C’est toujours chouette d’aller marcher et c’est bon pour la santé, excepté en ville où on consomme des particules fines à profusion. Mais pour le climat, tout dépend de la façon dont on y va. Car la seule attitude écologiquement acceptable pour participer à la manifestation est de s’y rendre à pied ou à vélo. Il n’y a que l’huile de genou, l’énergie musculaire, qui soit relativement propre. Les autres énergies et moyens de transports ne le sont pas. Que dire de la voiture dont la réputation n’est plus à faire et dont l’image commence à faire peur. Quant aux transports en commun, quoiqu'on en pense, ils consomment beaucoup. Or, en Belgique la production d’énergie renouvelable ne représente que de 8,2%. Ce qui signifie que plus de 90% de l’énergie produite est fossile et polluante, soit directement, par les émissions de gaz en ce qui concerne les affreux hydrocarbures, soit indirectement, par les déchets pour l’abominable nucléaire.
C’est bien d'aller arpenter le bitume pour revendiquer un climat paradisiaque mais parfois, l’envers est pavé de bonne intention.
Il faut se faire à la réalité: sauf à utiliser l’énergie musculaire pour rejoindre la manifestation, on pollue à plus de 90%. Dès lors, faut-il vraiment espérer un succès de foule.? Et la meilleure façon de protéger le climat en accord avec ses convictions ne serait-elle pas de rester chez soi.?
On ira tous, tous tous...
La marche, pour ou contre le climat ?