"Il a posté une photo de son site d'atterrissage sur son compte Twitter…"
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…C’est ce que nous annonce l’agence spatiale allemande DLR, ce 3 octobre.
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Twit, twit, twit, twit, le petit oiseau interplanétaire qui s’est posé sur l’astéroïde Ryugu, et dont le chant nous rappelle le premier Spoutnik, a donc un compte Tweeter. Mince alors. Il faudra songer à le mettre dans nos amis. Pas les amis proches mais les amis lointains. C’est formidable d’être ainsi en relation avec une intelligence artificielle qui pense à vous sur un caillou perdu à 300 millions de kilomètres. Ce robot a quelque chose du petit prince de Saint-Ex, tout seul sur sa planète. Mais, il a un compte Tweeter, c’est ce qui le sauve. Tweeter ou Facebook bien sûr. Et c’est ce qui nous sauve tous sur notre pauvre caillou terrestre. Faut-il qu’on soit bien seul pour ne plus pouvoir se passer de ces réseaux. On se demande d’ailleurs comment on faisait pour vivre avant, du temps où on avait que les voisins de la rue pour converser et relationner un peu. D’autant que les relations de voisinage, c’est pas toujours les plus drôles. Ça devait être l’enfer sans ces merveilleux outils de communication dont nous jouissons aujourd’hui.
Alors, cher Mascot (c’est le petit nom du copain là-haut sur Ryugu), dessine-nous un bouton, s’il te plaît.
Le robot est sur Ryugu et sur Tweeter !