Donald Trump appartient bel et bien à la nouvelle génération. Et cet homme nouveau, ne manque pas d’humour puisqu’iI se qualifie lui-même d’.Hemingway des 140 caractères.
Est-ce un bien.? Est-ce un mal.? Comme toujours en pareilles circonstances, la question est déjà dépassée surtout à la vitesse grand V où les choses évolues. Il y a 50 ans on pouvait encore conseiller à ses enfants de lire tel ou tel bouquin qu'on jugeait important, essentiel, que sais-je.? Aujourd’hui, dans les mêmes circonstances, on passe pour un néandertalien. Est-ce un problème.? Faut voir. Si les nouvelles réalités nous libèrent d’une tyrannie ou d'un dogme de l’écrit, et si celui-ci n’est plus "La Vérité" pravdaiënne d’autrefois, c’est plutôt un bien. Mais on sait que la culture comme la nature a horreur du vide et qu’elle va certainement nous imposer ses nouveaux dictates, si ce n’est déjà fait.
Donald, l' Hémigway des 140 caractères.
Ernest, l'écrivain aux 90 publications.
La “fake new” et les tollés qu’elle suscite parfois, serait-elle l’expression d’un nouveau conflit de génération.?
L’ancienne (génération) ayant été élevée et éduquée, par et dans les valeurs de l’écrit, lui accorde sans doute une importance supérieure, bien compréhensible puisque liée à son érudition.
L’autre génération, plus récente, ayant grandi dans les images et les sons, octroie à l’écrit une valeur beaucoup plus relative. Les belles lettres couchées sur papier vélin n’ont plus l’étoffe et l’accent de vérité qu’elles avaient autrefois. En tout cas, pas plus que les fictions des jeux videos, les complaintes du rap ou les rengaines de The Voice. Dès lors, lancer une fake new, le plus souvent tweetée, n’est probablement pas une hérésie infâme ou un crime de lèse majesté. D’ailleurs, au vu du degré d’érudition livresque, et au nombre de tweets qu’il émet, on peut se dire que ...
La "fake new", expression d’un conflit de génération ?