorman
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Dans la tragédie actuelle qui voit disparaître des milliers d’espèces vivantes augurant la fin prochaine de la biodiversité, voici qu’on nous annonce la découverte d’une nouvelle espèce inconnue jusqu’ici: le ghjattu-volpe. Malgré son nom étrange, il ne s’agit pas d’un céphalopode qui se terre au fond des mers, ni d’un anthropomorphe qui se marre au sommet des terres. Non, la bête vit en Corse qui n’est pas le bout du monde. Le ghjattu-volpe est l'appellation locale du chat-renard. Il n’a rien d’un monstre du Loch Ness et ressemble à un chat échaudé comme deux gouttes d’eau froide. Qu’il ait vécu incognito dans cette région pourtant infestée de touristes montre à quel point cet animal est rusé et mérite bien son qualificatif de renard.
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Et puisque nous sommes responsables du massacre de la biodiversité et du climat, il faudra bien que nous nous fassions aux changements que nous avons produits et que nous prouvions notre capacité d’adaptation légendaire. On pourrait commencer par remanier nos ritournelles immortelles, nos belles chansons, comme celle de Gérard Lenorman dans laquelle il parlait aux oiseaux…
 
…Il habite dans le chaud
Il n’a plus ni bière ni mer
Il habite dans l’Hérault
Il ne connaît que l’enfer
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Il a cent ans aujourd’hui
Il n’a plus un seul ami qui sonne
Parfois il crève d’ennui
Parfois, il coupe son téléphone
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Oui mais il parle aux avions
Aux robots et aux autos
Oui mais il parle aux camions
parfois quand le temps n’est pas trop chaud…
Source: La Libre
TECHNOLOGIE
Sur l’ I A
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L’ I A, l’Intelligence Artificielle, on arrête pas d’en parler (.la preuve, ici encore.). Et peut-être que sous peu, elle en parlera elle-même. En attendant, il est vrai qu’elle nous inquiète et nous prend la tête. Elle a déjà chassé pas mal d’humains de leur poste de travail et il semblerait que ce ne soit qu’un début (1). Maintenant, si une machine se met à faire le job de l’homme, c’est qu’il était sans doute celui d’une machine. Certes, une fois qu’il est fabriqué, le robot ne coûte plus grand chose, il ne revendique rien - enfin pas encore - et tous les bénéfices qui en résultent tombent dans l’escarcelle de l’entrepreneur, détenteur du capital ayant les moyens d’investir dans sa fabrication. A l’inverse, le travail qui faisait vivre le travailleur a cessé de le faire puisque le robot l’en prive machinalement.
Il y a donc un problème qui ne va qu’empirer et qui se traduit par la concentration de la richesse et du capital au détriment d’une masse grandissante de désoeuvrés et décapitalisés. Pour éviter de futures guerres fratricides, une redistribution des richesses produites par les machines s’impose comme une évidence.
 
Cela dit et, heureusement, l’intelligence artificielle aujourd’hui encore se caractérise précisément par son manque d’artifice. Le problème final, le trouble majeur interviendra lorsque ce défaut sera comblé. En d’autres termes, lorsqu’une I.A. vous racontera une histoire drôle, une vraie vanne, enfin une bonne blague, là, il faudra cesser de rire et s’inquiéter pour de bon.
 
(1) On portera quand même à la décharge de l’.I.A, le fait qu’elle est le produit d’une société de consommation dont les individus ont pour but d’en faire le moins possible et qu’il n’y a jamais d’avantages sans inconvénients.
SUPERPRODUCTION
Cerises en séries
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Non, l’Homme n’a pas le monopole de la surproduction et du gaspillage. D'.ailleurs, il semblerait qu’il s’agisse, sans sagesse, d’une sale manie du vivant.
L’autre jour, à la Sombre de Sombreffe, m’en allant promener, j’ai trouvé un cerisier si généreux que je m’y suis arrêté. Et là, tandis qu’il ployait sous le poids de ses fruits, je m’aperçu qu’il avait produit des tonnes de guignes pour des prunes, puisque personne n’était passé s’en régaler et que nombre d’entre-elles viraient déjà à la confiture. Tant pis. Je m’.en pris une poignée savoureuse, et chemin faisant, méditant sur le comportement similaire de l’.Homme et du Cerisier je ne pu m’empêcher de penser que nous étions bien les fruits d’une même nature.
…Enfin, plutôt l’air d’être libre puisqu’on est déjà derrière des barreaux.
DÉMONCRATIE
Procréer ou le dictat des habitudes
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Du point de vue des libertés fondamentales, voire des principes démocratiques qui nous préoccupent tant, il est certain que la procréation pose un énorme problème. Obliger quelqu’un qu’on ne connaît même pas à venir au monde est sans doute l’acte le plus arbitraire, autoritaire et anti-démocratique qui soit, puisqu’il n’est en fait, que l’ukase péremptoire d’une paire d’individus (1). Passe encore lorsque le monde où arrive le nouveau-né est vivable et tolérable mais lorsque le contexte de vie est insupportable pour toutes les raisons de ce monde, économiques, politiques ou environnementales, a-t-on vraiment le droit d’infliger à un pauvre innocent l’obligation de naître et de vivre mal ou de souffrir.? Or, rien n’est jamais acquis nul part et nous savons aujourd’hui que les conditions de vie peuvent changer rapidement en tout lieu. Au regard des bouleversements qui s’annoncent, qu’ils soient climatiques, géopolitiques ou autres, la question se pose avec une acuité inhabituelle. Mais précisément, il faudra sans doute reconsidérer le dictat de nos habitudes. C'est ce que les Ginks ont commencé à faire.
 
