Manifestement, les carottes sont cuites. On arrive plus à éteindre le four planétaire et la chaleur tournante touche toutes les régions. Le climat décline à vue d’œil et les climates tournent à fond, ce qui vire au cercle vicieux.
Cet été caniculaire est entré dans les annales séculaires et s’est poursuivi en ce mois de septembre. A Flushing Meadows, par 40 degrés celsius et de latitude nord, lors de l’US Open de tennis, on a rencontré des conditions de jeu encore inconnues. Une chaleur jamais enregistrée et une humidité torride ont eu raison du grand Roger Federer mais aussi d’autres joueurs victimes de crampes, de malaises, etc… Peut-on se faire à l’idée que demain, il sera impossible de jouer au tennis, sauf peut-être, au pôle sud, dernière île tempérée de la planète.? Le ski alpin et hockey sur glace étant déjà définitivement condamnés.
Prévisions:
A l’avenir, il faudra oublier le football pour se mettre au beach volley sur sable bouillant. Le tiercé et les compétitions hippiques laisseront la place aux courses épiques de dromadaires. On se consolera en se disant qu’ici, nous pourrons toujours tirer et pointer dans ce sport merveilleux qu’est la pétanque, à condition, bien sûr, qu’il subsiste quelques frigo box pour conserver le Pastis au frais. Y a pas à dire ce réchauffement climatique nous fout les boules.
Mais il restera toujours les boules... au Pastis.
Il faudra se faire aux courses hebdomadaires de dromadaires.
Rafraîchissement à 2 mains pour Djokovic.
L'ocre craquelant de la terre terriblement battue.