L'autre Carlos, celui d'Inbev, tout aussi imbuvable, est-il la prochaine victime?
Le pauvre homme, il n'a rien pour lui, même pas le nom.
Il faut qu’on arrête de poursuivre les braves gens sur base de leurs revenus indécents et parce qu’ils ne nous reviennent pas quel que soit leur sale air. Car sans un sursaut d’impartialité, d’autres magnats du même tonneau pourraient tomber sous le couperet de la justice. Un Chief Executive Officer comme Carlos Brito (.tiens.! encore un Carlos.), à la tête antipathique et à celle d’AV Inbev, risque prochainement de faire les frais de ce délit de faciès. Sans cette bobine et ses émoluments considérables, notre bibine nationale pourrait revoir ses prix à la baisse alors qu’on nous annonce une hausse pour le premier de l’an. Voilà encore un bon motif d’action pour les gilets rouges.
Même si l’argent ne fait pas le bonheur et que l’habit ne fait pas le moine, on est endroit de se demander si la bouille ne fait pas la magouille ou la trombine, la combine.
Carlos Ghosn, le grand patron de Renault, Nissan et Mitsubishi a été arrêté ce mois-ci au Japon et est accusé de fraude fiscale. A qui fera-t-on croire que Carlos est le seul big boss qui soit coupable de ce genre de délit. Après tout, quand on est CEO, on est CEO, la morale ne fait rien à l’affaire tout comme la tempérance est absente des affaires. Alors pourquoi seul, Ghosn est-il victime de la justice.?
Si la sagesse populaire nous enseigne qu’il ne faut pas juger selon les apparences, il y a de fortes chances que, dans le cas qui nous occupe, elles aient quand même joué en défaveur du suspect. Peu gâté par la nature, Carlos a sans doute pâti d’un a priori défavorable lié à un physique désavantageux. C’est donc une double injustice à laquelle cette figure emblématique des affaires doit faire face.
Source: Le Soir, l'Echo, etc...