(1) De façon assez cocasse, on s'aperçoit que tout le débat post-natal sur les libertés, se fonde sur une décision ou d'un acte originel qui n’en a même pas l’ébauche d’un embryon.
Un peu marteau la justice américaine.
JUSTICE
Peut-on mourir avant de naître ?
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Hé bien, il semble que oui. Personne ne s'était posé la question avant qu’un tribunal de l’Alabama rende son verdict. A la suite d’une dispute qu’elle aurait initiée, une future mère a reçu une balle dans le ventre et est finalement accusée de l'homicide involontaire de son enfant à venir… (.Pour plus de détails, on consultera la source.)
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que l’Alabama est un état de l’Amérique profonde, voire très profonde, puisqu’il considère encore que l’avortement est un crime même en cas de viol. Et lorsqu’on en est à ce point de profondeur, il semblerait que les jugements rendus sombrent aussi dans l'ineptie.
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Tout comme certains verdicts, les méandres de la pensée sont parfois surprenant puisqu’avec ce fait divers, nous revient à l’esprit, mutatis mutandis, un refrain du Grand Jacques:
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Mourir, cela n’est rien, mourir, le bel enfer
Mais naître… ô naître
Sans doute un des tout derniers clichés.
PROSPECTIVE
La fin du monde est pour demain
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Réchauffement mortifère, cataclysme planétaire, guerre nucléaire… qu’importent les raisons, le monde va disparaître incessamment sous peu. Pour s’en convaincre, il suffit de voir la frénésie morbide avec laquelle les gens prennent des photos de tout, de rien et de n’importe quoi, comme s’il fallait absolument garder la trace de ce qu’on a vu ou de ce qui fut. Il doit certainement y avoir un déclencheur dans l’inconscient collectif. Mais si l’apocalypse est pour demain et que nous sommes tous condamnés, à quoi bon garder des souvenirs pour personne.
Eschatologique.? Oui, ça l’est.
Les copains d'accord.
La Capitaine Courage
Quel spectacle, quelle combine, quel trafic pervers, quel manège, quelle tristesse, quel enfer,... pour un tel inventaire il faudrait un Prévert.
Europe: le radeau des copains d’abord
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Comme beaucoup de ses prédécesseurs sur le déclin, avides davantage d’avantages, Charles va nous quitter pour rejoindre l’Europe, tout comme l’avait fait le père Michel en son temps. Seule, la mère Michel et son chat ne sont pas de la partie ce qui prouve que l’entreprise familiale peut encore s’améliorer.
 
Après quelques nuits blanches émaillées de chamailleries, les membres, tombant de fatigue sont du coup tombés d’accord pour l’attribution des plus hautes fictions. Dans le grand concert des nations, ce grand couac, il semble bien que les intérêts personnels passent avant l’intérêt publique et que les petits arrangements entre amis soient devenus la norme sinon la loi.
Charles est un grand ami d’Emmanuel, lui-même un copain d’Angela et Christine, tandis qu’Angela est une copine d’Ursula. Et c’est ainsi que nous retrouvons Charles en président du Conseil européen, Ursula présidente de la Commission européenne et Christine à la tête de la BCE. C’est la version politique des copains d’abord sur le radeau des médusés européens.
Sens et absence du devoir
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Tandis que Carola Rackete, la capitaine à la longue chevelure était arrêtée à Lampedusa pour avoir mené à bon port 40 migrants sauvés des flots, nos édiles européens se crêpaient le chignon pour l’attribution des top jobs, les postes de présidents du conseil, de la Commission, du Parlement, et de la BCE, sans y parvenir...
 
...Naufrage d’une Europe qui n’arrive plus à rien et qui sombre dans la gravité des migrations comme dans la futilité des nominations. Les mêmes édiles s’étonneront ensuite de cette vague montante qui rassemble les eurosceptiques et les populistes. Mais comment peut-on être à ce point aveugle de ses responsabilités et de ce qu’on induit ?
L' INTERNATIONAL  (.SAUVERA LE GENRE HUMAIN.)
Le maillot jaune à Paris.
EDITO
Li Monde
LES MOTS DE LA FIN
compteur gratuit
La coupe du monde féminine de football
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Il n’y a pas d’âge pour succomber au charme. Et même avec 60 balais on peut tomber amoureux du foot féminin. Mais il faut aussi pouvoir justifier les penchants de son coeur. En fait, les raisons sont nombreuses. D’abord et ça aide, c’est la première fois que cette coupe du monde est retransmise en mondiovision à l’instar de celle des mecs. Ensuite, on y découvre un football enchanteur, comme il se pratiquait jadis chez les gentlemen. C’est-à-dire un football où l’on joue le ballon avant jouer l’homme (.ou la femme.). Un football dans lequel on ne se roule pas au tapis à la moindre occasion, sans raison et où la comédie n’a pas encore pris le pas sur le jeu. Un football dans lequel le fair-play a gardé son sens et où le fric n’a pas tout corrompu.
Pour se convaincre de la beauté de ce sport retrouvé, on regardera avec félicité et avec Félicie aussi, le bonheur de ces filles courant devant leur queue de cheval, ou de jument, lorsqu’elle viennent de marquer un but. C’est une vraie joie que les pauvres mecs n’arrivent plus à partager, même sur Facebook.
Non, pour moi, c’est terminé; au diable les Diables Rouges et vive les Red Flammes.
 
NDLR. Nous conseillerons toutefois de ne pas trop traîner pour admirer ce beau spectacle qui risque fort d’emboîter le pas à son homologue masculin si le succès se confirme et que l'argent-roi le contamine.
Août 2019