Philosophie de l’épidémie
.
Cette épidémie nous rappelle une vérité que nous avions peut-être oubliée, et qui dit que nous sommes en sursis depuis toujours. Evidemment, elle le fait avec une violence inhabituelle parce qu’elle rapproche subitement la possibilité de l’échéance finale.
.
Qui l’eut cru ?
.
On ira plus marcher pour le climat avant un bon bout de temps. Mais avec le coup de frein de l’activité économique, celui du trafic aérien et automobile, les choses vont dans le bon sens. La nature reprend ses droits en plein d’endroits (1). Les émissions de CO2 sont en chute libre et on pourrait même atteindre les objectif de la COP 21.
.
Si nous sommes en guerre
.
Aux dires de Macron et de nos responsables, nous connaissons nous aussi notre guerre, tout comme nos parents ou grands parents. La différence, c’est qu’à leur époque, on leur conseillait d’évacuer, de s’évader alors qu’on nous demande de nous confiner, de nous constituer prisonniers. Ce n’est pas du tout la même chose.
.
Y “ avions ” - nous pensé ?
.
Le 14 mars, les Affaires étrangères déconseillaient tous les voyages à l’étranger et les pays fermaient leurs frontières. Ce cafouillage mondial concernait principalement les compagnies aériennes et les vols internationaux. Dire qu’il a quelques mois à peine, le “.flygskam.” (.la honte de voler.) était considéré comme une attitude irresponsable par les compagnies et des états... Avec le recul, on se dit que quelques minuscules gouttelettes virulentes sont plus efficaces et convaincantes que tous les discours de la raison.
.
Le corona et la conso
.
Vous imaginez.? Choper le coronavirus en faisant du shopping ou de simples courses et y laisser sa peau. C’est quand même tout le système de la consommation qu’il faut revoir. Mais ça fait longtemps qu’on le dit.
.
Les femmes et les enfants ? D'accord
.
Aux dernières nouvelles (1), il semblerait que les femmes enceintes et les très jeunes enfants (de moins de 6 mois) ne soient plus des groupes à risque… Hé bien voilà.! Nous savons ce qu'il nous reste à faire.
.
Les chats chançards
.
Les chats on la belle vie en ce moment. N’étant pas concernés par le confinement, ils gambadent au soleil, quand et où bon leur semblent. Les rues, hier assassines, sont aujourd’hui libérées de leurs véhicules tueurs. On assistera certainement à une baisse de la mortalité routière tant pour la population féline qu’ humaine.
.
Jeux de maux
.
Confinée comme tout le monde, une bonne partie de la jeunesse se “.console de jeux.”.
.
Les States et les soins
.
On sait qu’aux Etats Unis les soins de santé sont inabordables pour beaucoup de citoyens. Alors, le coronavirus a décidé de prendre de nouvelles mesures et les maisons de repos dépourvues de moyens passeront dorénavant en mode de repos éternel.
.
Mourir du Covid-19, cela n’est rien, mourir la belle affaire…
.
Il y a des avantages à décéder du coronavirus, notamment le fait qu’on ne pourra pas vous reprocher d'avoir succombé a vos comportements délétères. C’est-à-dire d’avoir trop fumé, trop bu, trop mangé, fait trop peu d’exercices physiques ou mené une vie de débauche. Non, on se souviendra de vous comme d’une victime innocente emportée par l’une des pires catastrophes sanitaires de l’humanité. Pour ceux qui on quelque chose à se reprocher, c’est l’occasion de finir en beauté et de redorer leur blason.
.
Le coronavirus sauve des vies
.
Enfin une bonne nouvelle à mettre au crédit du Covid-19 et que nous annonçait Le Soir du 20 mars (1). Soupçonnés d’avoir transmis le virus à l’homme, les pangolins n’ont plus la cote. On ne les chasse plus et ils ne se vendent plus sur les marchés chinois. Le virus sauve donc des milliers de vies parmi ces pauvres manidés. Et en plus, ça nous fait une belle jambe.