Il faut vite profiter de ces réalités temporaires. Car de la même façon qu’on s’est rendu compte un jour que la voiture n’était pas notre liberté, on s’apercevra prochainement qu’elle n’est pas non plus notre vérité.
Un modèle écologique des années 70.
Participez à notre grand jeu en aidant ces pauvres conducteurs à retrouver leur jouet.
Il fut une époque lointaine où le slogan véhiculaire et véhiculé était “ma voiture c’est ma liberté”. Mais à partir du moment où on s’est rendu compte que ce n’était plus vrai - pour autant que ce le fut un jour - en raison de la congestion du trafic, des contraintes financières, etc… on n’a plus entendu parlé du dit slogan. Il a donc fallu en inventer un autre qui n’a pas encore été formulé mais qui pourrait s’exprimer comme suit: “ma voiture, c’est ma vérité”.
D’un point de vue économique et consumériste, cet aphorisme présente un énorme avantage sur le précédent. Il permet de développer une infinité de modèles différents puisqu’il y a autant de vérités que d’individus. Par ailleurs, nous savons depuis l’avènement de la société de consommation que la voiture n’est pas un simple objet utilitaire mais surtout un faire valoir et l’expression d’une personnalité. Si elle était utilitaire, il n’existerait que 2 ou 3 versions comme c’est le cas pour le train ou comme ce l’était en ex-URSS avec la Traban et la Lada. De plus, en changeant de modèles tous les 3 ans, il est certain que l'automobile appartient davantage au monde de la mode que du transport. D'ailleurs, il est très intéressant de voir comment la plupart des personnes choisissent leur véhicule qui doit répondre à l’image de son conducteur propriétaire. Voiture de sport pour certains, grosse berline prestigieuse pour d'autres, petite citadine de luxe, modèle écologique, concept bourré de technologie, SUV sécurisant, mastodonte pour m'as-tu-vu,... toutes les versions existent ou seront développées.
Ma voiture, c’est quoi ? Ou qu’est-ce que ma caisse ?
NOTRE GRAND DOSSIER AUTOMOBILE (1ère partie)