NDLR. On se rappellera qu’Aristote n’a jamais écrit “qui peut le moins, peut le plus”.
“...J’entends aller bon train les commentaires
de ceux qui seront élus sans rien faire:
c'est parce qu'il s'agit de prospectus sans importance
de simples tracts sans conséquence”
Peut-être mais si on est malhabile
pour réaliser des choses futiles
Mes chers, en vous confiant les grandes oeuvres communales
qu’attendre au final ?...”
Il fallait se rendre à l’évidence, dans ma commune en campagne, la grande majorité des tracts électoraux étaient réalisés à la six-quatre-deux et cela indépendamment des numéros de listes. Ce fut un vrai régal pour l’amateur sensible au degré zéro de la communication. Que ce soit au niveau du message, de la présentation ou de la mise en page, rien ne retenait l’attention. On ne décelait aucune trace d’innovation, de créativité ou d’originalité et cela malgré l’armada d’outils informatiques dont on dispose aujourd’hui. Pire, certains dépliants étaient carrément flous. Alors, dans ce cas, que penser du programme qu’ils tentaient de nous présenter.?
Manifestement, les candidats devaient s’ennuyer royalement en concoctant leur feuillet de propagande. Et comme l’ennui est très contagieux, l’électeur-lecteur fut aussi contaminé. Mais tout cela est sans doute à l’image des élections elles-mêmes, des idées et des programmes proposés.
“ Quatre-vingt quinze fois sur cent
l’électeur s’emmerde en lisant,
qu'il le taise ou qu'il le confesse,
les tracts électoraux qu'on lui adresse...”
Source: Brassens et les tracts communaux
Des élections très communes